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La communication animale (Exposé – SVT – Collège/Lycée)

Publié le 16/05/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

LE LANGACE CHEZ LES PRIMATES

 

Les scientifiques ont plusieurs fois tenté d'enseigner un langage vocal aux singes les plus proches de l’homme. Tous ces essais ont échoué. On sait maintenant que l'appareil phonatoire des primates est très mal adapté à la production de sons articulés. D'autres approches, portées sur l'apprentissage du langage des signes ou de langages basés sur des symboles graphiques, ont donné de meilleurs résultats chez les gorilles, chimpanzés, bonobos et orangs-outans. Kanzi est un bonobo mâle. II connaît près de 200 symboles. II comprend également plus de 400 mots anglais et exécute correctement des consignes verbales complexes. Ses capacités de compréhension sont semblables à celles d'un enfant de deux ans et demi. Les grands singes s'avèrent capables de communiquer ainsi par symboles, entre eux ou avec des partenaires humains, pour atteindre des buts concrets et immédiats (réclamer un aliment, demander à sortir ou à jouer). Les différences entre le mode de communication des primates et le langage humain reposent sans doute sur des divergences anatomiques et sur un décalage au niveau du rôle de la communication au sein de chaque espèce.

« substances non spécialisées : urine , excréments , liquide amniotique , sueur , salive .

LES FONCTIONS DE LA COMMUNICATION ANIMALE Lorsqu'une relation s'établit entre des individus de la même espèce, on parle de communication intraspécifique.

C'est notamment le cas lorsqu'un mâle tente de séduire une femelle de son espèce.

La communication est dite interspé­ cifique lorsqu'elle concerne deux animaux d'espèces différentes , un oiseau simulant l'aile cassée en dehors de son nid pour en détourner un prédateur par exemple.

COMMUNICATION INTRASPÉCIFIQUE Les signaux les plus répandus pour ce type de communication sont ceux qui avertissent d'un danger.

Ensuite appa­ raissent les signaux sexuels, puis parentaux et enfin suivent les autres signaux sociaux .

Les signaux sexuels Certains signaux sexuels provoquent le rapprochement des partenaires afin de faciliter leur rencontre .

Nommés « appels sexuels », ils agissent parfois à très longue distance .

Le papillon femelle du bom byx du mûrier, émet une phéromone d 'at­ traction sexuelle.

Le obtenir les femelles .

Lorsque les partenaires sont situés à proximité, d'autres signaux inter­ viennent Ils servent à orchestrer les comportements sexuels, de la parade jusqu'à la fécondation.

Pendant l'accouplement le mâle de la tortue scorpion grimpe sur le dos de sa compagne et lui frotte le museau avec sa gorge .

La femelle mord le mâle aux pattes lorsqu'elle considère que le rapport est terminé.

Le mâle de la mouche scorpion offre une proie à sa femelle pour pouvoir la féconder.

Les signaux parentaux Les signaux parentaux déclenchent et entretiennent les soins prodigués à la progéniture par un parent , mâle ou femelle ou par des individus spécialisés dans cette tâche, comme chez les insectes sociaux .

Dès sa naissance, en même temps qu'il est nettoyé, l'agneau est abondamment flairé.

La mère apprend ainsi l'odeur de son jeune.

De faibles bêlements sont également émis.

Ces signaux (odeur et son), font en sorte que la mère s'attache exclusi­ vement à sa progéniture et qu'elle repousse , parfois violemment , les autres agneaux .

Chez les oiseaux.

le nouveau-né apprend à reconnaître l'image et les cris du premier être avec lequel il est confronté .

L e s s ignaux sociaux Les signaux sociaux concernent l'ensemble des relations entre individus d'une même espèce autres que sexuelles et parentales.

Ils peuvent donc servir à se regrouper pour mieux lutter contre les mauvaises conditions climatiques, à se déplacer et à s'alimenter ensemble, à marquer les membres d'un même groupe et leur territoire, à déclencher l'alarme ou encore à signaler une catégorie sociale .

Quand les opilions (ou faucheux) mexicains souffrent de la sécheresse, ils émettent une phéromone qui les attire les uns vers les autres.

Ils se regroupent ainsi par milliers pour former des amas entre les branches des cactus .

Ces formations en boule leur permettent de capturer le peu d'humidité qui subsiste dans l'atmosphère .

Certaines espèces de poissons (morues, harengs, lieus) se déplacent en bancs pouvant compter plusieurs millions d'individus .

L'ensemble nage en formation serrée, changeant brusquement de direction à l'unisson.

Les informations visuelles permettent à chaque poisson d'évaluer la distance et l'angle à maintenir avec ses voisins, tandis que des récepteurs sensibles au déplacement de l 'eau, situés sur ses flancs, le renseignent sur la vitesse et la direction du banc.

Les abeilles sont capables d'exécuter une danse devant leurs congénères pour leur signaler l'existence d'une source de nourriture, son abondance , sa direction et sa distance .

De plus , chaque ruche possède une odeur particulière qui est commune à ses habitants.

Lorsque les ouvrières arrivent du dehors , leur odeur est inspectée par les gardiennes .

A l'époque de la reproduction , le l11pin de g11renn e constitue un territoire bien défini : la garenne .

La zone est Le ballet des abeill es délimitée par des tas de crottes enduits de sécrétions provenant des glandes anales et mentonnières des mâles.

Les souches , touffes d'herbe et entrées de terrier sont également ._ __ ..__.., frottées avec la glande de menton.

La société rassem­ blée dans la garenne comprend une dizaine d'adultes mâles et femelles qui partagent la même odeur , celle du mélange des urines des mâles .

Les diverses espèces --~ de fourmis produisent des phéromones qui servent à déclencher l'alarme .

Lorsque cette substance est émise à proximité de la fourmilière, elle en attire les membres et les incite à combattre .

Lorsqu'elle est produite et perçue loin du nid, les fourmis réagissent par la fuite .

Les marmottes se préviennent mutuellement d 'un danger en sifflant.

Tous les individus de la colonie Les g rillons des champs s'organisent en hiérarchie .

Elle est définie par des combats où interviennent des coups d'antennes et de tête, des morsures et des stridulations.

Un exe mpl e : le " ballet d es abeille s, Karl von Frisch, un zoologiste autri­ chien, fut le premier à décrire , au début du XX' siècle, la" danse des abeilles» .

Ce langage est utilisé par les abeilles butineuses pour informer leurs congénères de la découverte d'une source de nourriture intéressante , de son éloignement et de son orientation .

Dès son retour à la ruche, l'abeille régurgite une partie de la récolte du nectar .

Si la source est située à moins de 100 mètres , elle exécute ensuite une danse en « rond ».

Les autres abeilles ne peuvent pas voir la danseuse dans l'obscurité de la ruche, mais elles remarquent son agitation et la suivent de près grâce à leur perception des vibrations et des odeurs .

Pour les grandes distances (pouvant aller jusqu'à 11 km environ) , l'abeille exécute une danse « frétillante », en faisant osciller son abdomen et en décrivant une forme de 8.

Plus la danse est rapide et les frétillements nombreux, plus la source est éloignée .

La danse transmet également l'orientation à suivre par rapport au soleil.

En effet l'angle entre la verticale et l'axe du huit correspond à l'angle entre la source et le soleil.

Ainsi les butine uses ont le cap à suivre .

De plus , si la dan­ seuse parcourt l'axe du huit vers la nourriture en volant dos au soleil.

La danse évolue donc tout au long de la journée pour s'adapter aux change­ ments de position du soleil.

COMMU N ICATI ON INTER SPÉCIFIQUE Les relations entre espèces fonction­ nent le plus souvent dans le cadre de la prédation ou du parasitisme.

La relation prédateur- proie Le prédateur reçoit de ses proies des indices qui le guident dans la capture.

Les étoiles de mer, réputée pour leur voracité, sont attirées à distance par l'odeur de leurs proies favorites.

De même, les requins repèrent l'odeur de la chair et du sang de leur proie .

La vipère à fossette détecte ses proies , petits oiseaux ou mammifères à sang chaud , par des récepteurs à infrarouges.

Le v11utour noir repère ses proies en plein vol grâce à sa vue perçante.

Il descend ensuite vers la charogne , guidé ..--- -:;;=---.

par son odeur .

Le scorpion des sables perçoit les vibrations provoquées par sa proie dans le sable .

Au lieu de guetter et de poursuivre leur proie, les prédateurs p euvent utiliser une autre tactique en les attirant à eux grâce à des signaux optiques ou chimiques .

L'araignée Mastophora dizzydeani produit par exemple une substance proche de la phéromone sexuelle de certains papillons de nuit dont elle se nourrit.

La baudroie se sert du premier rayon de sa nageoire dorsale pour appâter d 'autres poissons.

Elle agite ce leurre devant sa large gueule et y attire ses proies .

Les proies peuvent être alertées de la présence de leur prédateur et tenter de se camoufler , de fuir ou de contre­ attaquer.

Les seiches sont capables de changer très rapidement de coloration pour se fondre dans le décor ou au contraire impressionner l'ennemi par des couleurs vives .

Certains papillons dévoilent, lorsqu 'ils sont saisis , des tâches colorées sur leurs ailes évoquant la forme d 'yeux .

Ces « ocelle s» effrayent les attaquants.

La relation hôte-pa rasit e Certains parasites miment les signaux de reconnaissance de leur hôte pour mieux passer inaperçu pendant l'infestation.Les fourmilières hébergent ainsi souvent des chenilles ou des coléoptères qui s'approprient l'odeur du nid et profitent impunément" du gîte et du couvert >>.

LE LANCACE CHEZ LES PRIMATES. »

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