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4 L 'U.

Publié le 04/08/2013

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4 L 'U.R.S.S. d epuis 1 945 ~ Les institutions et la vie politique ~ dans l'Union soviétique contemporaine: organisation, fonctionnement, problèmes Liban. septembre 1986 ~ t.::J T YPE 1 Les institutions dans l'Union soviétique d'aujourd'hui; principes et réalités de fonctionnement A ix-Marseille. j uin 1987 T YPE I ll ~ L 'Union soviétique de 1945 à 1953: ~ histoire intérieure et relations avec les démocraties populaires M ontpellier. j uin 1987 T YPE 1 Chronologie indicative 1945 : conférence de Yalta. fin de la seconde guerre mondiale. 1946-1950: le 4e plan quinquennal. 1947 : doctrine Jdanov. création d u Kominform. 1948 : « Coup« de Prague. rupture Tito-Staline. 1949 : création d u Comecon. première bombe atomique soviétique. 1oe anniversaire de Staline. création de la R.D.A. 1953 : mort de Staline. 35 r::"l Tableau de !'U.R.S.S. L::.:J à la mort de Staline (5 mars 1953) A ntilles-Guyanne. j uin 1 987 T YPE I ll - Position internationale d u pays, - Politique intérieure, - Situation économique et sociale. ~ L'évolution intérieure de l'Union soviétique de 1945 à 1964 Lille, A miens, Rouen. j uin 1 987 T YPE 1 Chronologie indicative 1946 : début du Jdanovisme. démarrage du 4e plan. 1953 : m ort de Staline. Khrouchtchev premier secrétaire d u Comité central d u Parti communiste de l'Union Soviétique (P.C.U.S). 19 54 : conquête des «terres vierges«. 1956 : vingtième Congrès du Parti communiste. 1957 : lancement d u spoutnik. 1961 : le vingt deuxième Congrès d u Parti communiste accentue la déstalinisation. 1964: Khrouchtchev démis de ses fonctions. ~ La destitution de N. Khrouchtchev T oulouse. j uin 1987 T YPE I l « Moins d 'un a n après l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, l'homme avec lequel à la suite d'une dure confrontation il avait jeté les bases d'une coexistence durable quitte à son tour la scène politique. N. Khrouchtchev disparaît à la soviétique. Hier il était tout, aujourd'hui il n'est plus rien. Le Kremlin ne fait pas le moindre effort p our faire prendre a u sérieux la version officielle d u d épart pour raisons de santé. O n a urait p u faire l'éloge d u démissionnaire, lui conférer quelque décoration, quelque titre honorifique. O n se contente d'enlever ses portraits. Sans doute verra-t-on bientôt les manuels d'histoire qui 36 relatent ses exploits révisés et la «dékhrouchtchévisation« succéder à la déstalinisation. Mais, de même que M. Khrouchtchev n'avait pas, en rebaptisant Stalingrad en Volgograd et en faisant incinérer la momie embaumée du dictateur défunt, effacé la marque fantastique que celui-ci a imprimé à la Russie et au monde, de même ses successeurs ne p ourront pas les ramener en l'état où ils se trouvaient il y a onze ans, avant les armistices de Corée et d'Indochine, avant le traité autrichien, avant le XXe congrès, avant la crise de Cuba et la quasi rupture avec la Chine. Rien d'ailleurs ne montre encore qu'ils le veuillent. Les hommes qui arrivent aujourd'hui au pouvoir, et qui doivent à N. Khrouchtchev l'essentiel de leur ascension, paraissent disposés à poursuivre dans la voie qu'il avait tracée. On ne trouve pas dans le b ref communiqué des organismes dirigeants de !'U.R.S.S. l'indication sur un changement de politique. Au contraire, il se réfère expressément aux décisions des xxe et xxne congrès, c'est-à-dire de ceux qui ont décidé et mis en oeuvre la déstalinisation. ( ... ). Il est plus probable que la majorité du comité central s'est laissé convaincre que, tout bien pesé, les qualités de M. Khrouchtchev étaient insuffisantes pour masquer plus longtemps ses échecs; lesquels proviennent tous de sa tendance à se lancer en avant, qu'il s'agisse de l'agriculture, de Berlin, de Cuba, de la Chine ou de la crise d u mouvement ouvrier, sans trop se préoccuper de savoir ce qui se passerait au cas où les choses ne se dérouleraient pas suivant ses prévisions. O n avait souvent dit que dans un pays démocratique un gouvernement ainsi c onduit a urait é té p lusieurs f ois renversé! ( ... ). Ce qui est sûr, c'est que la disparition de N. Khrouchtchev ne fera pas disparaître les problèmes qui l'ont provoquée. Il a peut-être péché par excès d'initiatives, encore que le bilan final soit en fin de compte positif pour la paix et pour le niveau de vie de ses compatriotes. Le risque est grand de voir entrer !'U.R.S.S. dans une phase de conservatisme stérile où toutes les idées neuves se heurteront aux attardés de l'appareil. Éditorial d u Monde, l 7 octobre 1964. Questions L e candidat pourra, au choix, rédiger un commentaire composé ou répondre aux questions suivantes : 1. Évoquez brièvement la personnalité de Nikita Khrouchtchev. Faites un bilan de sa politique intérieure. 2. Quelle est cette « dure c onfrontation« avec John Kennedy évoquée dans le document? 3. Peut-on, à partir de cet éditorial, se faire une idée des causes de la destitution de Khrouchtchev? 4. L a «dékhrouchtchévisation« fut-elle comparable à la déstalinisation? 5. Quel commentaire pouvez-vous apporter à la dernière phrase d u texte qui annonce un risque de «conservatisme stérile« en U.R.S.S.? 37

« r::"l Tableau de !'U.R.S.S.

à la mort de Staline L::.:J (5 mars 1953) Antilles-Guyanne.

juin 1987 TYPE Ill -Position internationale du pays, - Politique intérieure, - Situation économique et sociale.

~ L'évolution intérieure de l'Union soviétique de 1945 à 1964 Lille, Amiens, Rouen.

juin 1987 Chronologie indicative 1946 : début du Jdanovisme.

démarrage du 4e plan.

1953 : mort de Staline.

TYPE 1 Khrouchtchev premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de l'Union Soviétique (P.C.U.S).

19 54 : conquête des «terres vierges».

1956 : vingtième Congrès du Parti communiste.

1957 : lancement du spoutnik.

1961 : le vingt deuxième Congrès du Parti communiste accentue la déstalinisation.

1964: Khrouchtchev démis de ses fonctions.

~ La destitution de N.

Khrouchtchev Toulouse.

juin 1987 TYPE Il «Moins d'un an après l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy, l'homme avec lequel à la suite d'une dure confrontation il avait jeté les bases d'une coexistence durable quitte à son tour la scène politique.

N.

Khroucht­ chev disparaît à la soviétique.

Hier il était tout, aujourd'hui il n'est plus rien.

Le Kremlin ne fait pas le moindre effort pour faire prendre au sérieux la version officielle du départ pour raisons de santé.

On aurait pu faire l'éloge du démissionnaire, lui conférer quelque décoration, quelque titre honorifique.

On se contente d'enlever ses portraits.

Sans doute verra-t-on bientôt les manuels d'histoire qui 36. »

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