61.
Publié le 15/12/2013
Extrait du document
«
62.
Au
saut d’après, Trevizeditd’une voixétonnée : « Çayest, Janov.
C’estbienGaïa.
Eton sait aumoins qu’elle
possède unecivilisation technologique.
— Ce sontlesondes radioquivous lefont dire ?
— Mieux queça :ilya une station spatiale enorbite autour delaplanète.
Vousvoyez ça ? »
Un objet étaitapparu surl’écran.
Pourl’œilprofane dePelorat, iln’avait riendevraiment remarquable mais
Trevize annonça : « Artificiel, métallique, etc’est uneradio-source.
— Bon.
Qu’est-ce qu’onfaitàprésent ?
— Rien, pourl’instant.
Ace stade dedéveloppement technique,ilsne peuvent pasmanquer denous avoir
détectés.
Sid’ici unmoment, ilsn’ont toujours pasréagi, jeleur enverrai unmessage radio.Ets’ils continuent de
faire lasourde oreille, j’avancerai, prudemment.
— Et s’ilsfont effectivement quelquechose ?
— Tout dépendra du“ quelque chose ”.Siça ne me plaît pas,alors jeprofiterai dufait qu’il esthautement
improbable qu’ilspuissent rivaliseraveclafacilité qu’acevaisseau deréaliser dessauts...
— Vous voulezdirequ’on détalera.
— Comme unvrai missile hyperspatial.
— Mais onnesera pasplus avancés qu’ànotre arrivée.
— Pas dutout : danslepire descas, onaura aumoins appris queGaïa existe, qu’elle dispose d’une
technologie efficace,etqu’elle avaitdequoi nous effrayer...
— Mais Golan,nenous laissons pastrop facilement effrayer...
— Écoutez, Janov,jesais bien quevous nevoulez rientant dans toute laGalaxie qu’ensavoir àtout prixplus
long surlaTerre maisrappelez-vous, s’ilvous plaît, quejene partage pasvotre monomanie.
Noussommes à
bord d’unvaisseau désarmé etces gens, là-dessous, viventdepuis dessiècles dansunisolement complet.
Supposez qu’ilsn’aient jamaisentendu parlerdelaFondation etdonc nevoient pasl’intérêt delui témoigner du
respect.
Ousupposez quel’on tombe beletbien surlaSeconde Fondation : unefoisentre leursmains – pour
peu qu’ils enaient assez denous – on peuttrèsbien neplus jamais êtrelesmêmes.
Avez-vous enviedevous
faire laver lecerveau, pourneplus êtreunmythologiste etvous retrouver incapable derien savoir surla
moindre légende ? »
Cette perspective parutdéprimer Pelorat :« Sivous voyez leschoses souscetangle...
maisqu’est-ce qu’on
fait, unefoispartis ?
— Simple.
Onrentre àTerminus aveclanouvelle – enfin, aussiprèsdeTerminus quelepermettra l’autre
vieille.
Ensuite, onpourra toujours revenirici – plus vitecette fois,etsans traînasser enroute – et reveniravec
un vaisseau armé,voiretoute uneflotte.
Etlà, les choses pourraient bienprendre uneautre tournure. ».
»
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