Devoir de Philosophie

Accélération brusque de la rotation de la Terre

Publié le 16/12/2011

Extrait du document

 

Une communication du 4 février à l'Académie des sciences de Paris par l'astronome André Lallemand a fait connaitre qu'à la suite des calculs de Monsieur Bernard Guinot, directeur du Bureau international de l'heure et de Mademoiselle Martine Feissel, une accélération soudaine de la rotation de la Terre a été enregistrée, une réduction de près d'un millième de seconde de la durée du jour étant survenue dans les premières semaines de l'année 1974. Une semblable accélération constitue la plus importante modification de la rotation terrestre qui ait jamais été enregistrée jusqu'ici.

« - sorties dans l'espace pour photographier dans les meilleures conditions la comète Kohou­ tek, ainsi que la Terre et le Soleil; - récupération des cassettes de films du grand télescope solaire; - réparations sur Skylab, par exemple le système de refroidissement des instruments électroniques.

L'expérience a donné lieu à plusieurs motifs d'inquiétude, entre autres la défaillance d'un gyroscope de stabilisation.

La troisième mission Skylab, qui est la der­ nière du programme, a permis de réaliser quel­ que cent mille clichés photographiques et de couvrir vingt-cinq kilomètres de bandes magné­ tiques.

Et maintenant le laboratoire Skylab poursuit inlassablement sa ronde autour de notre planète jusqu'à ce que, dans quelques années, huit ou dix ans peut-être, ne résistant plus alors à l'attraction terrestre, il vienne brutalement se consumer par frottements de l'air en entrant dans les couches supérieures de l'atmosphère.

Il est à remarquer que tout au long de cette longue expérience de 85 jours en état d'ape­ santeur, la forme physique des trois astronautes a semblé meilleure que celle des équipages précédents.

U.R.S.S.

Pour l'exploration de la planète Mars la sonde automatique Mars 5 a été placée sur orbite, mais trois autres sondes ont manqué leur but Les Russes ont, le 12 février, réussi la mise en orbite autour de la planète Mars de la sonde automatique Mars 5 qui avait été lancée le 25 juillet 1973.

Au point le plus bas de son orbite, l'engin est distant de 1 760 km du sol de la « planète rouge ».

-- La sonde Mars 4, par contre, lancée le 21 juillet 1973, soit quatre jours avant Mars 5 a manqué pour une raison inconnue sa ma­ nœuvre de freinage pour placement sur orbite, ou celle de son contact en douceur sur le sol de Mars.

Elle n'a pu passer qu'à 2 200 km de la « planète rouge », poursuivant sa route dans l'espace en prenant toutefois des clichés photographiques.

- Les Russes avaient également lancé vers Mars, les 5 et 10 aoftt 1973, deux autres engins automatiques : Mars 6 et Mars 7, assurant ainsi en trois semaines quatre tentatives d'ex­ ploration autour de la planète ou sur son sol même.

Le module de descente de Mars 6 est mal­ heureusement devenu muet juste avant de pren­ dre contact avec le sol martien.

Quant au module de descente de Mars 7, s'étant détaché dans de mauvaises conditions de l'engin por­ teur, il n'a pu s'approcher qu'à 1 300 km de la planète au lieu de se placer sur elle comme prévu et est allé se perdre dans l'espace.

Les Russes ont donc partiellement échoué dans leurs plus récentes tentatives de contact avec la planète Mars.

Ils ont toutefois recueilli certaines données scientifiques grâce aux infor­ mations qui ont pu être transmises par les engins Mars 6 et Mars 7 avant leur défail­ lance, données parmi lesquelles : le champ magnétique de Mars serait de sept à dix fois supérieur à celui de la Terre; et l'atmosphère de la « planète rouge » contien_ drait davantage de vapeur d'eau qu'il n'en avait été jusqu'ici décelé par les mesures antérieures- Les planètes Vénus et Mercure étudiées grâce au passage près d'elles de la sonde américaine Mariner 10 La sonde spatiale américaine Mariner 10, d'un poids de 503 kg, qui avait été lancée le 3 novembre 1973 depuis Cap Kennedy en direction des planètes Vénus et Mercure a mené à réussite sa mission difficile : - le 5 février, la sonde survolait la planète Vénus à 5 770 km d'altitude, l'observant en lumière infrarouge et ultra-violette et réalisant de nombreux clichés photographiques qui ont pu être captés sur la Terre avec une très grande netteté.

Le premier résultat confirmé après le survol de Vénus par la sonde Mariner X a été que les nuages équatoriaux de cette planète tournent soixante fois plus vite que la planète elle­ même (déclaration du professeur Bruce Murray de l'Institut de technologie de Californie).

- Après son survol de Vénus, la sonde Ma­ riner X s'est dirigée à la vitesse de plus de 30 000 km/h vers Mercure, planète la plus rapprochée du Soleil et d'un diamètre représen­ tant environ le tiers de celui de la Terre.

Cette planète nous est encore très peu connue en raison de son éloignement.

Du 23 au 31 mars, Mariner X a réalisé près de 2 000 clichés photographiques dont les don­ nées ont été parfaitement recueillies sur la Terre, certains de ces clichés ayant été pris lorsque la sonde américaine ne survolait Mer­ cure qu'à moins de 1 000 km d'altitude, dans la journée du 29 mars.

Certaines des vues du sol de la planète représentent des détails visi­ bles ayant une dimension inférieure au kilo­ mètre.

Les mesures des appareils et les vues photo­ graphiques recueillies par la sonde Mariner X ont permis d'apprendre ou de confirmer ceci : - le sol de Mercure ressemble à ceux de la Lune et de Mars, car il est creusé de nombreux cratères; - Mercure aurait une atmosphère raréfiée essentiellement constituée par des gaz rares : néon, argon et hélium, et un peu d'oxygène.

Elle disposerait bien d'un champ magnétique, mais très faible, de l'ordre du centième de celui de la Terre; - les températures sur Mercure varieraient dans les limites énormes -185• et 500•.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles