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CAHIER DE DOLÉANCES DU CALAISIS

Publié le 19/09/2011

Extrait du document

« LE PEUPLE DE PARIS AUX INVALIDES Le 13 juillet au soir, des délégués de deux districts voisins se présentèrent à l'Hôtel des Invalides pour demander au gou­ verneur M.

de Sombreuil qu'il leur livre les armes entreposées aux Invalides .

Ils furent reçus par le commandant des troupes de Paris, le baron de Besenval , qui se trouvait là.

Besenval répondit qu'il ne pouvait se dessaisir sans autorisation d'un pareil dépôt, et qu'il allait écrire à Versailles pour demander des ordres.

Il pria les délégués de revenir le lendemain ; ceux­ ci se retirèrent sans insister.

De bonne heure le matin du 14 juillet.

une foule considérable se présente aux Invalides.

Un membre de la nouvelle muni­ cipalité, Ethis de Corny, est reçu par M.

de Sombreuil; le gouverneur lui dit qu'il attend l'arrivée du courrier de Ver­ sailles pour savoir si le roi l'autorise à livrer les armes .

« Je ne puis rien sans une permission du roi.

)) Ethis de Corny rend compte de la réponse au peuple massé devant les grilles.

Un inconnu prend alors la parole pour inciter le peuple à l'action.

Par la grille entrouverte pour laisser sortir de Corny, le peuple se précipite dans la cour de l'Hôtel.

Les armes sont découvertes, cachées sous de la paille.

La veille, M.

de Sombreuil, qui redoutait une perquisition populaire, avait donné l'ordre à vingt invalides de saboter les fusils en entevant les chiens et les baguettes ; mais les vingt invalides en six heures n'avaient saboté que vingt fusils.

LE SACCAGE DE L'H0TEL DE VILLE DE STRASBOURG Cette gravure illustre un épisode de la révolution municipale.

Les manifestants étaient essentiellement des ouvriers armés de haches et de marteaux .

Ils brisèrent les meubles et jetèrent par les fenêtres les papiers et les archives ainsi que les poêles de fonte.

Ils enlevèrent également les tuiles du toit .

La troupe se borna à prévenir l'incendie.

Cette émeute révèle le double antagonisme qui oppose d'une part le peuple aux autorités de l'Ancien Régime, d'autre part le peuple à la bourgeoisie; pour calmer la population il fallut abaisser le prix du pain et de la viande; les bouchers et les boulangers furent dédom­ magés sur la caisse publique .

Il y a là un signe avant-coureur de l'opposition entre les bourgeois et les sans-culottes .

BIBLIOGRAPHIE FuRET (F.) et RICHET (D.), La Révolution (Hachette-Réalités) .

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