Et il raccroche.
Publié le 30/10/2013
Extrait du document
«
— Bonne
idée,ditTurandot.
Jevous offreunréconfortant pourarroser ça.Mais ça
m’embête deperdre Mado.Elletravaillait bien.
— Oui maisc’estquejeresterai, ditMadeleine.
Jem’emmerderais àla maison, le
temps qu’ilfaitletaxi.
— C’est vrai,ça,ditCharles.
Aufond, yaura riendechangé, saufque, quand ontirera
un coup, çasera dans lalégalité.
— On finittoujours parsefaire uneraison, ditTurandot.
Qu’est-cequevous prenez ?
— Moi jm’enfous,ditCharles.
— Pour unefois, c’est moiquivais teservir, ditTurandot galamment àMadeleine enlui
tapant surlesfesses cequ’il n’avait pascoutume defaire endehors desheures de
travail etalors seulement pourréchauffer l’atmosphère.
— Charles, ilpourrait prendre unfernet-branca, ditMadeleine.
— C’est pasbuvable, ditCharles.
— T’en asbien éclusé unverre àmidi, fitremarquer Turandot.
— C’est pourtant vrai.Alors pourmoicesera unbeaujolais.
On trinque.
— À voscrampettes légitimes,ditTurandot.
— Merci, répondCharles ens’essuyant labouche avecsacasquette.
Il ajoute quec’est pastout ça,faut qu’il ailleprévenir Marceline.
— Te fatigue pas,mon chou, ditMadeleine, jvaisyaller.
— Qu’est-ce queçapeut luifoutre quetute maries oupas ? ditTurandot.
Elleattendra
bien demain pourlesavoir.
— Marceline, ditCharles, c’estencore autrechose.
YaGabriel qu’agardé laZazie
avec luietqui nous invite tousettoi aussi àvenir s’enjeter unenleregardant faireson
numéro.
S’enjeterunetj’espère bienplusieurs.
— Bin, ditTurandot, t’espas dégoûté.
Tuvas haller dansuneboîte depédales pour
célébrer tesfiançailles ? Bin,jelerépète, t’espas dégoûté.
— Tu causes, tucauses, ditLaverdure, c’esttoutceque tusais faire.
— Vous disputez pas,ditMadeleine, moijvais prévenir madame Marceline etm’habiller
chouette pourfairehonneur ànotre Gaby.
Elle s’envole.
Àl’étage second parvenue, sonneàla porte laneuve fiancée.
Uneporte
sonnée d’aussigracieuse façonnepeut faireautre chose ques’ouvrir.
Aussilaporte en
question s’ouvre-t-elle.
— Bonjour, MadoPtits-pieds, ditdoucement Marceline.
— Eh binvoilà, ditMadeleine enreprenant sarespiration laisséeunpeu àl’abandon
dans lesspires del’escalier.
— Entrez doncboire unverre degrenadine, ditdoucement Marcelineenl’interrompant.
— C’est qu’ilfautque jem’habille.
— Je nevous voispoint nue,ditdoucement Marceline.
Madeleine rougit.Marceline ditdoucement :
— Et çan’empêcherait pasleverre degrenadine, n’est-cepas ?Entrefemmes…
— Tout demême.
— Vous avezl’airtout émue.
— Jviens deme fiancer.
Alorsvouscomprenez.
— Vous n’êtespasenceinte ?
— Pas pourlemoment.
— Alors vousnepouvez pasmerefuser unverre degrenadine.
— Ce quevous causez bien.
— Je n’ysuis pour rien,ditdoucement Marcelineenbaissant lesyeux.
Entrez donc.
Madeleine susurreencoredespolitesses confusesetentre.
Priéedes’asseoir, ellele
fait.
Lamaîtresse decéans vaquérir deuxverres, unecarafe deflotte etun litron de
grenadine.
Elleverse cedernier liquideavecprécaution, assezlargement pourson.
»
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