Devoir de Philosophie

Et soudain, Harry comprit.

Publié le 12/04/2014

Extrait du document

Et soudain, Harry comprit. Il fit un signe de tête à Dobby et celui-ci recula dans un coin en se tordant les oreilles pour se punir de ce qu'il venait de faire. --Vous ne savez pas comment Ginny est entrée en possession de ce journal intime, Mr Malefoy ? demanda Harry. Lucius Malefoy se tourna vers lui. --Pourquoi devrais-je savoir comment cette petite idiote s'y est prise pour dénicher ce journal ? dit-il. --Parce que c'est vous qui le lui avez donné, répliqua Harry. Ça s'est passé chez Fleury et Bott. Vous avez pris son vieux livre sur les métamorphoses et vous y avez glissé le journal, c'est bien cela ? Il vit Mr Malefoy serrer les poings. --Il faudrait le prouver, siffla-t-il. --Oh, personne n'y arrivera, dit Dumbledore en adressant un sourire à Harry. C'est impossible, maintenant que Jedusor a été effacé du journal. Mais d'un autre côté, Lucius, je vous conseille de ne plus distribuer les vieilles fournitures scolaires de Lord Voldemort. Car si certaines d'entre elles tombaient à nouveau entre des mains innocentes, je pense qu'Arthur Weasley ferait tout pour prouver qu'elles vous appartenaient... Lucius Malefoy resta un instant immobile et Harry vit nettement sa main se contracter, comme si l'envie le démangeait de sortir sa baguette magique. Mais finalement, il se tourna vers son elfe de maison. --On s'en va, Dobby ! Il ouvrit brutalement la porte du bureau et fit sortir son elfe à coups de pied. Ils entendirent les cris de douleur de Dobby tandis que Lucius Malefoy s'éloignait dans le couloir. Harry réfléchit un moment, puis il eut soudain l'idée qu'il cherchait. --Professeur Dumbledore, dit-il précipitamment, est-ce que je peux aller rendre le journal intime à Mr Malefoy, s'il vous plaît ? --Bien sûr, Harry. Mais dépêche-toi, n'oublie pas qu'il y a un festin qui t'attend. Harry prit le petit livre noir et sortit en trombe du bureau. Il entendait les cris de Dobby qui s'éloignaient derrière l'angle du couloir. Il enleva alors une de ses chaussures, ôta sa chaussette sale et boueuse et y fourra le journal intime. Puis il courut le long du couloir. Il les rattrapa alors qu'ils s'apprêtaient à descendre l'escalier. --Mr Malefoy, dit-il, la voix haletante. J'ai quelque chose pour vous. Et il mit dans la main de Lucius Malefoy la chaussette crasseuse qui contenait le journal. --Qu'est-ce que... Mr Malefoy arracha le journal de la chaussette qu'il jeta par terre. Puis il lança à Harry un regard furieux. --Un de ces jours, Harry Potter, tu connaîtras le même sort lamentable que tes parents, dit-il à voix basse, ces imbéciles se mêlaient de tout ce qui ne les regardait pas, eux aussi. Et il tourna les talons pour s'en aller. --Viens, Dobby. J'ai dit viens ! Mais Dobby ne bougea pas. Il tenait à la main la chaussette répugnante de Harry et la contemplait comme s'il s'agissait d'un trésor inestimable. --Le maître a donné à Dobby une chaussette, dit l'elfe, émerveillé. Le maître l'a donnée à Dobby. --Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ? lança Malefoy. --Dobby a reçu une chaussette, dit l'elfe avec une expression d'incrédulité. Le maître l'a jetée et Dobby l'a attrapée. Alors, Dobby est libre. Lucius Malefoy se figea sur place, les yeux fixés sur l'elfe. Puis il se rua sur Harry. --Tu m'as fait perdre mon serviteur ! rugit-il. --Vous ne ferez pas de mal à Harry Potter ! s'écria Dobby. Il y eut une détonation assourdissante. Mr Malefoy fut projeté en arrière, tomba dans l'escalier et se retrouva étalé par terre au bas des marches. Le visage livide, il se releva en sortant sa baguette magique, mais Dobby tendit un long doigt menaçant. --Allez-vous-en, maintenant, dit-il d'un ton féroce, le doigt pointé sur Mr Malefoy. Vous ne toucherez pas à Harry Potter. Partez ! Lucius Malefoy n'avait pas le choix. Il leur lança un dernier regard assassin, puis s'enveloppa dans sa cape et s'éloigna à grands pas. --Harry Potter a libéré Dobby ! s'écria l'elfe d'une petite voix aiguë. Un rayon de lune se reflétait dans ses yeux globuleux. --Harry Potter a libéré Harry ! répéta-t-il. --C'était le moins que je puisse faire, répondit Harry avec un sourire. Promets-moi simplement de ne plus jamais essayer de me sauver la vie. Le visage repoussant de l'elfe se fendit soudain en un large sourire qui découvrit une bouche édentée. --J'ai encore une question à te poser, Dobby, dit Harry, tandis que l'elfe enfilait la chaussette

« —Qu'est-ce que...

Mr Malefoy arracha le journal de la chaussette qu'il jeta par terre.

Puis il lança à Harry un regard furieux.

—Un de ces jours, Harry Potter, tu connaîtras le même sort lamentable que tes parents, dit-il à voix basse, ces imbéciles se mêlaient de tout ce qui ne les regardait pas, eux aussi.

Et il tourna les talons pour s'en aller.

—Viens, Dobby.

J'ai dit viens ! Mais Dobby ne bougea pas.

Il tenait à la main la chaussette répugnante de Harry et la contemplait comme s'il s'agissait d'un trésor inestimable.

—Le maître a donné à Dobby une chaussette, dit l'elfe, émerveillé.

Le maître l'a donnée à Dobby.

—Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ? lança Malefoy.

—Dobby a reçu une chaussette, dit l'elfe avec une expression d'incrédulité.

Le maître l'a jetée et Dobby l'a attrapée.

Alors, Dobby est libre.

Lucius Malefoy se figea sur place, les yeux fixés sur l'elfe.

Puis il se rua sur Harry.

—Tu m'as fait perdre mon serviteur ! rugit-il.

—Vous ne ferez pas de mal à Harry Potter ! s'écria Dobby.

Il y eut une détonation assourdissante.

Mr Malefoy fut projeté en \ arrière, tomba dans l'escalier et se retrouva étalé par terre au bas des marches.

Le visage livide, il se releva en sortant sa baguette magique, mais Dobby tendit un long doigt menaçant.

—Allez-vous-en, maintenant, dit-il d'un ton féroce, le doigt pointé sur Mr Malefoy.

Vous ne toucherez pas à Harry Potter.

Partez ! Lucius Malefoy n'avait pas le choix.

Il leur lança un dernier regard assassin, puis s'\ enveloppa dans sa cape et s'éloigna à grands pas.

—Harry Potter a libéré Dobby ! s'écria l'elfe d'une petite voix aiguë.

Un rayon de lune se reflétait dans ses yeux globuleux.

—Harry Potter a libéré Harry ! répéta-t-il.

—C'était le moins que je puisse faire, répondit Harry avec un sourire.

Promets-moi simplement de ne plus jamais essayer de me sauver la vie.

Le visage repoussant de l'elfe se fendit soudain en un large sourire qui découvrit une bouche édentée.

—J'ai encore une question à te poser, Dobby, dit Harry, tandis que l'elfe enfilait la chaussette. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles