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eu de marques.

Publié le 30/10/2013

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eu de marques. Et elles n'ont pas été coupées. Il n'y en a jamais eu. - -Ça fait beaucoup d'argent, dit Adam, Quelqu'un le réclamera sûrement. - Alex est resté un moment avec moi. Tu sais, sa femme voit du monde. « Charles prit un temps, puis se décida : « Il faut que nous parlions. Tout le pays fait des ragots. - À quel sujet ? Mais elle, bon Dieu ! Deux hommes seuls ne peuvent pas vivre avec une fille chez eux. Alex m'a dit que les femmes discutent ferme. Ça ne peut pas continuer. Nous, nous habitons ici. Nous avons notre réputation. - Tu veux que je la jette dehors avant qu'elle soit rétablie ? - Je veux que tu te débarrasses d'elle. Je ne l'aime pas. - Depuis le premier jour, je le sais. - Je n'ai pas confiance en elle. Il y a quelque chose, je ne sais pas ce que c'est, mais ça me déplaît. Quand t'en débarrasses-tu ? - Je vais te dire. (Adam parla lentement.) Donne-moi encore une semaine et je prendrai une décision. - Promis ? - Promis. - J'aime mieux ça. Je le dirai à la femme d'Alex. Tout le pays le saura demain. Seigneur Jésus, je serai content quand on se retrouvera tous les deux seuls. La mémoire ne lui est pas revenue ? - Non «, dit Adam. Cinq jours plus tard, alors que Charles était parti acheter de la nourriture pour les bêtes, Adam arrêta le boghei devant les marches de la cuisine. Il aida Cathy à monter, lui enroula les jambes dans une couverture et lui couvrit les épaules. Il alla jusqu'à la ville et épousa Cathy devant le juge de paix. Charles était à la maison quand ils rentrèrent. Il leur jeta un regard amer quand ils pénétrèrent dans la cuisine. « Je croyais que tu l'avais emmenée pour la conduire au train. Nous venons de nous marier «. dit simplement Adam. Cathy sourit à Charles. « Pourquoi avez-vous fait une chose pareille ? - On n'a plus le droit de se marier ? « Cathy se dirigea vers sa chambre et referma la porte sur elle. Charles laissa exploser sa colère. « Elle ne vaut rien, je te dis. C'est une putain. - Charles ! - Je te dis que c'est une putain. Elle est fausse comme un jeton. Putain ! Traînée ! - Charles, tais-toi. Tu vas te taire immédiatement. Je te défends de dire un mot sur ma femme. Elle te sera aussi fidèle qu'une chatte en chaleur. « Adam articula lentement : « Je crois que tu es jaloux, Charles. C'est toi qui voulais l'épouser. - Espèce d'imbécile. Moi jaloux ! Je ne vivrai pas sous le même toit qu'elle. « Adam répondit d'un ton égal : « Je ne te le demande pas. Je pars. Je te vends ma part si tu veux. La ferme est à toi. Tu peux réaliser ton plus cher désir. Tu peux rester ici et y pourrir. « Charles baissa la voix : « Débarrasse-toi d'elle, je t'en prie. Adam. Jette-la dehors. Elle te mettra en pièces. Elle te détruira, Adam. Elle te détruira. - Comment sais-tu tant de choses sur elle ? « Le regard de Charles était trouble. « Je ne sais rien «, dit-il. Et il referma la bouche. Adam ne demanda pas à Cathy si elle voulait prendre son repas dans la cuisine. Il apporta deux assiettes dans la chambre et s'assit à côté d'elle. « Nous allons partir, dit-il. - C'est à moi de partir. Je t'en prie, laisse-moi partir. Je ne veux pas que tu te brouilles avec ton frère à cause de moi. Pourquoi me déteste-t-il ? - Je crois qu'il est jaloux. « Elle plissa les yeux. « Jaloux ? - C'est ce que je pense en tout cas. Mais ne t'inquiète pas. Nous partons. Nous allons en Californie. « Elle répondit calmement : « Je ne veux pas aller en Californie. - Voyons. C'est joli là-bas. Il y a toujours du soleil. - Je ne veux pas aller en Californie. - Tu es ma femme, dit-il doucement. Tu viendras avec moi. « Elle resta silencieuse et ne reparla plus du départ. Ils entendirent Charles claquer la porte et Adam dit : « Ça lui fera du bien. Il va aller s'enivrer un peu et après, il se sentira mieux. Cathy baissa modestement les yeux et regarda ses doigts.' « Adam, je ne pourrai être réellement ta femme que lorsque j'irai mieux. - Je sais, dit-il. Je comprends. J'attendrai. - Mais il faut que tu restes avec moi. J'ai peur de Charles. Il me hait tellement... - -Je vais apporter mon lit ici. Tu pourras m'appeler si tu as peur. Tu pourras tendre ta main et me la donner. - Tu es si bon, dit-elle. J'aimerais boire une tasse de thé. - Bonne idée. Moi aussi. « Il revint bientôt avec les tasses fumantes et retourna dans la cuisine chercher le sucrier. Il s'assit dans un fauteuil près du lit. « Il est fort. N'est-ce pas trop fort pour toi ? - Je l'aime comme cela. « Il finit sa tasse. « Tu ne trouves pas qu'il a un drôle de goût ? « Elle porta la main à sa bouche. « Donne que je goûte ! (Elle but le fond de la tasse.) Adam, s'écria-t-elle, tu t'es trompé de tasse ! C'était la mienne, avec mon médicament. « Il s'humecta les lèvres. « Ça ne peut pas me faire de mal. « Elle rit doucement. « Non. Mais j'espère que je n'aurai pas besoin de toi cette nuit. - Pourquoi ? - Tu as bu mon somnifère. Tu aurais du mal à te réveiller. « Adam tomba dans un sommeil lourd d'opium contre lequel il essayait de lutter. « Le docteur t'a-t-il dit de prendre une dose aussi forte ? demanda-t-il, la bouche pâteuse. Tu n'as pas l'habitude «, dit-elle. Charles rentra à onze heures. Cathy entendit ses pas feutrés. Il entra dans sa chambre, se débarrassa de ses vêtements et se coucha. Il grogna, se retourna, cherchant une position confortable. Tout à coup, il ouvrit les yeux. Cathy était debout à son chevet. « Que voulez-vous ? - Qu'est-ce que vous croyez ? Poussez-vous un peu. - Où est Adam ? - Il a bu mon somnifère par erreur. Poussez-vous un peu. «

« Et ilreferma labouche. Adam nedemanda pasàCathy sielle voulait prendre sonrepas danslacuisine.

Il apporta deuxassiettes danslachambre ets’assit àcôté d’elle. « Nous allonspartir, dit-il. – C’est àmoi departir.

Jet’en prie, laisse-moi partir.Jene veux pasque tutebrouilles avec tonfrère àcause demoi.

Pourquoi medéteste-t-il ? – Je crois qu’ilestjaloux. » Elle plissa lesyeux. « Jaloux ? – C’est ceque jepense entout cas.Mais net’inquiète pas.Nous partons.

Nousallons en Californie. » Elle répondit calmement : « Je neveux pasaller enCalifornie. – Voyons.

C’estjolilà-bas.

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Tuviendras avecmoi. » Elle resta silencieuse etne reparla plusdudépart. Ils entendirent Charlesclaquerlaporte etAdam dit : « Ça luifera dubien.

Ilva aller s’enivrer unpeu etaprès, ilse sentira mieux. Cathy baissa modestement lesyeux etregarda sesdoigts.’ « Adam, jene pourrai êtreréellement tafemme quelorsque j’iraimieux. – Je sais, dit-il.

Jecomprends.

J’attendrai. – Mais ilfaut queturestes avecmoi.

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J’aimerais boireunetasse dethé. – Bonne idée.Moiaussi. » Il revint bientôt aveclestasses fumantes etretourna danslacuisine chercher lesucrier. Il s’assit dansunfauteuil prèsdulit. « Il estfort.

N’est-ce pastrop fortpour toi ? – Je l’aime comme cela. » Il finit satasse. « Tu netrouves pasqu’il aun drôle degoût ? » Elle porta lamain àsa bouche. « Donne quejegoûte ! (Ellebutlefond delatasse.) Adam, s’écria-t-elle, tut’es trompé de tasse ! C’était lamienne, avecmon médicament. » Il s’humecta leslèvres. « Ça nepeut pasmefaire demal. » Elle ritdoucement. « Non.

Maisj’espère quejen’aurai pasbesoin detoi cette nuit. – Pourquoi ? – Tu asbu mon somnifère.

Tuaurais dumal àte réveiller. » Adam tomba dansunsommeil lourdd’opium contrelequelilessayait delutter. « Le docteur t’a-t-ilditdeprendre unedose aussi forte ? demanda-t-il, labouche pâteuse.

Tu n’as pasl’habitude », dit-elle. Charles rentraàonze heures.

Cathyentendit sespas feutrés.

Ilentra danssachambre, se débarrassa deses vêtements etse coucha.

Ilgrogna, seretourna, cherchant une position confortable.

Toutàcoup, ilouvrit lesyeux.

Cathy étaitdebout àson chevet. « Que voulez-vous ? – Qu’est-ce quevous croyez ? Poussez-vous unpeu. – Où estAdam ? – Il abu mon somnifère parerreur.

Poussez-vous unpeu. ». »

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