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  I LES ROIS NÚMENORÉENS I NÚMENOR   De tous les Eldar, Fëanor fut le plus illustre et le plus versé dans les savoirs et savoir-faire, mais aussi le plus rgueilleux et le plus opiniâtre.

Publié le 15/12/2013

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  I LES ROIS NÚMENORÉENS I NÚMENOR   De tous les Eldar, Fëanor fut le plus illustre et le plus versé dans les savoirs et savoir-faire, mais aussi le plus rgueilleux et le plus opiniâtre. Il façonna les Trois Joyaux, les silmarilli, et leur conféra l'éclat des Deux Arbres, elperion et Laurelin, qui déversaient leur lumière sur le pays Valar. Morgoth l'Ennemi convoitait les Joyaux, et l les déroba, et lorsqu'il eut détruit les Arbres, il emporta les silmarilli en Terre du Milieu et les renferma en sa puissante forteresse du Thangorodrim. Contre la volonté des Valar, Fëanor abandonna le Royaume Bienheureux et s'exila en Terre du Milieu, entraînant avec lui une large portion de son peuple, car en son fol orgueil, il omptait contraindre Morgoth à lui restituer les Joyaux. D'où la guerre que les Eldar et les Edain menèrent ontre le Thangorodrim, guerre sans espoir et qui devait se terminer, pour eux, en déroute complète. Les Edain Atani) étaient trois peuples d'Hommes qui, lorsqu'ils parvinrent à l'ouest de la Terre du Milieu et sur les rives de la Mer Immense, s'allièrent aux Eldar contre l'Ennemi. Trois mariages furent contractés entre des Eldar et des Edain : celui de Lúthien et de Beren, celui d'Idril et de Tuor, enfin celui d'Arwen et d'Aragorn, et par cette dernière union, les branches longtemps disjointes des Demi-Elfes se trouvèrent réunies et leur lignée rétablie. Lúthien Tinúviel était fille du Roi Thingol au Gris-Mantel, Roi du Doriath au Premier Âge, mais sa mère était Melian, issue du peuple des Valar. Beren était fils de Barahir, de la Première Maison des Edain. Ensemble, ls dérobèrent un silmaril à la Couronne de fer de Morgoth. Lúthien, désormais de condition mortelle, fut perdue pour la gent Elfe. Elle eut un fils, Dior, et Elwing, la fille de ce fils, demeura en possession du silmaril. Idril Celebrindai était fille de Turgon, le Roi de la cité cachée de Gondolin. Tuor était le fils de Huor de la aison de Nador, la Troisième Maison des Edain, et celle qui s'illustra tout particulièrement dans les guerres ontre Morgoth. Eärendil le Navigateur était leur fils. Eärendil épousa Elwing et grâce aux pouvoirs du silmaril franchit les Ombres et gagna l'Extrême occident, t parlant en qualité d'ambassadeur et des Elfes et des Hommes, obtint les secours qui devaient permettre de vaincre Morgoth. Eärendil ne fut point autorisé à retourner en Terres Mortelles, et son navire porteur du silmaril fut lancé dans les nues où il vogue toujours, figurant une étoile au firmament et un signe d'espérance pour les habitants de la Terre du Milieu peinant sous le joug du Maître Ennemi et de ses serviteurs. Seuls les silmarilli conservaient l'antique lumière des Deux Arbres de Valinor, telle qu'elle brillait avant que Morgoth ne les eût empoisonnés, mais des silmarilli, il en fut perdu deux à la fin du Premier Âge. Tout cela est relaté dans le Silmarillion, et bien d'autres choses encore, concernant les Elfes et les Hommes. Les fils d'Eärendil se nommaient Elros et Elrond, les Peredhil, ou Demi-Elfes. En eux seuls se maintint la lignée des chefs héroïques qui gouvernèrent les Edain durant le Premier Âge, et après la Chute de leurs descendants furent aussi les seuls, en Terre du Milieu, à représenter le lignage des Rois Grands-Elfes. À la fin du Premier Âge, les Valar contraignirent les Demi-Elfes à choisir irrévocablement à quelle parentèle ils souhaitaient se rattacher. Elrond choisit d'appartenir à la gent Elfe, et il devint un Maître du Savoir. Aussi lui ut-il octroyé la même grâce qu'aux Grands-Elfes s'attardant encore en Terre du Milieu, qui, lassés des Terres ortelles, avaient loisir d'appareiller des Havres Gris et de faire voile pour l'Extrême occident, et cette grâce, il eur fut donné d'en jouir même lorsque intervinrent les changements en ce monde. Mais aux enfants d'Elrond, n choix fut également imposé : soit de passer avec lui au-delà des cercles du monde, soit, s'ils décidaient de emeurer ici-bas, de revêtir forme mortelle et de mourir en Terre du Milieu. De sorte que pour Elrond les hances ménagées par la Guerre de l'Anneau furent toutes grevées de peines. Elros choisit d'appartenir à l'espèce humaine et de demeurer parmi les Edain, mais il lui fut concédé une longue durée de vie, plusieurs fois celle des Hommes moindres. Pour prix des souffrances endurées dans la lutte contre Morgoth, les Valar, Gardiens du Monde, accordèrent aux Edain un pays où s'établir, loin des dangers de la Terre du Milieu. C'est pourquoi la plupart d'entre eux s'aventurèrent en Mer et guidés par l'Étoile d'Eärendil, gagnèrent la grande Ile d'Elenna, la plus occidentale des Terres Mortelles. Et là, ils fondèrent le royaume de Númenor. Une haute montagne s'élevait au mitan des terres, le Meneltarma, et de sa cime, ceux qui avaient vue perçante pouvaient discerner la blanche Tour d'Eressëa, le grand port des Eldar. De là venaient les Elfes rendre visite aux Edain, et ils les faisaient profiter de leur savoir comme de leur savoir-faire, et les comblaient de dons. Mais les Númenoréens étaient soumis à un impératif : l'« Interdit des Valar », qui leur faisait défense de naviguer vers l'ouest, hors de vue de leurs propres rivages, ou de tenter de mettre pied sur les Terres mmortelles. Car bien que leur eût été allouée une durée de vie qui, au commencement, était trois fois plus longue que celle des Hommes moindres, il leur fallait demeurer de condition mortelle, les Valar n'étant point autorisés à leur retirer le Don des Hommes (ou ce que plus tard on devait nommer la Noire Fatalité des Hommes) Elros fut le premier Roi de Númenor, connu par la suite sous le nom Grand-elfe de Tar-Minyatur. S'ils jouissaient de longévité, ses descendants étaient mortels néanmoins. Lorsqu'ils se firent puissants, ils contestèrent le choix de leurs ancêtres, désirant jouir de cette immortalité au sein du monde vivant, qui était le destin dévolu aux Eldar, et ils murmurèrent contre l'Interdit. Ainsi prit feu la rébellion, qui, attisée par les enseignements maléfiques de Sauron, devait amener la submersion de Númenor et la ruine du monde ancien, comme il est relaté dans l'Akallabêth. Voici les noms des Rois et des Reines de Númenor : Elros Tar-Minyatur, Vardamir, Tar-Amandil, Tarlendil, Tar-Meneldur, Tar-Aldarion, Tar-Ancalimë (première Souveraine régnante), Tar-Anârion, Tar-Súrion, ar-Telperiën (la seconde Reine), Tar-Minastir, Tar-ciryatan, Tar-Atanamir le Grand, Tar-Ancalimon, Tarelemmaitë, Tar-Vanimeldë (la troisième Reine), Tar-Alcarin, Tar-Calmacil. Après Calmacil, les Rois assumèrent la royauté sous un vocable en langue Númenoréenne (ou adunaîc) : ArAdflnakhôr, Ar-Zimrathôn, Ar-Sakalthôr, Ar-Gimilzôr, Ar-Inziladfln. Inziladfln reconnut les erreurs des Rois, ses prédécesseurs, et changea son nom en Tar-Palantir, le « Clairvoyant ». Sa fille aurait dû régner la quatrième Reine sous le nom de Tar-Miriel, mais le neveu du Roi usurpa le sceptre et il fut Pharazôn le Doré, dernier Roi des Númenoréens. Sous le règne de Tar-Elendil, les premiers navires des Númenoréens accostèrent de nouveau en Terre du Milieu. L'aînée du Roi était une fille, Silmariën. Son fils était Valandil, le premier des Seigneurs d'Andûnië, à l'ouest du pays, connus pour l'étroite amitié qui les liait aux Eldar. Parmi ses descendants, on compte Amandil, dernier Seigneur d'Andunië, et son fils, Elendil le Grand. Le sixième Roi ne laissa qu'un enfant, une fille. Elle devint la première Reine, car fut promulguée une régale qui faisait de l'aîné du Roi, homme ou femme, l'héritier du sceptre. Le royaume de Númenor perdura jusqu'à la fin du Second Âge, et sans cesse s'accrut en puissance et en splendeur, et jusqu'à la mi-temps de cet Âge, les Númenoréens se firent, eux aussi, toujours plus sages et plus joyeux. Le premier signe de l'Ombre qui devait offusquer Númenor, survint sous le règne de Tar-Minastir, onzième Roi. Ce fut lui qui manda une puissante armada au secours de Gil-galad. Il aimait les Eldar, mais il les jalousait. Les Númenoréens étaient devenus à l'époque de grands navigateurs, explorant toutes les mers vers l'Orient, or, voici qu'ils se prirent à désirer l'Occident, et ils languissaient de voguer sur les eaux interdites, et plus ils vivaient dans la joie, plus lancinante était leur aspiration à l'immortalité des Eldar. En outre, les Rois qui succédèrent à Minastir se firent avides de richesse et de pouvoir. Au début, les Númenoréens abordaient la Terre du Milieu en maîtres et en amis des Hommes moindres, opprimés par Sauron mais voici que leurs ports devinrent des forteresses tenant en sujétion de vastes portions du littoral. Atanamir et ses descendants levaient un lourd tribut, et les navires des Númenoréens revenaient chargés de butin. Ce fut Tar-Atanamir qui le premier se déclara ouvertement contre l'Interdit, affirmant que la vie des Eldar lui revenait de plein droit. Et l'Ombre s'épaissit et la pensée de la mort assombrit le coeur des peuples, et les Númenoréens se scindèrent, d'un côté se trouvaient les Rois et ceux qui prirent leur parti et qui se détournèrent des Eldar et des Valar, et de l'autre, ceux et ils étaient peu nombreux qui se dirent les Fidèles. Ceux-là vivaient en majorité à l'ouest du pays. Les Rois et leurs partisans abandonnèrent peu à peu l'usage des langues eldarines et vint un temps où le vingtième Roi assuma la souveraineté sous un nom de forme Númenoréenne, se faisait appeler Ar-Adûnakhôr,  Seigneur d'Occident ». Cela parut de funeste augure aux Fidèles car jusqu'alors ils n'avaient accordé ce titre u'à l'un des Valar, ou au Roi Premier-né lui-même. Et, en effet, Ar-Adûnakhôr se mit à persécuter les Fidèles et à châtier ceux qui utilisaient ouvertement des langues elfes, et les Eldar jamais plus ne se montrèrent à Númenor. Si la puissance et la richesse des Númenoréens ne cessèrent de s'accroître, leur longévité, elle allait 'amenuisant à mesure que grandissait leur peur de la mort et ils perdirent toute joie en la vie sur terre. Taralantir s'efforça de remédier au mal, mais trop tard, la rébellion et la contestation grondaient dans Númenor. orsqu'il mourut, son neveu, chef des rebelles, s'empara du sceptre et devint le Roi Ar-Pharazôn. Ar-Pharazôn le oré fut le plus glorieux et le plus puissant de tous les Rois, et il n'ambitionnait rien de moins que l'empire du onde. Et il résolut d'arracher à Sauron le Grand le gouvernement de la Terre du Milieu, et finalement, il appareilla ui-même avec une flotte nombreuse et faisant force de voile, prit pied en pays Umbar. Si puissants et splendides taient les Númenoréens que les propres serviteurs de Sauron l'abandonnèrent et Sauron fit sa soumission, endant hommage et sollicitant humblement son pardon. Or voici qu'Ar-Pharazôn, dans son fol orgueil, le amena prisonnier à Númenor. Sous peu, Sauron avait ensorcelé le Roi et s'était rendu maître de son Conseil, et ientôt il enténébra les coeurs de tous les Númenoréens, hors ceux des quelques Fidèles subsistants. Et Sauron mentit au Roi, lui déclarant que jouirait d'une vie éternelle celui qui se rendrait maître des Terres Immortelles, et que l'Interdit avait pour seul but d'empêcher que les Rois des Hommes ne l'emportassent sur les alar. « Mais, dit-il, les Grands Rois prennent leur dû. » À la longue, Ar-Pharazôn prêta l'oreille à ce discours car il sentait ses jours décliner et la peur de la mort le hantait. Il arma la plus puissante escadre jamais vue en ce monde et lorsque tout fut prêt, il fit sonner l'airain et appareilla. Et il transgressa l'Interdit des Valar, partant en guerre contre les Seigneurs d'Occident pour leur arracher la vie éternelle. Mais quand Ar-Pharazôn prit pied sur le rivage d'Aman la Bienheureuse, les Valar renoncèrent à leur Tutelle et en appelèrent à l'Un, et de grands changements intervinrent en ce monde. Númenor fut détruite et la Mer l'engloutit, et les Terres Immortelles furent détachées à jamais des cercles du monde. Ainsi prit fin la gloire de Númenor. Les derniers chefs des Fidèles, Elendil et ses fils, échappèrent à la Submersion avec neuf navires portant une graine de Nimloth et les Sept Pierres Clairvoyantes (dons des Eldar à leur Maison), et voguant sur les ailes d'une puissante tempête, ils furent jetés à la côte en Terre du Milieu. Et c'est là, au nord-ouest qu'ils établirent les royaumes númenoréens en exil, Arnor et Gondor. Elendil en fut le Grand Roi et il vécut au nord, à Annûminas, et à ses fils, Isildur et Anârion, fut commis le gouvernement du Sud. Ils fondèrent Osgiliath, entre Minas Ithil et inas Anor, non loin des confins du Mordor. Car, pensaient-ils, la catastrophe avait eu cela au moins de bénéfique, que Sauron avait péri lui aussi. Mais il n'en était rien. Sauron avait été entraîné dans le naufrage de Númenor, si bien qu'avait péri l'être de chair qu'il avait longtemps assumé, mais il s'était réfugié en Terre du Milieu, un esprit de pure haine, porté par n vent ténébreux. Et jamais plus il ne fut capable de revêtir une forme plaisante aux yeux des Humains, mais il devint tout noir et hideux, et exerça son pouvoir désormais uniquement par la terreur. Il revint au Mordor et y emeura caché un long temps en silence. Mais sa colère fut épouvantable lorsqu'il apprit qu'Elendil, qu'il haïssait plus que toute autre créature, lui avait échappé, et qu'il aménageait un royaume sur ses frontières. C'est pourquoi il se hâta, et sous peu déclara la guerre aux Exilés, de peur qu'ils ne s'enracinassent. Orodruin, une fois encore, s'embrasa, et les flammes jaillirent, et au Gondor, il prit nom : Amon Amarth, le Mont du Funeste Destin. Mais Sauron avait frappé trop tôt, avant que ses propres forces ne fussent reconstituées, cependant qu'en son absence s'était accrue la puissance de Gil-galad, et lors de la Dernière Alliance contractée contre lui, Sauron fut vaincu et il perdit l'Anneau Unique. Ainsi prit fin le Second Âge.     II LES ROYAUMES EN EXIL   La Lignée du Nord Les héritiers d'Isildur   Arnor. Elendil + S.A. 3441, Isildur+ 2, Valendil 249 (Le quatrième fils d'Isildur, né à Imladris. Ses frères périrent à la Bataille du Champ des Iris), Eldacar 339, Arantar 435, Tarcil 515, Tarondor 602, Valandur + 652, Elendur 777, Elirendur 861.   Arthedain. Amlaith de Fornost (Après Eärendur, les Rois ne prirent plus de noms en langue Grand-elfe) (fils aîné d'Eärendur) 946, Beleg 1029, Mallor 1110, Celepharn 1191, Celebrindor 1272, Malvegil 1349 (Après Malvegil, les Rois qui régnèrent au Fornost revendiquèrent à nouveau la souveraineté sur tout l'Amor, en gage de quoi ils prirent des noms comportant le préfixe ar(a)), Argeleb Ier+ 1356, Arveleg Ier 1409, Araphor 1589, Argeleb III 1670, Arvegil 1743, Arveleg II 1813, Araval 1891, Araphant 1964, Arvedui-le Dernier-Roi 1974. Fin du Royaume du Nord.   Chefs. Aranarth (fils aîné d'Arvedui) 2106, Arahael 2177, Aranuir 2247, Aravir 2319, Aragorn Ier + 2327, Araglas 2455, Arahad Ier 2523, Aragost 2588, Aravorn 2654, Arahad II 2719, Arassuil 2784, Arathorn Ier + 2848, Argonui 2912, Arador + 2930, Arathorn II + 2933, Aragorn II Q.A. 120.     La Lignée du Sud Les Héritiers d'Anarion   Les Rois du Gondor. Elendil, (Isildur et) Anârion + S.A. 3444, Meneldil fils d'Anàrion 158, Cemendur 238, Eârendil 324, Anardil 411, Ostoher 492, Rómendacil Ier (Tarostar) + 541, Turambar 667, Atanatar Ier 748, Siriondil 830. S'ensuivent les quatre « Rois navigateurs. » Tarannon Falastur 913. Il fut le premier Roi sans postérité directe, et lui succéda le fils de son frère Tarciryan. Eirnil Ier + 936, Ciryandil + 1015, Hyarmendacil Ier (Ciryaher) 1149. Gondor est alors au faîte de son pouvoir. Ananatar II Alcarin le « Glorieux » 1226, Narmacil Ier 1294. Il fut le second des Rois sans postérité et lui

« naviguer versl’ouest, horsdevue deleurs propres rivages,oudetenter demettre piedsurlesTerres Immortelles.

Carbien queleur eûtétéallouée unedurée devie qui, aucommencement, étaittrois foisplus longue quecelle desHommes moindres, illeur fallait demeurer decondition mortelle,lesValar n’étant point autorisés àleur retirer leDon desHommes (ouceque plus tardondevait nommer laNoire Fatalité des Hommes) Elros futlepremier RoideNúmenor, connuparlasuite souslenom Grand-elfe deTar-Minyatur.

S’ils jouissaient delongévité, sesdescendants étaientmortels néanmoins.

Lorsqu’ilssefirent puissants, ils contestèrent lechoix deleurs ancêtres, désirantjouirdecette immortalité ausein dumonde vivant,quiétait le destin dévolu auxEldar, etils murmurèrent contrel’Interdit.

Ainsipritfeularébellion, qui,attisée parles enseignements maléfiquesdeSauron, devaitamener lasubmersion deNúmenor etlaruine dumonde ancien, comme ilest relaté dansl ’Akallabêth . Voici lesnoms desRois etdes Reines deNúmenor  : Elros Tar-Minyatur, Vardamir,Tar-Amandil, Tar- Elendil, Tar-Meneldur, Tar-Aldarion,Tar-Ancalimë (premièreSouveraine régnante),Tar-Anârion, Tar-Súrion, Tar-Telperiën (laseconde Reine),Tar-Minastir, Tar-ciryatan,Tar-Atanamir leGrand, Tar-Ancalimon, Tar- Telemmaitë, Tar-Vanimeldë (latroisième Reine),Tar-Alcarin, Tar-Calmacil. Après Calmacil, lesRois assumèrent laroyauté sousunvocable enlangue Númenoréenne (ouadunaîc) : Ar- Adflnakhôr, Ar-Zimrathôn, Ar-Sakalthôr,Ar-Gimilzôr,Ar-Inziladfln.

Inziladflnreconnutleserreurs desRois, ses prédécesseurs, etchangea sonnom enTar-Palantir, le« Clairvoyant ».

Safille aurait dûrégner laquatrième Reine souslenom deTar-Miriel, maisleneveu duRoi usurpa lesceptre etilfut Pharazôn leDoré, dernier Roi des Númenoréens. Sous lerègne deTar-Elendil, lespremiers naviresdesNúmenoréens accostèrentdenouveau enTerre du Milieu.

L’aînée duRoi était unefille, Silmariën.

Sonfilsétait Valandil, lepremier desSeigneurs d’Andûnië, à l’ouest dupays, connus pourl’étroite amitiéquilesliait auxEldar.

Parmi sesdescendants, oncompte Amandil, dernier Seigneur d’Andunië, etson fils, Elendil leGrand. Le sixième Roinelaissa qu’un enfant, unefille.

Elledevint lapremière Reine,carfutpromulguée unerégale qui faisait del’aîné duRoi, homme oufemme, l’héritier dusceptre. Le royaume deNúmenor perdurajusqu’àlafin duSecond Âge,etsans cesse s’accrut enpuissance eten splendeur, etjusqu’à lami-temps decet Âge, lesNúmenoréens sefirent, euxaussi, toujours plussages etplus joyeux.

Lepremier signedel’Ombre quidevait offusquer Númenor, survintsouslerègne deTar-Minastir, onzième Roi.Cefut luiqui manda unepuissante armadaausecours deGil-galad.

Ilaimait lesEldar, maisilles jalousait.

LesNúmenoréens étaientdevenus àl’époque degrands navigateurs, exploranttouteslesmers vers l’Orient, or,voici qu’ils seprirent àdésirer l’Occident, etils languissaient devoguer surleseaux interdites, et plus ilsvivaient danslajoie, pluslancinante étaitleuraspiration àl’immortalité desEldar. En outre, lesRois quisuccédèrent àMinastir sefirent avides derichesse etde pouvoir.

Audébut, les Númenoréens abordaientlaTerre duMilieu enmaîtres eten amis desHommes moindres, opprimésparSauron mais voiciqueleurs ports devinrent desforteresses tenantensujétion devastes portions dulittoral.

Atanamir et ses descendants levaientunlourd tribut, etles navires desNúmenoréens revenaientchargésdebutin. Ce fut Tar-Atanamir quilepremier sedéclara ouvertement contrel’Interdit, affirmantquelavie des Eldar lui revenait deplein droit.

Etl’Ombre s’épaissit etlapensée delamort assombrit lecœur despeuples, etles Númenoréens sescindèrent, d’uncôtésetrouvaient lesRois etceux quiprirent leurparti etqui sedétournèrent des Eldar etdes Valar, etde l’autre, ceuxetils étaient peunombreux quisedirent lesFidèles.

Ceux-làvivaient en majorité àl’ouest dupays. Les Rois etleurs partisans abandonnèrent peuàpeu l’usage deslangues eldarines etvint untemps oùle vingtième Roiassuma lasouveraineté sousunnom deforme Númenoréenne, sefaisait appeler Ar-Adûnakhôr, « Seigneur d’Occident ».

Celaparut defuneste augureauxFidèles carjusqu’alors ilsn’avaient accordécetitre qu’à l’undesValar, ouauRoi Premier-né lui-même.Et,eneffet, Ar-Adûnakhôr semit àpersécuter lesFidèles et à châtier ceuxquiutilisaient ouvertement deslangues elfes,etles Eldar jamais plusnesemontrèrent à Númenor.

Silapuissance etlarichesse desNúmenoréens necessèrent des’accroître, leurlongévité, elleallait s’amenuisant àmesure quegrandissait leurpeur delamort etils perdirent toutejoieenlavie sur terre.

Tar- Palantir s’efforça deremédier aumal, mais troptard, larébellion etlacontestation grondaientdansNúmenor. Lorsqu’il mourut,sonneveu, chefdesrebelles, s’empara dusceptre etdevint leRoi Ar-Pharazôn.

Ar-Pharazônle Doré futleplus glorieux etleplus puissant detous lesRois, etiln’ambitionnait riendemoins quel’empire du Monde.

Etilrésolut d’arracher àSauron leGrand legouvernement delaTerre duMilieu, etfinalement, ilappareilla lui-même avecuneflotte nombreuse etfaisant forcedevoile, pritpied enpays Umbar.

Sipuissants etsplendides étaient lesNúmenoréens quelespropres serviteurs deSauron l’abandonnèrent etSauron fitsasoumission, rendant hommage etsollicitant humblement sonpardon.

Orvoici qu’Ar-Pharazôn, danssonfolorgueil, le ramena prisonnier àNúmenor.

Souspeu,Sauron avaitensorcelé leRoi ets’était rendu maître deson Conseil, et bientôt ilenténébra lescœurs detous lesNúmenoréens, horsceux desquelques Fidèlessubsistants. Et Sauron mentitauRoi, luidéclarant quejouirait d’unevieéternelle celuiquiserendrait maîtredesTerres. »

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