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Indice du coût de la construction pour le troisième trimestre 1975 (immobilier)

Publié le 16/12/2011

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L'indice du coût de la construct'on publié au début du mois de décembre par l'I.N.S.E.E. (Institut national de la statistique et des études économiques) pour le troisième trimestre 1975 s'élève à 357 contre 353 au deuxième trimestre, ce qui correspond à une majoration de 1,1 %. Nous avons rappelé sur le feuillet « La Maison « d'octobre 1975 les 'ndices des quatre trimestres de l'année 1974 et du premier trimestre de 1975, ceci permettant de constater que la hausse de l'indice s'établit à 5,3 % pour les trois premiers trimestres de 1975 alors qu'elle était de 15 % pour les trois premiers trimestres de 1974. Le rythme de croissance annuelle pour 1975 est de 10,9 % contre 21 % en 1974 (pourcentages établis par le ministère des Finances).

« - d'autre part entre les résidences principales et les résidences secondaires.

Le recensement de l'Institut national de la statistique et des études économiques a dé­ composé ainsi le parc des logements du territoire français : 15 770 000 résidences principales, dont 11150 000 dans l'habitat ancien, et 3 620 000 dans l'habitat récent; 1 250 000 résidences secondaires, dont 910 000 dans l'habitat ancien, et 340 000 dans l'habitat récent.

- Les 11150 000 logements anciens corres­ pondent à environ 71 % du parc des logements français.

Mais il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit d'un pourcentage moyen variant notam­ ment avec les catégories de communes.

En effet, ce pourcentage est nettement plus élevé dans les communes rurales, 87 % des logements étant constitués par des habitations construites avant 1948.

Le pourcentage décroît alors au fur et 1à mesure que la taille des communes augmente, se situant à 60 % dans les villes de 20 000 à 200 000 habitants.

- II faut bien reconnaître que le parc des logements anciens du territoire français est très âgé puisqu.e sur ces 11 150 000 logements : 72 % ont été construits avant la guerre de 1914, et seulement 28 % entre 1914 et 1948.

- Dans l'ensemble des résidences principales de l'habitat ancien, les maisons individuelles représentent 56 % et les logements collect'fs 44 ·%.

Pour ce qui est des résidences secondaires, ce sont en majorité des maisons indi•viduelles dont l'équipement en chauffage central est plus faible que dans les résidences principales.

- II faut en effet savoir que 78 % des loge­ ments anciens ne sont pas équipés en chauffage central, mais dotés d'appare'ls de chauffage in­ dépendant : poêles et radiateurs.

54 '% de ces logements ne disposent pas de salle de bains (ni baignoire ni douche), et 46 % n'ont pas de W.C.

intérieur.

En conclusion, il apparaît que pour une part importante le marché des logements est à mo­ derniser, la majorité de ceux-ci ayant été cons­ truits _avant 1914 et se trouvant encore peu équ',pés en moyens de chauffage modernes et en installations sanitaires.

Les français mangent de moins en moins de pain mais de plus e.n plus de bœuf L'O.N.I.C.

(Office national interprofessionnel des céréales) a entrepris une enquête compara­ tive sur la consommation de pain en France, enquête dont il a révélé les résultats dans le courant du mois d'octobre.

- La consommation journal'ère moyenne du pain en France a été de : 182 gr par habitant en 1974, 186 gr par habitant en 1973, 282 gr par habitant en 1958, ce qui montre que la consommation du pain est en baisse progressive importante, et que si l'on compare cette consommation à celle de l'année 1900, soit 450 gr par habitant et par jour on constate qu'elle ne représente plus qu'un Üers de ce qu'elle était il y a soixante quinze ans.

- Alors qu'en 1970, on a utilisé 2 819 tonnes de farine pour la consommation du pain, quatre ans après, en 1974, il n'en a été utilisé que 2 683 tonnes.

- C'est dans les régions à prédominance ru­ rale que la consommation du pain reste la plus forte : 260 gr par habitant et par jour dans le Gard, 243 gr dans le Tarn-et-Garonne...

etc., alors que cette consommation est très nettement plus faible dans les départements à prédomi­ nance u11ba'ne, par exemple : 134 gr dans les Hauts-de-Seine, 142 gr dans l'Essonne, 148 gr dans le Val-de-Marne.

- La fabrication des autres denrées à bas.e de blé tendre pour la consommation humaine : pâtisserie, biscotterie...

etc., a également ten­ dance à diminuer.

La viande de bœuf occupe la première place dans les achats des ménages Le F.O.R.M.A.

(Fonds d'orientation et de ré­ gularisation des marehés agricoles) a fait con­ naître au mois de décembre les résultats de son enquête sur l'importance par catégories d'ani­ maux, de la consommation de la viande en France.

C'est, pour la période allant de juillet 1974 à septembre 1975, la viande de bœuf qui occupe la première place dans les achats des ménages, représentant 37 % en quantité et 42 % en va­ leur des achats de viandes.

On note également, d'une année sur l'autre, une progression sensible du niveau général de la consommation, ce niveau se trouvant au troisième trimestre 1975 supérieur de 10 % à celui du troisième trimestre de l'année 1974.

La progression se révèle particulièrement nette pour le bœuf et le cheval.

Mangerons-nous du • beefalo ,.

? La société Euro Pacifie LTD (Etats-Unis) a présenté au mois d'octobre en Europe, et se pro­ pose de l'introduire sur notre continent, une viande appelée « heefalo » obtenue d'un animal né du cro'sement d'un bison sauvage d'Amé­ rique du Nord et d'un bovidé domestique.

Se­ lon la firme américaine, la croissance du « Bee­ falo » est rapide : poids d'abattage à 455 kg en dix mois environ tandis qu'il faut compter 16 à 24 mois pour le bétail courant nourri aux céréales et 30 à 40 mo's pour celui nourri en pâturage.

La viande est riche en protéines : 20 à 22 % contre 10 à 12 % dans la viande de bétail normal et contient peu de graisse : entre 5 et 10 % contre 25 et 30 % pour le bétail habituel.. »

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