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l'an, pour une chère défunte.

Publié le 30/10/2013

Extrait du document

l'an, pour une chère défunte. Je ne crois plus en Dieu et ne veux pas de messe ; je ne crois qu'en toi, je n'aime que toi et ne veux survivre qu'en toi... Oh ! rien qu'un jour dans l'année et tout à fait, tout à fait silencieusement, comme j'ai vécu à côté de toi... Je t'en prie, fais-le, ô mon bien-aimé... C'est la première prière que je t'adresse, c'est aussi la dernière... Je te remercie... je t'aime... je t'aime... adieu...   Ses mains tremblantes lâchèrent la lettre. Puis il réfléchit longuement. Confusément montait en lui un mince souvenir d'une enfant du voisinage et d'une jeune fille, d'une femme rencontrée dans une boîte de nuit, mais ce souvenir restait vague et indistinct, comme une pierre qui brille et qui tremble au fond de l'eau, sans contours précis. Des ombres s'avançaient et reculaient, sans jamais constituer une image nette. Il remuait de tendres souvenirs, et pourtant il ne se souvenait pas. Il lui semblait avoir rêvé de toutes ces figures, rêvé souvent et profondément, mais seulement rêvé. Son regard tomba alors sur le vase bleu qui se trouvait devant lui sur son bureau. Il était vide, vide pour la remière fois au jour de son anniversaire. Il eut un tressaillement de frayeur. Ce fut pour lui comme si, soudain, une porte invisible s'était ouverte et qu'un courant d'air glacé, sorti de l'autre monde, eût pénétré dans la uiétude de sa chambre. Il sentit que quelqu'un venait de mourir ; il sentit qu'il y avait eu là un immortel mour : au plus profond de son âme, quelque chose s'épanouit, et il eut pour l'amante invisible une pensée aussi immatérielle et aussi passionnée que pour une musique lointaine. LA RUELLE AU CLAIR DE LUNE {26} Le navire, retardé par la tempête, n'avait pu aborder que très tard le soir, dans le petit port français, et le train de nuit pour l'Allemagne était manqué. Il me fallait donc rester au dépourvu une journée à attendre en un ieu étranger, passer une soirée sans autre attraction que la musique sentimentale et mélancolique d'un caféoncert du faubourg, ou encore la conversation monotone avec des compagnons de voyage tout à fait fortuits. 'atmosphère de la petite salle à manger de l'hôtel, grasse d'huile et opaque de fumée, me parut intolérable, et sa rasse grise m'était d'autant plus sensible que mes lèvres gardaient encore la fraîcheur salée du pur souffle arin. Je sortis donc, suivant au hasard la large rue éclairée, jusqu'à une place où jouait une musique unicipale, puis plus loin je trouvai le flot nonchalant des promeneurs qui déferlait sans cesse. D'abord, cela me it du bien d'être ainsi roulé machinalement dans le courant de ces hommes au costume provincial et qui 'étaient indifférents ; mais bientôt je fus excédé de voir auprès de moi ce passage continuel d'étrangers, avec eurs éclats de rire sans cause, leurs yeux qui me dévisageaient d'un air étonné, bizarre ou ricaneur ; excédé de es contacts qui, sans qu'il y paraisse, me poussaient toujours plus loin, de ces mille petites lumières et de ce iétinement continuel de la foule. La traversée avait été mouvementée, et dans mon sang bouillonnait encore omme un sentiment d'étourdissement et de douce ivresse : je sentais toujours sous mes pieds le glissement et le alancement du navire ; le sol me semblait remuer comme une poitrine qui respire, et la rue avait l'air de vouloir 'élever jusqu'au ciel. Tout à coup, je fus pris de vertige devant ce bruit et ce tourbillonnement, et pour m'en réserver j'obliquai, sans regarder son nom, dans une rue latérale, puis dans une rue plus petite où mourait peu peu ce tumulte insensé : ensuite je continuai sans but mon chemin dans le labyrinthe de ces ruelles se amifiant comme des veines et qui devenaient toujours plus sombres à mesure que je m'éloignais de la place rincipale. Les grands arcs des lampes électriques, ces lunes des vastes boulevards, ne flambaient plus ici, et auessus du maigre éclairage, on commençait enfin à apercevoir de nouveau les étoiles et un ciel noir, nuageux. Je devais être près du port, dans le quartier des matelots ; je le sentais à cette odeur de poisson pourri, à cette xhalaison douceâtre de varech et de pourriture qu'ont les algues portées sur le rivage par le flux, à cette senteur articulière de parfums corrompus et de chambres sans aération qui règne lourdement dans ces coins, jusqu'à ce ue vienne y souffler la grande tempête. Cette obscurité incertaine m'était agréable ainsi que cette solitude nattendue ; je ralentis mon pas, observant maintenant une ruelle après l'autre, chacune différente de sa oisine : ici le calme, ici la galanterie, mais toutes obscures, et avec un bruit assourdi de musique et de voix, qui manait de l'invisible, du sein de leurs caves, si secrètement qu'on devinait à peine la source souterraine d'où il enait. Car toutes ces maisons étaient fermées, et seule y clignotait une lumière rouge ou jaune. J'aimais ces ruelles des villes étrangères, ce marché impur de toutes les passions, cet entassement clandestin e toutes les séductions pour les matelots qui, excédés de leurs nuits solitaires sur les mers lointaines et érilleuses, entrent ici pour une nuit, satisfaire dans une heure la sensualité multiple de leurs rêves. Il faut u'elles se cachent quelque part dans un bas-fond de la grande ville, ces petites ruelles, parce qu'elles disent avec ant d'effronterie et d'insistance ce que les maisons claires aux vitres étincelantes, où habitent les gens du onde, cachent sous mille masques. Ici, la musique retentit et attire dans de petites pièces ; les inématographes, avec leurs affiches violentes, promettent des splendeurs inouïes ; de petites lanternes carrées e dérobent sous les portes et, comme par signes, avec un salut confidentiel, vous adressent une invite très ette ; par l'entrebâillement d'une porte, brille la chair nue sous des chiffons dorés. Dans les cafés braillent les oix des ivrognes et monte le tapage des querelles entre joueurs. Les matelots ricanent quand ils se rencontrent n ce lieu ; leurs regards mornes s'animent d'une foule de promesses, car ici, tout se trouve : les femmes et le jeu, 'ivresse et le spectacle, l'aventure, grande ou sordide. Mais tout cela est dans l'ombre ; tout cela est renfermé ecrètement derrière les volets des fenêtres hypocritement baissés ; tout cela ne se passe qu'à l'intérieur, et cette pparente réserve est doublement excitante par la séduction du mystère et de la facilité d'accès. Ces rues sont les êmes à Hambourg qu'à Colombo {27} et à la Havane ; elles sont les mêmes partout, comme le sont aussi les grandes avenues du luxe, car les sommets ou les bas-fonds de la vie ont partout la même forme ; ces rues inciviles, émouvantes par ce qu'elles révèlent et attirantes par ce qu'elles cachent, sont les derniers restes fantastiques d'un monde aux sens déréglés, ù les instincts se déchaînent encore brutalement et sans frein, une forêt sombre de passions, un hallier plein de êtes sauvages. Le rêve peut s'y donner carrière. C'est dans une de ces rues-là que je me sentis tout à coup prisonnier. J'avais suivi au hasard un groupe de uirassiers dont, les sabres traînants cliquetaient sur le pavé raboteux. Dans un bar, des femmes les appelèrent ; lles riaient et leur criaient de grosses plaisanteries ; l'un d'eux frappa à la fenêtre, ensuite une voix vomit uelque part des injures, et ils continuèrent ; les rires devinrent lointains, et bientôt je ne les entendis plus. La ue était de nouveau muette ; quelques fenêtres clignotaient vaguement dans l'éclat voilé d'une lune blafarde. Je 'arrêtai et j'aspirai en moi ce silence qui me paraissait étrange, parce que derrière bourdonnait comme un ystère de voluptés et de dangers. Je sentais clairement que cette solitude était mensongère et que, sous les troubles vapeurs de cette ruelle, couvait confusément le feu de la corruption du monde. Mais je restai là, immobile, tendant l'oreille dans le silence. Je n'avais plus conscience de cette ville ni de cette ruelle ; ni de son nom ni du mien ; je sentais seulement que j'étais ici étranger, merveilleusement perdu dans l'inconnu, qu'il n'y avait en moi aucune intention, aucune mission ni aucune relation avec cet entourage, et cependant, je sentais toute cette vie obscure autour de moi, avec autant de plénitude que le sang qui coulait sous mon propre épiderme ; j'éprouvais seulement ce sentiment que rien de ce qui se passait là n'était fait pour moi, et que cependant, tout m'appartenait, ce béatifique sentiment de vivre la vie la plus profonde et la plus vraie au milieu de choses étrangères, ce sentiment qui fait partie des sources les plus vivaces de mon être intérieur et qui, dans l'inconnu, me saisit toujours comme une volupté. Voici que, soudain, tandis que j'étais là aux écoutes, dans la rue déserte, comme dans l'attente d'un événement inéluctable qui me tirât de cet état somnambulique de contemplation dans le vide, j'entendis retentir quelque part, voilé, assourdi par l'éloignement ou par un mur, un chant allemand, cette ronde toute simple du Freischütz {28}  : « Belle, verte couronne de jeunes filles «. C'était une voix de femme qui le chantait, très mal, il est vrai, mais c'était encore une mélodie allemande, quelques mots d'allemand dans ce coin étranger du monde, et c'est pourquoi je trouvais que ce chant avait un accent singulièrement fraternel. N'importe d'où il venait, c'était pour moi un salut, la première parole qui, depuis des semaines, m'annonçât mon pays. Qui, me demandai-je, parle ici ma langue ? Quelle personne se sent poussée par un souvenir intérieur à faire résonner hors de son coeur, dans ette rue perdue et dépravée, ce pauvre chant ? Je cherchai à découvrir d'où venait la voix, fouillant l'une après 'autre les maisons qui étaient là plongées dans un demi-sommeil, avec leurs fenêtres aux volets fermés, mais errière lesquels perfidement clignotait une lumière, et parfois s'agitait le signe de quelque main. À l'extérieur taient placardées des inscriptions criardes, des affiches tapageuses, et les mots « ale, whisky, bière « ndiquaient ici un bar interlope ; mais tout était fermé, repoussant et invitant à la fois le passant. Et toujours, andis qu'au loin résonnaient quelques pas, la voix s'élevait de nouveau, cette voix qui maintenant lançait plus onore le trille du refrain et qui, sans cesse, se rapprochait : déjà je repérais la maison. J'hésitai un moment, puis e m'avançai vers la porte, à l'intérieur, que masquait un rideau blanc. Mais, comme je me courbais résolument our y pénétrer, je vis soudain surgir quelque chose de vivant dans l'ombre du couloir ; une silhouette, anifestement, était là aux aguets, collée contre la vitre, et tressaillit d'effroi ; le visage, que baignait la rougeur e la lanterne suspendue au-dessus de lui, était néanmoins blême de peur ; un homme me dévisagea fixement vec les yeux grands ouverts ; il murmura une sorte d'excuse, et il disparut dans la pénombre de la rue. Cette açon de saluer était étrange. Je le suivis des yeux : disparaissant dans la ruelle, son ombre se distingua encore n peu, confusément. À l'intérieur résonnait toujours la même voix, plus limpide même, à ce qu'il me parut. Cela 'attirait ; je poussai le loquet et j'entrai rapidement. Le dernier mot du chant tomba dans le silence, comme coupé par un couteau. Et je sentis, effrayé, un vide evant moi, le mutisme et l'hostilité, comme si j'avais brisé quelque chose. Peu à peu, cependant, mon regard istingua les contours de la salle qui était presque vide : un comptoir et une table, le tout n'étant manifestement ue l'antichambre d'autres pièces situées derrière et qui, avec leurs portes entrebâillées, la lueur voilée de leurs ampes et leurs vastes lits tout prêts révélaient aussitôt leur véritable destination. Au premier plan, s'appuyant u coude sur la table, une fille, maquillée et fatiguée ; derrière, au comptoir, la patronne, corpulente et d'un gris ale, avec une autre fille, qui n'était pas laide. Mon salut tomba lourdement au milieu, et ce n'est que ardivement qu'un écho ennuyé lui répondit. J'étais mal à l'aise d'être ainsi venu dans cette solitude, dans un ilence si tendu et si morne, et volontiers je serais sorti tout de suite ; mais dans mon embarras, je ne trouvai ucun prétexte, et ainsi je pris place avec résignation à la première table. La fille, se rappelant maintenant son evoir, me demanda ce que je désirais boire et, à la dureté de son français, je reconnus aussitôt que c'était une llemande. Je commandai un verre de bière ; elle alla le chercher et revint avec cette démarche veule qui rahissait l'indifférence, plus encore que la sécheresse de ses yeux paresseusement endormis sous leurs aupières, comme des lumières en train de s'éteindre. Tout machinalement, elle plaça, selon l'usage de ces ndroits, à côté du mien, un second verre pour elle. Lorsqu'elle but à ma santé, son regard vide passa sur moi ; insi je pus la contempler. Son visage était à vrai dire encore beau et de traits réguliers, mais, comme par une assitude intérieure, il était devenu vulgaire et semblable à un masque : aucun ressort, les paupières pesantes et a chevelure relâchée ; les joues, tachées par les fards de mauvaise qualité, flasques, commençaient déjà à 'affaisser, et elles tombaient en larges plis jusqu'à la bouche. La robe aussi était mise avec négligence ; la voix

« LA RUELLE AUCLAIR DELUNE {26} Le navire, retardé parlatempête, n’avaitpuaborder quetrès tard lesoir, dans lepetit portfrançais, etle train denuit pour l’Allemagne étaitmanqué.

Ilme fallait doncrester audépourvu unejournée àattendre enun lieu étranger, passerunesoirée sansautre attraction quelamusique sentimentale etmélancolique d’uncafé- concert dufaubourg, ouencore laconversation monotoneavecdescompagnons devoyage toutàfait fortuits. L’atmosphère delapetite salleàmanger del’hôtel, grassed’huile etopaque defumée, meparut intolérable, etsa crasse grisem’était d’autant plussensible quemes lèvres gardaient encorelafraîcheur saléedupur souffle marin.

Jesortis donc,suivant auhasard lalarge rueéclairée, jusqu’àuneplace oùjouait unemusique municipale, puisplusloinjetrouvai leflot nonchalant despromeneurs quidéferlait sanscesse.

D’abord, celame fit du bien d’être ainsiroulé machinalement danslecourant deces hommes aucostume provincial etqui m’étaient indifférents ; maisbientôt jefus excédé devoir auprès demoi cepassage continuel d’étrangers, avec leurs éclats derire sans cause, leursyeuxquimedévisageaient d’unairétonné, bizarreouricaneur ; excédéde ces contacts qui,sans qu’ilyparaisse, mepoussaient toujoursplusloin, deces mille petites lumières etde ce piétinement continueldelafoule.

Latraversée avaitétémouvementée, etdans monsang bouillonnait encore comme unsentiment d’étourdissement etde douce ivresse : jesentais toujours sousmespieds leglissement etle balancement dunavire ; lesol me semblait remuercommeunepoitrine quirespire, etlarue avait l’airdevouloir s’élever jusqu’au ciel.Tout àcoup, jefus pris devertige devantcebruit etce tourbillonnement, etpour m’en préserver j’obliquai, sansregarder sonnom, dansuneruelatérale, puisdans unerueplus petite oùmourait peu à peu cetumulte insensé : ensuitejecontinuai sansbutmon chemin danslelabyrinthe deces ruelles se ramifiant commedesveines etqui devenaient toujoursplussombres àmesure quejem’éloignais delaplace principale.

Lesgrands arcsdeslampes électriques, ceslunes desvastes boulevards, neflambaient plusici,etau- dessus dumaigre éclairage, oncommençait enfinàapercevoir denouveau lesétoiles etun ciel noir, nuageux. Je devais êtreprès duport, danslequartier desmatelots ; jelesentais àcette odeur depoisson pourri,àcette exhalaison douceâtredevarech etde pourriture qu’ontlesalgues portées surlerivage parleflux, àcette senteur particulière deparfums corrompus etde chambres sansaération quirègne lourdement danscescoins, jusqu’à ce que vienne ysouffler lagrande tempête.

Cetteobscurité incertaine m’étaitagréable ainsiquecette solitude inattendue ; jeralentis monpas,observant maintenant uneruelle aprèsl’autre, chacune différente desa voisine : icilecalme, icilagalanterie, maistoutes obscures, etavec unbruit assourdi demusique etde voix, qui émanait del’invisible, dusein deleurs caves, sisecrètement qu’ondevinait àpeine lasource souterraine d’oùil venait.

Cartoutes cesmaisons étaientfermées, etseule yclignotait unelumière rougeoujaune. J’aimais cesruelles desvilles étrangères, cemarché impurdetoutes lespassions, cetentassement clandestin de toutes lesséductions pourlesmatelots qui,excédés deleurs nuits solitaires surlesmers lointaines et périlleuses, entrenticipour unenuit, satisfaire dansuneheure lasensualité multipledeleurs rêves.

Ilfaut qu’elles secachent quelque partdans unbas-fond delagrande ville,cespetites ruelles, parcequ’elles disentavec tant d’effronterie etd’insistance ceque lesmaisons clairesauxvitres étincelantes, oùhabitent lesgens du monde, cachent sousmille masques.

Ici,lamusique retentitetattire dansdepetites pièces ; les cinématographes, avecleurs affiches violentes, promettent dessplendeurs inouïes ;depetites lanternes carrées se dérobent souslesportes et,comme parsignes, avecunsalut confidentiel, vousadressent uneinvite très nette ; parl’entrebâillement d’uneporte, brillelachair nuesous deschiffons dorés.Danslescafés braillent les voix desivrognes etmonte letapage desquerelles entrejoueurs.

Lesmatelots ricanentquandilsserencontrent en celieu ; leursregards mornes s’animent d’unefouledepromesses, carici,tout setrouve : lesfemmes etlejeu, l’ivresse etlespectacle, l’aventure, grandeousordide.

Maistoutcelaestdans l’ombre ; toutcelaestrenfermé secrètement derrièrelesvolets desfenêtres hypocritement baissés ;toutcelanesepasse qu’àl’intérieur, etcette apparente réserveestdoublement excitanteparlaséduction dumystère etde lafacilité d’accès.

Cesrues sont les mêmes àHambourg qu’àColombo{27} et àla Havane ; ellessontlesmêmes partout, commelesont aussi lesgrandes avenues duluxe, carles sommets oules bas-fonds delavie ont partout lamême forme ; cesrues inciviles, émouvantes parcequ’elles révèlent etattirantes parcequ’elles cachent, sontlesderniers restesfantastiques d’unmonde auxsens déréglés, où les instincts sedéchaînent encorebrutalement etsans frein, uneforêt sombre depassions, unhallier pleinde bêtes sauvages.

Lerêve peut s’ydonner carrière.. »

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