Le classicisme et le romantisme ne sont pas opposés, mais complémentaires.
Publié le 19/03/2011
Extrait du document
Matière. — On oppose souvent classicisme et romantique. Mais ne sommes-nous pas fondés aujourd'hui à considérer comme complémentaires et comme également nécessaires les enseignements des deux écoles ? N'est-il pas vrai que les écrivains classiques nous donnent le goût de l'équilibre, de l'exactitude et de la raison, tandis que les écrivains romantiques exaltent particulièrement en nous la sensibilité, l'imagination et l'enthousiasme ? Vous répondrez à ces questions en montrant, avec des exemples, ce que vous pensez devoir, en ce sens, aux uns et aux autres.
Liens utiles
- Expliquer cette définition de Brunetière : Le Romantisme n'est pas n'importe quelle révolution, mais une révolution pour remettre en honneur tout ce que le classicisme avait, sinon dogmatiquement condamné, du moins effectivement rejeté.
- Vous connaissez les critiques dont le Romantisme a été l'objet. Vous essaierez de faire une « Apologie pour le Romantisme », en montrant qu'il a été une réaction légitime contre le néo-classicisme et un mouvement bien français et bien humain.
- Le Préromantisme par Denis Saurat Université de Londres Le passage du classicisme au romantisme occupe tout un siècle, le XVIIIe.
- Jean Auguste Dominique Ingres par René Huyghe Professeur au Collège de France Si Delacroix passe pour le chef du romantisme français au XIXe siècle, Ingres est considéré comme celui du classicisme.
- Bergson, dans un article publié en 1923, estime la France "prénétrée de classicisme, d'un classicisme qui a fait la netteté de son romantisme". Vous semble-t-il que la littérature française ait en effet toujours préservé l'essentiel de l'apport classique ?