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Le prix Nobel de médecine et de physiologie attribué à trois spécialistes du comportement animal

Publié le 06/12/2011

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Le 11 octobre, le prix Nobel de médecine et de physiologie a été attribué à trois spécialistes du comportement animal : un Néerlandais : Nikolas TINBERGEN, et deux Autrichiens : Konrad LORENZ et KARL VoN FRISCH. On peut s'étonner que ce prix n'ait pas comme à l'accoutumée récompensé des travaux de biologie ou de pharmacologie. Seul Konrad Lorenz est médecin les deux autres étant zoologistes, et tous 'trois sont mondialement connus pour leurs travaux sur le comportement animal. Le prix Nobel qui vient de leur être attribué confirme l'intérêt de leurs recherches, qui, bien qu'elles n'aient pour objet que des animaux, vertébrés ou invertébrés, ont des applications non négligeables sur l'étude du développement du cerveau de l'homme ainsi que sur l'étude de son comportement.

« d'un type assez particulier, puisqu'il est des­ tiné aux entomologistes amateurs.

Situé à côté du centre de recherches de l'I.N.

R.A.

(Institut National de la Recherche Agro­ nomique), sur un terrain appartenant à cet organisme, ce bâtiment est le siège de l'O.P.I.E.

(Office pour l'Information Entomologique).

Il occupe une superficie de 600 m2, et comprend des salles de conférence, une bibliothèque, ainsi que des salles d'exposition où les visiteurs pourront prendre connaissance des derniers travaux entomologiques effectués par les cher­ cheurs de l'I.N.R.A.; des dioramas et des projec­ tions y seront également présentés.

Cette réalisation a pour but d'introduire les entomologistes amateurs auprès des chercheurs spécialisés.

Une telle initiative n'est pas gratuite, car on espère beaucoup de l'apport des non spécialistes à l'étude des insectes, et cela se comprend parfaitement à un moment où les effectifs des chercheurs sont tout à fait insuf­ fisants pour sauver les espèces menacées ou promouvoir la lutte biologique, alors que l'éco­ logie est devenue une science à la mode.

On espère aussi réussir à éviter la coupure que l'on observe trop souvent entre le monde des scientifiques et celui des amateurs.

Ces derniers en retireront des avantages incontestables grâce en particulier au matériel de laboratoire et à la bibliothèque; leurs relations avec les chercheurs de l'I.N.R.A.

leur permettront d'éviter un cer­ tain nombre d'écueil qui pourraient rebuter les débutants, et surtout leur fourniront la pos­ sibilité d'orienter utilement leurs recherches.

Deux grands Pandas au jardin zoologique de Vincennes Le 8 décembre, deux voyageurs bien singuliers ont pris place à bord d'un avion Boeing de la compagnie Air-France, sur la ligne Pékin-Paris : il s'agissait de deux animaux à la fourrure épais­ se, ressemblant à des ours en peluche, des grands Pandas.

Le grand Panda (Ailuropus melanoleucus) est très proche de l'ours par beaucoup de carac­ tères.

On le classe dans la famille des procyo­ nidés, quoique certains auteurs pensent que sa place serait plutôt parmi les ursidés.

Il a la taille et la démarche d'un ourson.

La longueur de son corps est à l'âge adulte d'en­ viron 1,50 mètre, pour un poids variant entre 70 et 160 kg.

Il est pourvu d'une queue courte mesurant au maximum 12,50 cm.

Sa tête est assez volumineuse par rapport au reste du corps.

Dans l'ensemble, sa fourrure épaisse est de couleur blanche, mais on note cependant un certain nombre de parties noires : les oreilles, un cercle autour de chacun des yeux, les pattes, ainsi qu'un corselet.

Les grands Pandas ne se trouvent pratique­ ment plus qu'en Chine occidentale, dans les forêts de bambou des provinces du Se-Tchouan et du Si-Kang, à une altitude comprise entre 1 500 et 3 000 mètres.

S'ils sont connus depuis très longtemps des chinois, ce n'est qu'en 1869 qu'un missionnaire français : le père David, les redécouvre et les décrit comme des ours.

Le grand Panda a été pris comme emblème par le Fonds mondial pour la nature (W.W.F.).

Il figure sur la liste des espèces en voie de disparition.

Cette décision est seulement basée sur le fait que l'aire d'habitat de ces animaux est très réduite, car on ignore leur nombre, et il ne semble pas que celui-ci aille en diminuant.

Actuellement, leur commercialisation est inter­ dite par la République populaire de Chine, et les grands Pandas sont protégés.

Seul le gou­ vernement se réserve le droit de les offrir à d'autres pays et cela très rarement.

La reproduction de ces animaux est très dif­ ficile à obtenir en captivité.

On ignore totale­ ment comment elle se déroule dans la nature.

La première naissance a été observée à la fin de 1963, au zoo de Pékin : la femelle donne naissance à un seul jeune après une gestation d'environ 140 jours.

Les grands Pandas sont souvent considérés comme exclusivement herbivores.

En réalité, il leur arrive de manger quelques rats ou ser­ pents.

En général, ils se nourrissent essentielle­ ment de pousses, tiges et feuilles de bambous, et cela durant plusieurs heures de la journée.

Les deux nouveaux pensionnaires du zoo de Vincennes sont très jeunes : le mâle est âgé de 13 mois et la femelle de 14 mois.

On peut espérer qu'ils s'acclimateront facilement et que dans quelques années, puisque la maturité sexuelle n'est atteinte qu'entre 4 et 10 ans, nous pourrons enregistrer des naissances, tout comme en Chine.

Inauguration du nouveau refuge de la Société Protectrice des animaux Le 6 novembre a eu lieu l'inauguration du nouveau refuge de la S.P.A.

à Gennevilliers (Hauts-de-Seine).

Il porte le nom de refuge Grammont en hommage au fondateur de la Société Protectrice des Animaux : le général de Grammont.

Ce refuge situé dans la banlieue parisienne pourra accueillir chaque année environ 15 000 animaux abandonnés ou seulement perdus.

Sa superficie est le triple de celle de l'ancien re­ fuge (7 200 mètres carrés au lieu de 2 400); il comprend des box pour 300 chiens, une « chat­ terie », ainsi qu'une infirmerie avec salle de soins, mais également, pour les cas les plus graves, une salle d'opération et une de radio­ graphie.

L'ensemble est complété par des bâti­ ments administratifs, avec les salles d'abandon et d'adoption.

A l'intérieur du refuge, les animaux sont séparés : ceux qui mordent, ceux qui sont im­ médiatement adoptables, et ceux qui doivent subir une quarantaine.

On peut déjà prévoir que, malgré ses dimensions, ce refuge ne sera pas assez spacieux pour recevoir tous les chiens et les chats à la recherche d'un maître.

En effet, la moitié seulement des animaux recueillis par la S.P.A.

sont adoptés et chaque année plu­ sieurs milliers d'animaux doivent être sacrifiés.. »

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