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Le Salon des Orchidées

Publié le 06/12/2011

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C'est dans la grande serre du jardin des Plantes du Muséum d'Histoire naturelle de Paris que s'est tenu du 22 février au 4 mars le Salon des Orchidées. Le précédent salon consacré à ces fleurs avait eu lieu au même endroit en février 1967. Cette exposition, organisée par la Société française d'orchidophilie et le Muséum d'Histoire naturelle réunissait un nombre important de fleurs aux couleurs les plus variées, et le plus souvent d'une grande beauté.

« ne donnent pas de fleurs.

Des recherches préci­ ses ont notamment permis de constater que durant la période qui précède le froid hivernal, les bourgeons sensibles contiennent une plus grande quantité d'acide nucléique et d'hormones de croissance, dont l'acide gibbérellique.

Si on soumet ces plantes à une température de trois degrés pendant un an, tous les bourgeons fleurissent; par contre, si on les laisse pendant plusieurs années (10 ans ou plus) à une tem­ pérature de 25°, aucune floraison n'est obtenue.

On a pu déduire que le froid a une action double, d'une part une stimulation de la synthèse des acides nucléiques, et d'autre part celle des hormones de croissance (acide gibbé­ rellique).

Des recherches ont permis d'obtenir la flo­ raison de tous les bourgeons de Geum urbanum sans intervention du froid, seulement en sou­ mettant la plante à un éclairement intense avec apport d'une nourriture équilibrée et d'acide gibbérellique.

Les résultats obtenus sur cette benoîte ont été appliqués à diverses plantes appartenant aux familles des Rosacées, Dipsacacées et Orchidées.

Parmi les Orchidées, dont la floraison rapide et abondante présente un grand intérêt com­ mercial, les travaux ont porté sur Odontia, ori­ ginaire d'Amérique tropicale, et Phalenopsis (Australie, Philippines et Java).

Ces Orchidées ont une vie végétative très longue, 3 ou 4 ans pour Odontia et 5 à 7 ans pour Phalenopsis; leur floraison ne porte ensuite que sur un cer­ tain nombre de bourgeons latéraux.

L'apport d'une nourriture équilibrée et un éclairement intense ont permis d'obtenir une floraison de tous les bourgeons, et ceci dans un temps beau­ coup plus rapide.

La protection du saumon La protection du saumon fait l'objet d'im­ portantes mesures en préparation, selon un do­ cument publié par le ministère de la Protection de la nature et de l'environnement en même temps que l'arrêté reportant au 15 février l'ouverture de la pêche de ce poisson.

Le sau­ mon était autrefois très abondant dans les ri­ vières françaises, trop peut-être puisque l'usage interdisait, paraît-il, d'en faire manger aux domestiques plus de deux fois par semaine.

Les choses ont bien changé, et actuellement leur nombre a considérablement diminué.

Le sau­ mon qui est commercialisé est importé, prin­ cipalement du Canada et d'Ecosse.

Il est prévu de limiter, d'une part le nombre de jours de pêche, d'autre part le nombre de prises par pêcheur et par saison.

Le développe­ ment de la salmoniculture, dont les résultats sont déjà probants, est également envisagé.

Enfin, il est prévu d'aménager des frayères ainsi que des passages permettant aux saumons de franchir les barrages.

Un arrêté publié au Journal Officiel du 10 février 1974 prolonge la période d'interdic­ tion de pêche du saumon bécard ou saumon de descente jusqu'au 31 mai inclus.

D'autre part, un décret paru au Journal Offi­ ciel du 19 février modifie les périodes d'in­ terdiction de la pêche dans les rivières dites de première catégorie, c'est-à-dire celles où les salmonidés sont les plus abondanfs, par oppo­ sition à celles dites de deuxième catégorie, où les poissons « blancs » dominent.

Ces dates varient de septembre-octobre à février-mars, selon les départements.

Ce même décret fixe également les tailles minima des captures auto­ risées pour un certain nombre de poissons, les lamproies et les écrevisses.

Ces tailles sont les mêmes que les années précédentes (50 cm pour le saumon).

Les loups en voie de disparition en Pologne Jusqu'à présent, on pensait que les loups étaient encore très nombreux dans les vastes forêts polonaises.

Or, il semblerait qu'il n'en est rien, et cette espèce serait en voie de dis­ parition totale en Pologne.

Un journal publié à Varsovie : l'Express Wieczorny, signale avec chiffres à l'appui la diminution progressive et importante des loups dans les diverses contrées où autrefois ils étaient considérés comme trop abondants.

Autrefois, les loups occupaient de vastes ter­ ritoires où ils se multipliaient librement et se nourrissaient de leur chasse.

Leur mauvaise réputation, qui se justifiait lorsque leur nom­ bre était considérable, est actuellement le plus souvent surfaite.

La crainte du loup a de tout temps stimulé les chasseurs; les fusils, les poi­ sons et les pièges ne suffisant plus, on l'a même pourchassé en hélicoptère .

Jusqu'à ce jour, le nombre des loups sem­ blait encore important en Russie, en Yougoslavie et en Pologne.

Or, dans ce dernier pays, une chasse certainement trop importante a été pra­ tiquée, surtout depuis 1955, année où une prime à l'abattage de ces animaux a été créée.

L'Express Wieczorny cite le chiffre de 1 700 loups tués de 1945 à 1960, dont 421 au cours de la seule année 1956.

Il semble qu'actuelle­ ment, le nombre de loups survivant dans les grandes forêts polonaises soit d'environ 150.

Il faut espérer que ce cri d'alarme sera en­ tendu par les autorités polonaises et que l'es­ pèce sera protégée avant sa disparition totale.

Quelques pays, en particulier le Canada, pro­ tègent cette espèce, où elle est encore assez abondante dans certaines régions et où elle se multiplie librement.

En U.R.S.S., les loups sont chassés, mais seraient encore relativement nom­ breux.

Leur destruction n'est concevable que dans la mesure où leur nombre trop important pouvant occasionner de trop graves dépréda­ tions, l'équilibre doit être rétabli.. »

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