Devoir de Philosophie

Le salon du champignon

Publié le 06/12/2011

Extrait du document

 

Comme chaque année au mois d'octobre, le

salon du champignon s'est tenu au Museum d'Histoire

Naturelle de Paris. Cette manifestation, qui

s'adresse à un large public, permet aux visiteurs de

se familiariser avec les différentes espèces de champignons

que l'on peut trouver dans la nature.

Des spécimens frais étaient exposés, accompagnés

chacun d'une fiche portant son nom en

français et en latin. Selon la couleur de la fiche, il

était facile de classer très rapidement ces champignons

parmi les comestibles, les indigestes, les toxiques

ou bien encore les mortels. Les comestibles

sont nombreux par rapport aux vénéneux, et pourtant

malgré cela on enregistre toujours un nombre

relativement important d'intoxications, le plus souvent

guérissables, mais quelquefois mortelles.

« tués par l'union d'une algue et d'un champignon vivant en symbiose.

Ils sont généralement d'assez petite taille bien que certains puissent mesurer plu­ sieurs décimètres.

On en trouve sur des substrats assez variés, ils sont toutefois communs sur les troncs d'arbres et le sol de nos forêts ainsi que sur les rochers.

Quelquefois ils s'installent sur les vitraux des églises auxquels ils peuvent occasion­ ner des dégâts.

Tout comme les champignons, les lichens pourraient participer à notre alimentation ; ils sont toutefois très peu recherchés.

Dans l'ensemble, les lichens ne sont pas vénéneux, et seulement deux espèces européennes sont toxiques (Letharia vu/pi­ na et Cetraria pinastrz).

Letharia vulpina a été autrefois utilisé dans les pays scandinaves comme appât pour détruire les loups et les renards.

Quant à la «Mousse d'Islande» (Cetraria islandica), elle est récoltée par les Lapons comme nourriture.

Réduite en farine et mélangée à une farine de céréa­ le elle sert à préparer des bouillies.

En France on l'utilise surtout en patisserie.

Dans certaines régions, elle est donnée aux porcs sous forme de pâtée.

Les lichens des rennes (plusieurs espèces de Cladonia) servent de nourriture à ces animaux ; leur croissance étant extrêmement lente (seulement quelques millimètres chaque année), les troupeaux doivent se déplacer constamment.

Les lichens sont également utilisés en pharmacie, notamment Cetraria islandica qui entre dans la préparation de pâtes pectorales.

Un certain nombre d'entre eux présentent des propriétés antibiotiques qui ne sont toutefois pas explmtées actuellement.

Il semble, en effet, qu'aucun de ces antibiotiques n'at­ teigne la valeur de ceux obtenus à partir des cham- pignons.

· Ces végétaux sont aussi de bons indicateurs écologiques.

En effet, la plupart des espèces ne poussent que dans des milieux déterminés corres­ pondant à des conditions écologiques précises.

Ils permettent également de localiser les zones de pol­ lutions ; effectivement dans les grandes villes et dans leurs environs immédiats on ne trouve prati­ quement pas de lichens.

Ils sont en effet dans l'en­ semble très sensibles aux poussières d'origine chi­ mique ainsi qu'aux fumées.

Ils sont également absents de toutes les régions très industrialisées.

Les lichens sont très réceptifs aux retombées radioactives.

Il est certain que grâce à eux on peut, après une explosion nucléaire, connaître la radioactivité produite par les retombées.

Mais cette propriété présente de graves inconvénients pour l'homme.

Dans les pays nordiques, les Rennes consomment des lichens et eux-mêmes servent de nourriture aux Lapons.

Or des études ont permis de constater que la radioactivité se trouve multipliée par 3 chez l'animal, et ensuite par 2 chez l'homme.

On pouvait également voir diverses algues à ce salon.

Celles-ci (tout au moins certaines espèces) sont généralement assez bien connues du public, qui a l'habitude d'en rencontrer un certain nombre en bordure des plages.

Ce sont des végétaux aquati­ ques de taille très variable, certaines sont micros­ copiques comme les Chlorelles qui habitent les eaux douces, d'autres sont très grandes tel le Macrocystis pyrifera des mers australes qui dépas­ se 50 mètres de long.

Leur utilisation dans l'ali­ mentation humaine est bien connue.

Les deux pays les plus consommateurs d'algues sont certainement le Japon et la Chine.

Elles sont non seulement ramassées en mer, mais font également l'objet de culture.

Les Européens en consomment peu et utili­ sent seulement les produits qui en dérivent pour certaines préparations alimentaires (gélifiants en particulier).

La Convention de Washington sur le commerce des espèces menacées Au Journal Officiel du 17 septembre a été publiée la Convention de Washington sur le com­ merce international des espèces de flore et de faune sauvages menacées d'extinction.

Bien que la Fran­ ce ait signé cette conventio~ le 4 mars 1973, la loi autorisant son approbation n'a été adoptée que le 27 décembre 1977, et les formalités d'approbation ont été effectuées le 10 mai 1978.

Cette convention a pour but de réglementer, par la coopération internationale, le commerce des espèces menacées de disparition à plus ou moins brève échéance.

· Les espèces visées le sont sous forme d'animaux et plantes, vivants ou morts, mais aussi de leurs parties identifiables.

Les espèces concernées sont classées en trois listes annexes.

La première cite toutes celles mena­ cées d'extinction.

Leur commerce est soumis à un régime très strict.

Des autorisations sont obligatoi­ res à l'importation comme à l'exportation.

L'anne­ xe 2 comprend une liste d'espèces non encore menacées d'extinction, mais qui pourraient le deve­ nir si leur commerce devenait trop important.

Seu­ lement un permis d'exportation est nécessaire.

Quant à l'annexe 3, elle répertorie les espèces pro­ tégées par un Etat ; dans ce cas également, seul un permis d'exportation est exigé pour leur commerce.

Chaque Etat désigne un ou plusieurs organismes habilités à délivrer les permis et une autorité scien­ tifique dont l'avis favorable doit être obtenu.

Des réunions périodiques sont prévues, au moins tous les deux ans, pour l'examen des résultats obtenus et la révision éventuelle des annexes.

Chaque Etat reste libre de prendre sur son propre territoire des mesures plus contraignantes que celles prévues par la convention, pouvant aller jusqu'à l'interdiction du commerce, de la capture ou de la récolte de certaines espèces.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles