Le vers chez Hugo et les romantiques.
Publié le 24/03/2011
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Matière. — V. Hugo, dans la Préface de « Cromwell«, affirme sa préférence pour « un vers libre, franc, loyal, osant tout dire sans pruderie, tout exprimer sans recherche, passant d'une naturelle allure de la comédie à la tragédie, du sublime au grotesque... sachant briser à propos et déplacer la césure pour déguiser sa monotonie d'alexandrin ; plus ami de l'enjambement qui l'allonge que de l'inversion qui l'embrouille «. Pensez-vous que V. Hugo ait atteint cet idéal ? Le vers français a-t-il été transformé par les poètes romantiques ? Pensez-vous, en ce cas, que la poésie française ait gagné à cette transformation ?
Liens utiles
- Le «poète complet» d'après Victor Hugo et les poètes romantiques
- Expliquez pourquoi Alfred de Vigny fut moins goûté de ses contemporains que les autres poètes romantiques, Lamartine ou Victor Hugo.
- Victor Hugo a écrit dans la préface des Contemplations (1856) : On se plaint quelquefois des écrivains qui disent moi. Parlez-nous de nous, leur crie-t-on. Hélas ! quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? Ah ! insensé, qui crois que je ne suis pas toi. Vous discuterez cette affirmation en prenant pour exemples un ou plusieurs des poèmes romantiques que vous connaissez le mieux.
- Vous expliquerez cette phrase d'une lettre de Victor Hugo après la publication des Voix intérieures (1837) en l'appliquant soit à Victor Hugo seul, soit à d'autres écrivains, romantiques ou non : « Il vient une certaine heure dans la vie ou, l'horizon s'agrandissant sans cesse, un homme se sent trop petit pour continuer de parler en son nom. Il crée alors, poète, philosophe ou penseur, une figure dans laquelle il se personnifie ou s'incarne; c'est encore l'homme, ce n'est plus le moi.
- On connaît l'exclamation de Hugo dans la Préface des Contemplations, en réponse à ceux qui reprochaient aux Romantiques leur « égocentrisme » : Ah! insensé qui crois que je ne suis pas toi ! Commenter ce mot en faisant ressortir la portée générale des « confidences » romantiques.