main. Wexford écouta ensuite le compte rendu de la conversation de
Publié le 15/12/2013
Extrait du document
«
rien
luidemander.
quandelleétait plusjeune, sonpère luidisait toujours :" Je veux savoir o˘tuvas etavec qui.quand tu
auras dix-huit ans,tuseras majeure ettu pourras fairecequ'il teplaira.
"Eh bien, elleamaintenant dix-huitans,etelle se
souvient.
Monmarim'empêche d'ailleursdeluidemander descomptes.
Detoute façon, elleneme répondrait pas.
- que s'est-il passéaprèssondépart? J'imagine quevous nel'avez pasattendue?
- S'il n'avait tenuqu'àmoi, jel'aurais fait,puisque jesavais quesonfiancé étaitàBirmingham.
MaisJohnm'aditqu'il
n'était pasquestion quejepasse unenuit blanche.
Ilapris unsomnifère etilm'en afait avaler unàmoi aussi.
J'avais
laissé laporte desachambre ouverteavantd'aller mecoucher.
Etsije l'avais trouvée ferméecematin, j'aurais compris
qu'elle étaitrentrée.
Maisquand jeme suis levée, elleétait toujours ouverte.
Celam'acausé unchoc, naturellement.
Je
suis tout demême alléevérifier.
Maisellen'yétait pas.
Mon marin'était pasinquiet, etj'ai eudu mal àlui faire admettre quepuisque Richardsetrouvait à
Birmingham, Paulettenepouvait pasêtre avec lui.
Sur ce,Mrs Harmer fonditenlarmes, latête renversée contreledossier deson fauteuil.
Lesergent Martins'éloigna
rapidement versl'officine pourallerchercher Harmer.
- Je vais luifaire prendre uncalmant, décidacelui-ci.
- Le mieux seraitdelaramener chezvous, MrHarmer, ditWexford.
Tantpispour lapharmacie.
Wendy Williams s'étaitmiseaulitdès qu'elle étaitrentrée ducommissariat, etVeronica luiavait apporté
du thé avec destartines beurrées.
C'étaitlàtout cequ'elle pouvait supporter lessoirs dedéprime.
Joy Williams avaitégalement passélasoirée àla maison encompagnie deSara.
Maiscelle-ci s'était,comme d'habitude,
éclipsée danssachambre.
Samère, selonsonhabitude aussi,regardait latélévision, ens'efforçant parintermittence de
remplir unformulaire dedemande debourse quipermettrait àSara desuivre lescours del'Ecole deMédecine.
Bienque
l'on f˚tjeudi, Kevinn'avait pastéléphoné.
Iln'appelait quelorsqu'il setrouvait àl'université, pasquand ilétait en
vacances.
Richard Cobbétaitrentré deBirmingham danslecourant del'après-midi etavait fourni àWexford uncompte rendu
précis etnormal deses faits etgestes.
A6heures, Paulette n'étaitpasrevenue, etl'inspecteur principalavaitle
pressentiment qu'elleneréapparaî-trait pas.
Le ciel était couvert, etilfaisait trèslourd.
Depuis plusieurs heures,letonnerre grondaitauloin, etun vent dusud s'était
levé enrafales.
Lesrecherches pourretrouver PauletteHarmern'avaient pasencore débuté.
Paro˘commencer,
d'ailleurs?
- Voici monhypothèse, ditWexford quisetrouvait danssonbureau encompagnie deBurden.
Jepense quec'est Paulette
Harmer quiafourni lesomnifère aveclequel onaendormi RodneyWilliams.
Illui était évidemment assezfacile desele
procurer àla pharmacie.
Maisensuite, elleapu craquer etdire àJoy par exemple, qu'ellevoulait toutavouer.
- Bien s˚r,ilya une autre possibilité...
Mais Burden s'interrompit, tandisqueWexford regardait parlafenêtre, l'airdistrait.
Letonnerre grondaittoujours,
annonçant unorage imminent.
Comme aumoment o˘sedénouent lesintrigues, pensaWexford.
- Parle-moi deton enquête auprèsdelasociété quiarénové l'appartement deWendy Williams.
- En réalité, cen'est paslaSociété Godwin etSculp, comme nousl'avions cru,mais undeses anciens employés quis'est
établi àson compte, uncertain LeslieKitman.
Ilacommencé lestravaux le14 avril.
Ilamis deux jours àarracher lesvieux
papiers.
Ilavait recouvert lesmeubles detoiles deprotection afindenepas lesabîmer, maisquand ilest revenu le
lendemain -c'est-à-dire levendredi 16-
certaines deces toiles avaient étéenlevées etpliées.
Jesuppose quelachose s'était également produitelaveille, car
Wendy etVeronica continuaient évidemmentàvivre danscette pièce.
- A-t-il remarqué quelquechose,cevendredi matin?
- Tu voudrais bienquejete réponde unegrosse tachedesang? Ceserait tropbeau.
Detoute façon, tutedoutes bienque
les murs devaient comporter destaches etdes éclaboussures detoute sorte.
Et,levendredi, ila passé sapremière
couche depeinture.
Pourtant, ila noté undétail intéressant.
Unedestoiles deprotection neluiappartenait pas.
- quoi?
- Je savais bienqueçateferait sursauter.
Kitmanpossède uncertain nombre detoiles deprotection qu'ilemporte
toujours aveclui.Certaines nesont quedesdraps delitusagés, maisilya aussi deuxcouvertures etun vieux dessus-de-
lit.
quand ila quitté sontravail le15 ausoir, sessept toiles recouvraient lesmeubles etune partie dutapis.
Lelendemain
matin, quandilest venu reprendre sontravail, troisdesdraps étaient pliéssurlesol.
Tout d'abord, iln'y apas attaché
d'importance; maisensuite, ils'est aperçu quel'undesdraps pliésneluiappartenait pas.Ilétait d'ailleurs enmeilleur état
que lesien.
- A-t-il demandé uneexplication àWendy?
- Il prétend queoui.Lesamedi.
Elleluiarépondu qu'ellen'ycomprenait rien.Après tout,iln'allait passerendre àla
police pourdéclarer qu'onluiavait échangé undeses vieux draps.
Maiscetincident l'aintrigué.
Est-cequenous allons de.
»
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