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Terminologie du vocabulaire nucléaire

Publié le 16/12/2011

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Le « Journal Officiel « du 18 janvier a fait paraître des arrêtés de terminologie consacrant un vocabulaire nucléaire destiné à être utilisé dans les relations avec les services officiels. Ce vocabulaire spécialisé permet aux Français et aux pays francophones de disposer d'un langage technique commun moins encombré de mots étrangers, qui sont souvent adoptés sans discrimination ou mal francisés. C'est une Commission dite « Commission du vocabulaire «, placée sous l'égide du Commissariat à l'Energie atomique, avec à ses côtés des représentants de l'Electricité de France, de l'A.F.N.O.R., de divers autres comités, dont celui « pour la Langue Française « qui a fait choix des mots et définitions concernant le vocabulaire nucléaire. Les termes retenus furent soumis à l'Académie des sciences et c'est l' Académie Française qui donna son accord définitif pour leur adoption.

« récipient dans lequel est produit ce plasma.

(En anglais : containment).

-Crlticité.

Etat d'un milieu ou d'un système devenu critique, c'est-à-dire dans lequel se dé­ veloppe et s'entretient une réaction nucléaire en chaine.

(En anglais : criticality).

Terme à proscrire : criticalité.

- Diffusion.

Processus dans lequel un change­ ment de direction ou d'énergie d'une particule incidente est provoqué par la collision de cette particule avec une autre particule ou un système de particules.

(En anglais : scattering).

-Ecran.

Terme fréquemment utilisé pour dé­ signer un blindage de construction relativement simple.

(En anglais : shield).

- Enceinte de confinement.

Bâtiment fermé, en­ tourant complètement un réacteur nucléaire, des­ tiné à assurer le confinement des matières radio­ actives, même en cas d'accident de réacteur.

(En anglais : containment).

-Furet.

Petit récipient contenant des échan­ tillons à irradier à des fins expérimentales et qui est propulsé pneumatiquement (ou hydrau­ liquement) dans un tube traversant le cœur d'un réacteur nucléaire.

II permet des irradia­ tions de courte durée ct surtout des temps de transit réduits entre la source d'irradiation et le laboratoire.

(En anglais : rabbit).

-Neutronographle.

Radiographie effectuée à l'aide de neutrons.

(En anglais : neutron gra­ phy).

-Neutronothérapie.

Traitement thérapeutique effectué à l'aide de neutrons.

(En anglais : neu­ tron therapy).

- Période (radioactive).

Temps nécessaire pour que l'activité d'un radionucléide donné dimi­ nue jusqu'à la moitié de sa valeur par suite d'un processus de désintégration déterminé.

- Préréacteur.

Réacteur expérimental destiné à vérifier que la conception de base prévue pour un nouveau type de réacteur est viable et que la construction du prototype de la série peut être envisagée.

(En anglais : reactor experi­ ment).

-Ralentissement.

Diminution de l'énergie des neutrons par collisions élastiques avec une subs­ tance appropriée contenant des atomes légers.

(En anglais : slowir.g-down).

- Réacteur à eau bouillante.

Réacteur nucléaire dont le fluide de refroidissement primaire est de l'eau qui peut être portée à l'ébullition.

(En anglais : boiling water reactor ou B.W.R.).

-Retraitement du combustible.

Traitement du combustible nucléaire après son utilisation dans un réacteur, en vue d'extraire les produits de fission et de restaurer les matériaux fissiles et fertiles.

(Én anglais : fuel reprocessing).

- Salve (dans une chambre d'ionisation).

Appa­ rition brusque pendant un temps très court d'un grand nombre de paires d'ions ducs à l'incidence d'une ou de plusieurs particules de grande énergie sur le gaz de remplissage ou les parois.

(En anglais : burst).

-Stripage.

Réaction nucléaire dans laquelle un nucléon est arraché d'un noyau projectile et est capté par le noyau cible.

Le nucléon arraché fusionne avec la cible tandis que le reste du projectile continue sa course pratique- ment dans sa direction initiale.

(En anglais : stripping).

-Surgénérateur (adjectif).

Qualificatif appliqué à un réacteur produisant plus d.e matière fis­ sile qu'il n'en consomme.

Ce terme est uti­ lisé substantivement pour désigner le réacteur lui-même.

La matière fissile produite résulte des réactions des neutrons sur une matière spéciale dite matière fertile telle que l'uranium 238 ou le thorium 232 introduite dans le com­ bustible nucléaire.

Il y aura lieu de distinguer ultérieurement parmi ces réacteurs, d'une part ceux qui sont « régénérateurs », c'est-à-dire ceux qui produisent la même matière fissile que celle qui est consommée et, d'autre part, ceux qui sont « convertisseurs », c'est-à-dire ceux qui produisent une matière fissile diffé­ rente de celle qui est consommée.

Le terme « surgénérateur » s'appliquera plus particulière­ ment aux premiers, le terme « surconvertis­ seur » étant réservé aux seconds.

(En anglais : breeder).

-Teneur isotopique.

Rapport du nombre des atomes d'un isotope donné d'un élément au nombre total des atomes de cet élément conte­ nus dans une matière.

On l'exprime en pour­ centage.

(En anglais : isotopie abundance).

Les échantillons de terre orange rapportés de la Lune par les astronautes d'Apollo XVII auraient été formés par l'impact d'une météorite Lors de la dernière des missions sur la Lune du programme Apollo qui s'est déroulée du 7 au 19 décembre 1972, les échantillons de terre orange avec reflets jaunes recueillis par les astronautes avaient intrigué les spécialistes géologues qui n'avaient pas voulu se pronon­ cer immédiatement sur la constitution de cette terre.

Ils attendaient de l'avoir soigneusement examinée et analysée.

Trois mois après, au début du mois de mars 1973, deux savants : le docteur Edwin RoBDnER du service géodésique de~ Etats-Unis et le pro­ fesseur Paul WEIBI.EN, de l'université du Min­ nesota, ont indiqué qu'à leur point de vue les échantillons de terre orange rapportés, compo­ sés de minuscules billes de verre, ne seraient pas d'origine volcanique comme il avait été dit précédemment mais auraient sans doute été formés par l'impact d'une météorite.

Volatilisée lors de l'impact, la roche aurait été transformée en fines gouttelettes qui, projetées en tournoyant très vite, se seraient solidifiées en raison d'un refroidissement très brusque et auraient formé, avant de toucher le sol, des billes de verre de couleur orange, cette couleur étant due à une importante proportion de fer et titane dans la composition de la roche volatilisée.

Mais il est estimé qu'il faudra aux savants une dizaine d'années pour analyser à fond les échantillons lunaires rapportés par les astronau­ tes de l'ensemble des missions Apollo.

C'est dire que bien des points de vue seront exposés, au fur et à mesure des recherches, sur la com­ position du sol lunaire et l'ancienn '•é de notre satellite.. »

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