Un grand accélérateur d'ions lourds : le GANIL, doit être construit à Caen

« d'un couple d'étoiles tournant l'une autour de l'autre, dont l'une des deux, particulièrement dense et compacte, attirerait la matière de l'au­ tre à une cadence telle que la seconde étoile se désagrégerait en émettant la source de rayons X captée.

Des équipes d'astronomes vont e.ssayer avec passion de répérer cet invisible corps cosmique dans notre galaxi.e aux cent milliards d'étoiles et sans doute plus, d'évaluer la distance qui le sépare de notre système solaire et de mesurer l'accroissement d'énergie tout à fait extraordi­ naire qu'il révèle.

Réussite parfaite de l'opération amérlcano-soviétique Apollo-Soyouz accolés dans l'espace Du 15 au 24 juillet, le vol spatial commun Etats-Unis-U.H.S.S.

constitué par la mise sur orbite puis les deux jonctions ct séparations successives de la cabine américaine Apollo avec · la cabine soviétique Soyouz s'est déroulé sans incidents et avec une parfaite précision.

Le mardi 15 juillet à 13 h 20 (heure de Paris), Soyouz est lancé depuis le centre spatial de Baïkonour dans le Kazakhstan, avec à son bord les deux cosmonautes soviétiques Alexeï LEONOV, 41 ans et Valéri KouBAssov, 40 ans.

L'en·gin est installé sur une orbite elliptique.

Le même jour, à 20 h 50 Apollo est lancé à son tour par une fusée Saturne depuis le centre spatial de Cap Kennedy, avec à son bord· les trois cosmonautes américains Thomas P.

STAF­ FORD, 44 ans, Vance Devoe BRAND pilote de la cabine, 44 ans et Donald K.

SLAYTON, 51 ans.

Le 16 juillet, à partir de 2 h 31 les manam­ vres de rendez-vous débutent avec changement d'orbite pour les deux engins.

Le jeudi 17 juil­ let, à 17 h 09, Apollo et Soyouz sont arrimés­ au-dessus de l'Atlantique, reliés par 6 cliquets .

et 18 verrous.

Ils forment ainsi un véhicule spai­ tial unique décrivant à 221 km d'altitude une otibite circulaire.

Trois heures plus tard, les cosmonautes américains Stafford et Slayton pé­ nètrent par le sas de jonction dans la c$ine Soyouz, restant aux côtés des Russes jusqu'à 22 heures.

· · Le jour suivant, cos~onautes américains et soviétiques se sont rendus plusieurs visites et ont procédé ensemble à divers travaux techni­ ques en apesanteur.

Aprês une jonction de 48 heures, une ·première séparation entre Apollo et Soyouz eut lieu le 19 juillet à 13 b 02, suivie à 13 h 40 d'une seconde jonction, puis à 16 h 28 de la séparation définitive.

Tout s'est admirablement passé.

Le 21 juillet, à 11 h 51 (heure de Paris), la cabine Soyouz et les deux cosmonautes russes atterrissaient près de Karaganda dàns le Kazakh­ stan a·prês 142 h 30 de vol.

Trois jours plus tard, le jeudi 24 juillet à 23 h 18, Apollo et les trois cosmonautes américains amérissaient dans l'Océan Pacifique à quelque 500 km à l'ouest d'Honolulu après un vol de neuf jours dans l'espace.

Cette opération Apollo-Soyouz, magnifique exemple de collaboration scientifique et techni­ que américano-soviétique, aura constitué une réussite sur toute la ligne.

Le laboratoire orbital Saliout 4 occupé par deux cosmonautes russ.es reste 63 jours dans l'espace Lancés le 24 mai à bord du la,boratoire oltli­ tal Saliout 4 de dix-neuf tonnes, les deux cos­ monautes russes Piotr KLIMOUK et Valeri SBVAS­ TIANOV ont atterri le 26 juillet dans le Kazakh­ stan, battant le record de durée des vols spatiaux soviétiques, mais pas celui des Américains qui est de 84 jours avec la station orbitale Skylab.

Ces 63 jours passés dans l'espace à 350 km d'altitude ont permis aux deux cosmonautes russes d'accumuler de très nombreux renseigne­ ments d'ordre scientifique, biologique et médi­ cal.

Deux sondes spatiales américai·nes Viking 1 et Viking 2 lancées vers la planète Mars Les Américains ont lancé depuis Cap Kennedy deux sondes interplanétaires en direction de la planète Mars : Viking 1 le 20 aolit et Viki'ng 2 le 9 septembre.

Ces engins, qui doiv.ent attein­ dre leur O'bjecHf en juillet et aolit 1976 après un périple de 700 millions de ·kilomètres ont pour mission essentielle de rechercher s'il existe sur la planète Mars une forme quelconque de vie végétale et animale .

La·ncement depuis la Guyane du satellite français 02-B ..

Aura ,.

Le satellite français D2-B d'un poids de 106 kg, construit par la société Matra et baptisé «" Aura » parce qu'il est partiellement recou­ v.ert d'une feuille d'or, a été lancé le 27 sep­ tembre par la fusée Diamant B-P4 depuis la base spatiale de Kourou, en Guyane.

Il évolue entre 504 et 715 'km d'altitude a·vec la mission d'enregistrer sur ses appareils le rayonnement ultra-violet du Soleil puis des étoiles.

Aprês ce lancement d' « Aura », la base fran­ çaise de Kourou va être pour plusieurs années mise en arrêt parti.el d'activité, avec un per­ sonnel réduit à 420 personnes et un colit annuel d'entretien ramené de 105 millions de F en 1971 à 68 millions en 1976.. »