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Vocabulaire technique de la philosophie (niveau terminale)

Publié le 25/03/2015

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technique

A

Affect : en psychanalyse et en psychologie, l'affect désigne la réaction ressentie par un individu devant une émotion. Il peut s'ac¬compagner de plaisir ou de déplaisir.

Aliénation : état de dépendance, le plus souvent inconscient, dans lequel un individu n'est plus maître de lui-même mais sous la tutelle d'autrui (alius, « autre «) au sens large.

Anthropocentrisme : attitude consis-tant à considérer l'homme comme le centre et le but de l'univers, donc comme situé au sommet de la création.

A priori : antérieur à ou indépendant de toute expérience possible.

Aporie : impasse intellectuelle, problème demeurant sans solution en raison de l'égale force des arguments en présence. On quali¬fie ainsi les premiers dialogues platoriciens d'aporétiques.

Ataraxie : état d'absence de trouble de l'âme, donc de sérénité absolue.

Autonomie : capacité de se donner à soi-même sa loi tirée de la seule raison.

B

Besoin : état de manque naturel ayant une cause physiologique.

C

Certitude : état d'esprit de celui qui est assuré de détenir une vérité. La certitude dif¬fère de la conviction par son fondement plus objectif que subjectif.

Cogito : « Je pense, donc je suis « (autre formulation : « Je suis, j'existe «). Il désigne 

 

la première vérité indubitable de la philo-sophie de Descartes. En effet, au moment même où l'esprit doute de tout, il ne peut remettre en question le fait qu'il doute et qu'il pense. Il s'agit d'une intuition et non d'une déduction car, dans le second cas, elle présupposerait une autre vérité. C'est le point de départ de toute la philosophie de Descartes.

Conatus : désigne au sens large un désir, une volonté de puissance ou une tendance. Spinoza le définit comme un « effort pour persévérer dans son être «. Il est « appétit « lorsqu'il concerne le corps seul et « désir « quand il est accompagné de conscience.

Concept : idée abstraite et générale, réunissant les caractères communs à toute une classe d'objets. Le concept de « table « réunit les traits communs à toutes les tables existantes, et le concept de liberté ne retient de toutes ses manifestations possibles qu'une définition globale.

Cosmopolitisme : doctrine de ceux qui se déclarent « citoyens du monde «, plutôt que de revendiquer leur appartenance à telle ou telle nation.

Contrainte : lien, règle ou loi qui limite, détermine ou empêche l'action. Contrai-rement à l'obligation, de nature morale et intérieure, la contrainte est souvent de nature physique et extérieure. C'est ce qui fait sa fragilité.

D

Désir : recherche d'un objet que l'on croit ou que l'on sait être source de satisfaction. Le désir s'enracine donc dans le manque et projette l'esprit dans le futur.

Déduction : opération intellectuelle par laquelle on conclut nécessairement et logi¬quement une proposition à partir de propo 

 

sitions antécédentes. Exemple : tous les hommes sont mortels (prémisse) ; or Socrate est un homme ; donc Socrate est mortel. Parce qu'elle suppose la médiation d'un rai¬sonnement, la déduction s'oppose à l'intui¬tion, vue immédiate d'une évidence.

Despotisme : État où c'est la volonté d'un seul qui fait la loi. La liberté des citoyens n'y est donc plus assurée. C'est le règne de l'ar¬bitraire.

Déterminisme : théorie d'origine scienti¬fique selon laquelle les causes et les effets entretiennent des relations nécessaires. Le déterministe s'oppose donc au fataliste, pour qui une chose doit arriver, quelles qu'en soient les causes. Devant un accident, le déterministe dira « S'il avait emprunté un autre chemin, cela ne se serait pas produit «, tandis que le fataliste prétextera que « C'était son heure et que peu importent les modalités «.

Dialectique : processus qui met en jeu deux concepts ou deux raisons (confronta¬tion d'une thèse et d'une antithèse) en vue de parvenir à la vérité.

Doute : désigne l'entreprise réfléchie et volontaire de suspendre son jugement devant ce qui se présente comme une vérité (les préjugés, les opinions, les convictions,..). Chez Descartes, le doute est méthodique, hyperbolique et heuristique. Méthodique, parce qu'il désigne le point de départ de toute réflexion critique autonome ; hyper-bolique, parce qu'il s'étend à toutes les véri¬tés théoriques ; et heuristique, parce qu'il ambitionne de mener l'esprit vers l'indubi¬table (ce qui résiste au doute), c'est-à-dire vers la vérité. Chez les sceptiques, en revanche, le doute est définitif.

E

Égalité : désigne à l'origine un rapport mathématique entre deux grandeurs sub-stituables l'une à l'autre (2 + 1 = 3). Elle diffère donc de l'identité (3 = 3). Par extension, l'égalité désigne en politique le principe selon lequel tous les individus, 

 

quels que soient leurs sexe, âge, couleur de peau, niveau social, etc., doivent être traités de la même façon devant la loi. Le problème est alors de savoir comment concilier le respect d'une telle égalité avec celui des différences entre les hommes.

Égoïsme (égocentrisme): tendance à se replier sur son ego (le «je «, le « moi «) et, par extension, à le considérer comme le centre du monde.

Empirisme : doctrine selon laquelle la connaissance est fondée sur l'expérience sensible externe (les sensations) et interne (les sentiments).

Entendement : faculté de comprendre, de saisir par l'intelligence. Chez Descartes, par exemple, l'entendement propose à la volonté différentes idées, et celle-ci en dis¬pose.

Épistémologie : étude critique des prin-cipes, des hypothèses et des résultats des diverses sciences, en vue de déterminer leur origine, leur valeur et leur portée objective.

Erreur : en logique et en sciences, l'erreur désigne l'affirmation fausse, c'est-à-dire en rupture avec les règles de la logique et/ou les données de l'expérience. En psychologie, «être dans l'erreur« signifie tenir pour vrai ce qui est faux, et réciproquement. L'erreur diffère de l'illusion par son caractère plus objectif : on peut la démonter et persuader l'esprit qu'il s'est trompé.

Essence : ce qui fait qu'une chose est ce qu'elle est, ce qui constitue sa nature per¬manente, par opposition à ce qui est acci¬dentel.

Esthétique : étude des normes de la beauté et de la laideur.

État : désigne l'ensemble des institutions politiques, juridiques, administratives, éco¬nomiques et militaires, qui structurent une société dans un territoire défini.

État de nature, état civil : l'état de nature désigne la condition des hommes indépendamment de toute forme de

 

société. L'état civil ou politique renvoie à leur association au sein d'un État (cf. « État «).

Éthique : elle peut désigner : 1. une réflexion ou une pratique ayant pour fin la détermination des conditions d'une vie humaine heureuse ; 2. ou une réflexion plus globale sur les questions de moeurs (cf. les comités de bio-éthique).

Évidence : vérité qui s'impose immédiate¬ment à l'esprit dans une intuition, sans qu'il soit nécessaire de la démontrer. Il ne faut pas confondre l'évidence simplement psycho¬logique, avec l'évidence métaphysique.

F

Fatalisme: par différence avec le détermi¬nisme, qui postule que les causes et les effets entretiennent des relations néces¬saires, donc qu'un changement dans les causes en entraîne un aussi dans les effets, le fatalisme affirme qu'une chose doit arri¬ver, quelles qu'en soient les causes. II s'ap¬parente en cela à une résignation.

Faute : contrairement à l'erreur, la faute a une connotation morale et désigne au sens strict la transgression d'une loi morale. Elle s'apparente en cela au péché en religion.

Finalisme : doctrine recourant aux causes finales, c'est-à-dire à l'orientation vers un but, ou à une intentionnalité, pour expliquer les phénomènes naturels, en particulier les phénomènes vitaux.

Finalité :1. caractère de ce qui tend vers un but ; 2. principe explicatif de l'en-semble des phénomènes naturels, notam-ment chez Aristote ; 3. principe suivant lequel « toutes les dispositions naturelles d'une créature sont destinées à se déve-lopper un jour complètement et confor-mément à une fin « (Kant, Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique, Première Proposition).

Force : puissance physique d'action et de contrainte. En psychologie, la force peut aussi désigner la détermination de la volonté dans l'action (cf. par exemple la « résolu¬ 

 

tion « chez Descartes). Lorsque l'on oppose le droit à la « force «, c'est au premier sens que l'on se réfère.

G

Goût : 1. désigne au sens premier celui des cinq sens qui permet de percevoir les saveurs ; 2. au sens figuré, désigne un pen¬chant ou une attirance pour quelque chose ou quelqu'un ; 3. au sens esthétique, désigne la capacité d'apprécier la beauté et de porter un jugement sur les oeuvres d'art.

H

Herméneutique: théorie de l'interpréta¬tion, du déchiffrage, de la recherche du sens.

Idéalisme : doctrine accordant aux idées une réalité indépendante de celle de la matière et, plus largement, une prépondé-rance sur elle. Au sens ordinaire puis péjora¬tif, l'idéalisme désigne l'attitude consistant à ne pas accorder assez d'importance à la réa¬lité concrète et à privilégier les idées de façon excessive.

Illusion : c'est une tromperie difficile à éra¬diquer dans la mesure où l'esprit l'entretient, le plus souvent inconsciemment. Contrai¬rement à l'erreur, l'illusion s'enracine dans la force d'un désir. On s'illusionne parce qu'on y gagne un certain confort intellectuel et affectif.

Imagination : activité de l'esprit consis-tant à se représenter des objets ou des êtres absents (imagination reproductrice), mais aussi des objets ou des êtres inexistants (imagination productrice). C'est ce qui fait sa force mais aussi sa dangerosité.

Inclination : penchant, tendance, atti-rance.

Inconscient : ce qui n'est pas conscient, Avec Freud, l'inconscient acquiert un sta-tut et une dynamique propres et désigne celui des systèmes de l'appareil psychique

 

qui contient les représentations refoulées, c'est-à-dire maintenues par la censure hors du champ de la conscience.

Induction : raisonnement consistant à tirer des lois générales à partir de cas parti¬culiers.

Inné: ce dont un individu dispose dès la naissance, son « naturel «, par opposition à un caractère acquis après.

Instinct : modes d'adaptation et de réac¬tion innées et physiologiques, de nature héréditaire.

Intelligence: faculté de comprendre et plus largement de créer, d'innover dans chaque nouvelle rencontre de la vie.

Intelligible: qui relève uniquement de l'intelligence ou de l'entendement.

Intersubjectivité : relation entre les consciences et, plus précisément, condition de la constitution de ces consciences comme des sujets, capables de se connaître elles-mêmes, d'élaborer des règles et d'ac¬céder à la vérité.

Intuition : connaissance immédiate, qui ne passe pas par la médiation du raisonne¬ment et de la réflexion. S'oppose notam¬ment à la déduction.

L

Légal : qui est conforme à la loi. Le légal est donc de l'ordre du fait.

Légitime: qui bénéficie de l'appui de la morale. La légitimité est donc de l'ordre du droit. Une action peut être légale sans être légitime, et inversement. Car les lois en vigueur (ce qui est) ne sont pas nécessaire¬ment conformes aux lois souhaitables (ce qui devrait être).

Loi règle obligatoire, politique ou morale, établie par l'autorité souveraine ou par le sujet moral, et régissant l'action, voire la pensée, humaine. En épistémologie, la loi désigne un rapport universel et constant, découvert par l'esprit et régissant les phéno¬ 

 

mènes naturels (la loi de la gravitation par exemple).

M

Métaphysique: partie de la philosophie consacrée à l'étude de ce qui est au-delà de la physique et, plus précisément, de ce qui échappe à l'observation directe.

Matérialisme: doctrine qui fait de la matière l'unique réalité et qui se passe de toute intervention spirituelle pour expliquer l'origine de l'univers.

Morale: doctrine raisonnée indiquant à l'homme les fins qu'il doit poursuivre pour être heureux et digne de l'être.

N

Nécessaire: qui ne peut pas ne pas être, ni être différent de ce qu'il est.

Normal : fréquent, coutumier, habituel. La normalité est donc de l'ordre du fait, quasi¬ment de la statistique.

Normatif : ce qui doit être et régit la conduite, voire les pensées. La normativité est donc de l'ordre du droit. Le risque consiste à la confondre avec la normalité, car ce qui est ne s'identifie pas (nécessairement) à ce qui doit être, à ce qui est juste et légitime.

Phénomène: tout ce qui apparaît aux sens et à la conscience, tout ce dont l'homme peut faire l'expérience.

Plaisir : partie de la vie affective résultant de la satisfaction d'un besoin ou d'un inté¬rêt. Le plaisir s'oppose à la peine et à la dou¬leur. Pour les doctrines dites « hédonistes «, il désigne le souverain bien. Il peut être posi¬tif, c'est-à-dire causer dans l'esprit et/ou le corps une satisfaction effective. Mais il peut aussi être négatif, c'est-à-dire désigner l'ab-sence de douleur. En esthétique, le plaisir renvoie au sentiment de satisfaction désinté¬ressée, éprouvé par l'esprit lorsqu'il goûte la beauté.

 

Préjugé : idée ou opinion reçue, qui peut être vraie ou fausse puisqu'elle n'a pas été soumise au doute et à l'examen critique de la raison. C'est pourquoi il faut combattre les préjugés afin d'accéder à la vérité.

Pulsion : force inconsciente et d'origine biologique, qui nous pousse à tenter de 4 satisfaire le désir présent.

R

Raison : en général, faculté de calculer et d'organiser ses pensées, et plus précisément faculté de distinguer, le vrai du faux dans le

-4 domaine théorique, et le bien du mal dans le registre pratique. La raison est donc propre à l'homme.

Réalité : ensemble de ce qui est et que l'esprit peut appréhender. Plus précisé-ment, la réalité désigne l'essence des choses, ou ce qui est par opposition à ce qui se contente d'apparaître. On peut donc parler de la réalité d'une idée, par exemple.

Refoulement : rejet inconscient de ce que nous ne voulons pas voir ou accepter, parce que cela contrarie notre éducation, notre moralité, etc.

Relativisme : doctrine jetant le doute sur l'existence d'une vérité unique et universelle. On peut distinguer trois paliers dans le rela¬tivisme : 1. la vérité n'existe pas ; 2. elle existe, mais l'esprit humain, fini, ne peut pas la connaître ; 3. même s'il pouvait la connaître, il ne la reconnaîtrait pas. Le pro¬blème de cette théorie, que l'on retrouve en épistémologie, en art, en sociologie, en esthétique, etc., consiste à rendre impossible toute entente entre les esprits concernant ce qui est vrai ou faux, bien ou mal, juste ou injuste, beau ou laid.

République : au sens premier, la répu-blique désigne l'État en général (chez Platon ou Bodin). En général cependant, elle ren¬voie au type de gouvernement observant la séparation des pouvoirs et dirigé par des représentants élus par la souveraineté popu¬laire.

 

Responsabilité : capacité d'être à l'initia-tive de ses actes et d'en répondre ensuite. La responsabilité suppose donc, en amont et en aval, la liberté.

Sagesse : capacité de connaître justement les choses et de se comporter avec maîtrise et tempérance. Le sage échappe donc aux tourments de la vie des hommes du com-mun.

Scepticisme : doctrine selon laquelle l'es¬prit doit suspendre son jugement sur les choses et les êtres en vue d'atteindre la paix de l'âme. Le scepticisme remet donc en question l'idée d'une vérité universelle, soit parce qu'elle n'existe pas, soit parce que l'esprit humain ne peut l'atteindre et/ou la reconnaître.

Sensation : ce qui se produit dans l'âme lorsque nos organes des sens sont affectés.

Sentiment : ce qui se produit dans l'âme indépendamment d'une affection directe, et s'oppose à la connaissance rationnelle et discursive.

Société : regroupement d'individus liés par une dépendance réciproque et fonctionnant selon des règles communes. On trouve donc des sociétés animales et des sociétés sans État. La société civile ou politique renvoie à l'organisation des hommes au sein d'un État.

Sublimation : capacité de l'esprit à échanger un but originellement sexuel et dérangeant contre un autre, socialement valorisé. Pour Freud, c'est notamment le cas de la création artistique.

Sujet : désigne l'individu conscient de lui-même, donc capable d'être considéré comme libre et responsable de ses actes.

T

Téléologie : étude des finalités, et en par-ticulier des fins humaines.

 

Tempérance : vertu de modération, d'équilibre et de maîtrise de soi.

Totalitarisme : doctrine politique originel¬lement issue du fascisme, le totalitarisme désigne le mode de fonctionnement de tout régime prétendant régler la vie publique et la pensée des individus.

 

V

Vertu : ensemble des qualités spirituelles et morales permettant d'accéder à une vie digne et bonne.

Violence : contrairement à la force, la violence est débridée et sauvage. Elle peut être physique mais aussi psychologique et morale. Sa particularité est de chercher à atteindre les consciences.

 

 

technique

« sitions antécédentes.

Exemple: tous les hommes sont mortels (prémisse) ; or Socrate est un homme; donc Socrate est mortel.

Parce qu'elle suppose la médiation d'un rai­ sonnement, la déduction s'oppose à l'intui­ tion, vue immédiate d'une évidence.

Despotisme: Ëtat où c'est la volonté d'un seul qui fait la loi.

La liberté des citoyens n'y est donc plus assurée.

C'est le règne de l'ar­ bitraire.

Déterminisme: théorie d'origine scienti­ fique selon laquelle les causes et les effets entretiennent des relations nécessaires.

Le déterministe s'oppose donc au fataliste, pour qui une chose doit arriver, quelles qu'en soient les causes.

Devant un accident, le déterministe dira : « S'il avait emprunté un autre chemin, cela ne se serait pas produit », tandis que le fataliste prétextera que «C'était son heure et que peu importent les modalités ».

Dialectique : processus qui met en jeu deux concepts ou deux raisons (confronta­ tion d'une thèse et d'une antithèse) en vue de parvenir à la vérité.

Doute: désigne l'entreprise réfléchie et volontaire de suspendre son jugement devant ce qui se présente comme une vérité (les préjugés, les opinions, les convictions ...

).

Chez Descartes, le doute est méthodique, hyperbolique et heuristique.

Méthodique, parce qu'il désigne le point de départ de toute réflexion critique autonome; hyper­ bolique, parce qu'il s'étend à toutes les véri­ tés théoriques; et heuristique, parce qu'il ambitionne de mener l'esprit vers l'indubi­ table (ce qui résiste au doute), c'est-à-dire vers la vérité.

Chez les sceptiques, en revanche, le doute est définitif.

E Égalité: désigne à l'origine un rapport mathématique entre deux grandeurs sub­ stituables l'une à l'autre (2 + 1 = 3).

Elle diffère donc de l'identité (3 = 3).

Par extension, l'égalité désigne en politique le principe selon lequel tous les individus, Glossaire quels que soient leurs sexe, âge, couleur de peau, niveau social, etc., doivent être traités de la même façon devant la loi.

Le problème est alors de savoir comment concilier le respect d'une telle égalité avec celui des différences entre les hommes.

Égoïsme (égocentrisme) : tendance à se replier sur son ego (le « je », le « moi ») et, par extension, à le considérer comme le centre du monde.

Empirisme : doctrine selon laquelle la connaissance est fondée sur l'expérience sensible externe (les sensations) et interne (les sentiments).

Entendement : faculté de comprendre, de saisir par l'intelligence.

Chez Descartes, par exemple, l'entendement propose à la volonté différentes idées, et celle-ci en dis­ pose.

Épistémologie : étude critique des prin­ cipes, des hypothèses et des résultats des diverses sciences, en vue de déterminer leur origine, leur valeur et leur portée objective.

Erreur: en logique et en sciences, l'erreur désigne l'affirmation fausse, c'est-à-dire en rupture avec les règles de la logique eVou les données de l'expérience.

En psychologie, «être dans l'erreur» signifie tenir pour vrai ce qui est faux, et réciproquement.

L'erreur diffère de l'illusion par son caractère plus objectif : on peut la démonter et persuader l'esprit qu'il s'est trompé.

Essence: ce qui fait qu'une chose est ce qu'elle est, ce qui constitue sa nature per­ manente, par opposition à ce qui est acci­ dentel.

Esthétique : étude des normes de la beauté et de la laideur.

État: désigne l'ensemble des institutions politiques, juridiques, administratives, éco­ nomiques et militaires, qui structurent une société dans un territoire défini.

État de nature, état civil: l'état de nature désigne la condition des hommes indépendamment de toute forme de 159. »

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