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VOIES ET MOYENS DE COMMUNICATION

Publié le 20/09/2011

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Une diligence jaune des Messageries Laffitte et Caillard arrive au relais. C'est en 1826 que plusieurs entreprises se sont groupées sous le titre de « Messageries générales de France «.

Le célèbre banquier Laffitte figurait parmi les commanditaires. Les messageries, on le sait, ne disposaient pas de chevaux, et s'adressaient aux relais de la poste officielle, ou à des relayeurs libres.

« 4.

Barrage moderne Vallabrègues (Gard) l 'écluse de La voie d' eau (voir .Isaac 3", ch.

12).

dont on put croire à la fin du XIX" siècle qu'elle serait évincée par l'essor du chemin de fer, a retrouvé une impor­ tance primordiale au xx• siècle .

C'est ainsi que la « Compagnie Nationale du Rhône », créée en 1933 , s'est vu assi­ gner pour objectif de rendre au sillon rhodanien l'activité qu'il avait perdue au XIX" siècle.

Il s'agissait tout à la fois de développer l'énergie hydroélectrique que pouvait fournir un fleuve au débit généreux, de créer là une grande voie de navigation moderne, et enfin de réa ­ liser un vaste programme d'irrigation.

Dernière en date des réalisations de la C.N.R ., l'ensemble de Vallabrègues , achevé en 1970, comprend à la fois une centrale hydro-électrique et un système d'écluses pour la navigation .

Gigantisme des travaux : on a em­ ployé à Vallabrègues 500 000 ml de béton , et fait des terrassements de 50 millions de ml .

L'usine doit fournir 1 200 millions de kwh .

L'écluse, de 192 mètres de long sur 12 mètres de large.

a été calculée , comme toutes celles du Rhône , de ma­ nière à permettre le passage des pé­ niches de 1 300 tonnes (gabarit euro­ péen) et les convois poussés de 3 000 tonnes .

On voit sur notre docu­ ment la porte aval de l'écluse, et une péniche automoteur.

Du type « automo­ teur du Rhône ».

elle peut transporter 800 tonnes de marchandises .

large de huit mètres.

elle en mesure soixante­ cinq de long .

(Ph .

Baranger .) 5.

le port du Havre (1850) (Bibl.

Nat ., Est.)" Relié à Paris par une voie de che­ min de fer, le Havre fut au XIX " siècle le centre d'un commerce maritime actif.

Il venait en 1850 au 5" rang des ports français .

Des services réguliers de ba­ teaux à vapeur le mettaient en commu ­ nication avec Amsterdam et les ports anglais .

Il servait en outre de tête de ligne à des paquebots sillonnant l'océan Atlantique.

la lithographie présentée ici montre la sortie de l'avant-port .

Le port comprenait trois bassins , et pouvait abriter 400 navires .

la tour qui garde l ' entrée du port rappelle la fonction mili­ taire de celui-ci .

Un voilier entre dans le port, d'où sort un bateau à vapeur .

Dans la lutte qui l'opposa.

durant tout le XIX " siècle , à la voile , la propul ­ sion à vapeur ne pouvait qu'avoir le dessous aussi longtemps que l'impulsion était donnée au navire par des roues à aubes .

D'un faible rendement , celles -ci présentaient en outre l'inconvénient de tourner à vide lorsque le roulis les fai­ sait sortir de l'eau.

Seule l'adoption de l'hélice ( 1832-1844) , et la généralisation des coques en fer, puis en acier , de ­ vaient assurer l'autonomie des bateaux à vapeur .

(Ph.

Hachette .) 6.

Aéroport d'Orly Élément indispensable de l'équipe­ ment urbain, les aérodromes sont ce­ pendant situés de plus en plus loin des villes .

La longueur sans cesse accrue des pistes , et l'essor prodigieux des moyens de transport aériens expliquent cette contradiction apparente.

Pour sa part, l'aéroport d'Orly est situé à quatorze kilomètres de Paris.

Il assure les quatre cinquièmes du trafic voyageurs aérien de Paris (soit 1 0 400 000 envi­ ron en 1970).

et 70% du fret (plus de 176 000 tonnes) .

Au premier plan, l'ampleur des par­ kings garnis d'automobiles évoque l'im­ portance de la liaison routière avec la ville.

la gare proprement dite est do­ minée , à droite, par la tour de contrôle , haute de 53 mètres, Ql.li orchestre l'en­ semble de la circulation aérienne aux abords d'Orly.

Immédiatement devant la gare, s'étend un vaste terre-plein destiné à l'embarquement et au débar­ quement des passagers : aire réservée , donc, au stat ionnement des avions à leur arrivée, ou avant leur départ .

Au­delà, c'est le réseau des pistes béton­ nées .

(Vue aér.

A.

Perceval).. »

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