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--Voilà la grande route, dit George en regardant à travers le pare-brise.

Publié le 12/04/2014

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--Voilà la grande route, dit George en regardant à travers le pare-brise. On sera arrivés dans dix minutes. Il est temps, le jour commence à se lever. Une faible lueur rosé se dessinait en effet à l'horizon. La voiture perdit de l'altitude et Harry aperçut une mosaïque de champs et de bosquets. --On est tout près du village, dit George. La voiture volante se rapprocha du sol. Un soleil rouge et brillant commençait à luire à travers les arbres. --Atterrissage ! annonça Fred. Ils touchèrent le sol avec un léger soubresaut et s'immobilisèrent à proximité d'un garage délabré qui s'élevait au milieu d'une petite cour. Harry vit alors pour la première fois la maison de Ron. On aurait dit une vaste porcherie qui aurait été agrandie au fil du temps. Haute de plusieurs étages, la maison paraissait si bancale qu'elle ne semblait tenir que par magie (ce qui était probablement le cas, songea Harry). Quatre ou cinq cheminées se dressaient sur le toit rouge et un écriteau tordu, planté près de l'entrée, portait le nom de la maison : « Le Terrier. » Des bottes entassées en désordre et un vieux chaudron rouillé encadraient la porte. Quelques gros poulets bien gras picoraient dans la cour. --Ce n'est pas très luxueux, dit Ron. --C'est merveilleux, tu veux dire ! s'exclama Harry d'un ton ravi en repensant à Privet Drive. Ils sortirent de la voiture. --Maintenant, on va monter là-haut sans faire de bruit, dit Fred, et on attendra que Maman nous appelle pour le petit déjeuner. A ce moment-là, Ron, tu te précipites dans la cuisine en criant : « Maman, regarde qui est arrivé cette nuit ! » Elle sera ravie de voir Harry et personne ne saura jamais qu'on a emprunté la voiture. --D'accord, dit Ron. Viens, Harry, ma chambre est... Ron s'interrompit. Ses yeux se fixèrent sur la maison et son visage prit soudain une teinte verdâtre. Les trois autres firent aussitôt volte-face. Mrs Weasley traversa la cour à grands pas, provoquant la panique parmi les poulets. La petite femme replète au visage bienveillant semblait s'être brusquement transformée en une tigresse redoutable. --Aïe ! dit Fred. --Hou, là, là, dit George. Mrs Weasley vint se planter devant eux, les mains sur les hanches, regardant alternativement chacun de ses trois fils qui baissaient la tête d'un air coupable. Elle portait un tablier à fleurs avec une poche d'où dépassait une baguette magique. --Alors ? dit-elle. --Bonjour, M'man, dit George en s'efforçant, sans grand succès, d'adopter un ton joyeux et conquérant. --Est-ce que vous vous rendez compte que j'étais morte d'inquiétude ? dit Mrs Weasley dans un murmure impressionnant. --Désolé, M'man, mais tu sais, il fallait que... Chacun des trois fils de Mrs Weasley était plus grand qu'elle, mais ils semblèrent se ratatiner sur place lorsque sa rage explosa. --Les lits vides ! Pas le moindre mot ! La voiture disparue... auriez pu avoir un accident... folle d'inquiétude... vous en fichez ?... jamais vu ça... attendez que votre père soit rentré ! Jamais Bill, Charles ou Percy ne nous ont causé autant de soucis... --Le préfet Percy... marmonna Fred. --TOI, TU FERAIS BIEN DE T'INSPIRER DE PERCY UN PEU PLUS SOUVENT ! s'écria Mrs Weasley en enfonçant l'index dans la poitrine de Fred. Vous auriez pu vous tuer, vous auriez pu vous faire repérer par les Moldus, vous auriez pu faire perdre son travail à votre père !... Elle sembla hurler ainsi pendant des heures. Enfin, lorsqu'elle se fut cassé la voix, elle se tourna vers Harry qui eut un mouvement de recul. --Je suis vraiment très contente de te voir, Harry, dit-elle. Viens donc manger quelque chose, tu dois avoir faim. Elle tourna sur ses talons et rentra dans la maison. Harry lança un regard inquiet à Ron qui lui fit un signe de tête pour l'encourager à la suivre. La cuisine était petite et encombrée. Une table et des chaise en bois brut occupaient le centre de la pièce. Harry s'assit sur le bord d'une chaise en regardant autour de lui. C'était la première fois qu'il pénétrait dans une maison de sorciers. La pendule accrochée au mur, en face de lui, n'avait qu'une seule aiguille et aucun chiffre. Tout autour du cadran on pouvait lire diverses inscriptions : « Heure du thé », « Heure de nourrir les poulets », ou « Tu es en retard. » Trois rangées de livres s'alignaient sur le manteau de la cheminée. Harry lut quelques-uns des titres : Comment ensorceler son fromage, La Pâtisserie magique, Festin minute en un coup de baguette. Une vieille radio posée à côté de l'évier annonça l'émission « Salut les Sorciers » avec la célèbre chanteuse Célestina Moldubec. Dans un cliquetis de vaisselle, Mrs Weasley s'occupait à préparer le petit déjeuner avec de grands gestes désordonnés, jetant des saucisses dans la poêle et des regards furieux à ses trois fils. De temps en temps elle marmonnait quelque chose : « Je me demande ce que vous avez dans la tête », ou « Jamais je n'aurais pensé une chose pareille. » --Toi, tu n'y es pour rien, mon pauvre chéri, dit-elle à Harry en remplissant son assiette d'un gros tas de saucisses. Arthur et moi, nous nous faisions du souci à ton sujet. Hier soir encore, nous nous sommes dit que nous irions te chercher nous-mêmes si vendredi tu n'avais pas répondu à

« —Bonjour, M'man, dit George en s'efforçant, sans grand succès, d'adopter un ton joyeux et conquérant.

—Est-ce que vous vous rendez compte que j'étais morte d'inquiétude ? dit Mrs Weasley dans un murmure impressionnant.

—Désolé, M'man, mais tu sais, il fallait que...

Chacun des trois fils de Mrs Weasley était plus grand qu'elle, mais ils semblèrent se ratatiner sur place lorsque sa rage explosa.

—Les lits vides ! Pas le moindre mot ! La voiture disparue...

auriez pu a\ voir un accident...

folle d'inquiétude...

vous en fichez ?...

jamais vu ça...

attendez que v\ otre père soit rentré ! Jamais Bill, Charles ou Percy ne nous ont causé autant de soucis...

—Le préfet Percy...

marmonna Fred.

—TOI, TU FERAIS BIEN DE T'INSPIRER DE PERCY UN PEU PLUS SOUVENT ! s'é\ cria Mrs Weasley en enfonçant l'index dans la poitrine de Fred.

Vous auriez pu vous tuer, vous auriez pu vous faire repérer par les Moldus, vous auriez pu faire perdre son\ travail à votre père !...

Elle sembla hurler ainsi pendant des heures.

Enfin, lorsqu'elle se fut cassé la voix, elle se tourna vers Harry qui eut un mouvement de recul.

—Je suis vraiment très contente de te voir, Harry, dit-elle.

Viens donc manger quelque chose, tu dois avoir faim.

Elle tourna sur ses talons et rentra dans la maison.

Harry lança un regard inquiet à Ron qui lui fit un signe de tête pour l'encourager à la suivre.

La cuisine était petite et encombrée.

Une table et des chaise en bois brut occupaient le centre de la pièce.

Harry s'assit sur le bord d'une chaise en regardant autour de lui.

C'était la première fois qu'il pénétrait dans une maison de sorciers.

La pendule accrochée au mur, en face de lui, n'avait qu'une seule aiguille et aucun chiffre.

Tout autour du cadran on pouvait lire diverses inscriptions : « Heure du t\ hé », « Heure de nourrir les poulets », ou « Tu es en retard.

» Trois rangées de livres s\ 'alignaient sur le manteau de la cheminée.

Harry lut quelques-uns des titres : Comment ensorceler son fromage, La Pâtisserie magique, Festin minute en un coup de baguette.

Une vieille radio posée à côté de l'évier annonça l'émission « Salut les Sorciers » avec la célèbre chanteuse Cé\ lestina Moldubec.

Dans un cliquetis de vaisselle, Mrs Weasley s'occupait à préparer le petit déjeuner avec de grands gestes désordonnés, jetant des saucisses dans la poêle et des r\ egards furieux à ses trois fils.

De temps en temps elle marmonnait quelque chose : « Je me demande ce que vous avez dans la tête », ou « Jamais je n'aurais pensé une chose pareille.

» —Toi, tu n'y es pour rien, mon pauvre chéri, dit-elle à Harry en remplissant son assiette d'un gros tas de saucisses.

Arthur et moi, nous nous faisions du souci à ton sujet.

Hier soir encore, nous nous sommes dit que nous irions te chercher nous-mêmes si vendredi tu n'avais pas répondu à. »

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