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XLVII À dix kilomètres autour du Village, le pays demeurait désert, nettoyé de toute intrusion étrangère.

Publié le 30/10/2013

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XLVII À dix kilomètres autour du Village, le pays demeurait désert, nettoyé de toute intrusion étrangère. Dix kilomètres, soit la istance aller et retour qu'un bon marcheur puisse couvrir à pied, harnaché en guerre. Chaque matin, quatre patrouilles de eux hommes partaient crapahuter aux quatre points cardinaux, surveillés par Dragasès, Notaras ou le ministre Perret qui se elayaient à la longue-vue. S'étaient dégagées très vite, taillées dans le chaos, des frontières naturelles. Au nord, sur les ollines, l'abbaye de Fontgembar, abandonnée par une forte colonne d'immigrants après un coup de main du commando de arine. Au sud, dans la vallée, une rivière sablonneuse et peu profonde, flanquée à l'est et l'ouest par deux fermes de ignerons que les hussards avaient fait sauter au plastic dès le soir de l'installation au Village. Tout immigrant du Gange, u assimilé, découvert à l'intérieur de ce périmètre, était aussitôt abattu sans sommation, leurs cadavres abandonnés sur lace, pour l'exemple. Il devint dès lors très facile d'embrasser d'un seul coup d'oeil les frontières de l'Occident. Un rideau oir de corbeaux les dessinait clairement, tournoyant dans le ciel à la verticale des cadavres. « Cela leur rappellera leur ays ! « disait le colonel. De même ne parlait-il jamais de guerre, mais de chasse. Le Village chassait l'homme noir, omme on tire le lapin dans une chasse gardée. Il n'y manquait même pas le tableau de chasse quotidien, affiché au fronton e la mairie, derrière le grillage du panneau mural officiel où il avait remplacé un avis sur « la lutte contre le mildiou «, un utre annonçant la « fête annuelle des sapeurs-pompiers «, avec tournoi de boules sur la place des Lices et bal public à la alle des fêtes, et un troisième publiant les bans du mariage de Gardaillou Pierre-Marie, viticulteur, d'une part et de aindive Valentine d'autre part, Dieu sait ce qu'ils étaient devenus, ces deux-là, et s'ils connaîtraient jamais les délices du oiffeur au petit matin, la cravate gris perle qui serre le kiki à congestionner le marié, les escarpins blancs où souffre la ariée, la voiture fleurie du beau-père et le voile distribué aux copains et cousins déjà passablement éméchés... Ces trois vis, le vieux M. Calguès les avait conservés, soigneusement pliés dans un dossier, comme s'il prenait au sérieux ses onctions de « ministre de la Culture «, car, la culture, qu'est-ce que c'est, sinon, un pieux inventaire du passé ? es deux premiers jours, l'éloquence du tableau de chasse se soutint à un haut niveau. Le maréchal des logis des hussards pportait tous ses soins à le tenir au clair, traçant au pinceau des petits bâtonnets bien nets, sans bavure. Il en tirait la angue, à force de s'appliquer. Toujours cette bonne vieille tradition des encoches sur la crosse du fusil, des bombes essinées sur l'empennage des avions, ou des chars en silhouette sur la tourelle d'autres chars ! Gange : cent soixante-dixept bâtons. Assimilés : seize bâtons.  Qu'est-ce que vous appelez : assimilés, maréchal des logis ?  Tout ce qui est blanc du côté des Noirs, mon colonel. Quand je servais au Tchad, j'en ai connu quelques-uns qui nous iraient dans le dos. On les appelait : bougnoulisés.  Comme c'est vilain ! dit le colonel. Mais des uns aux autres, quelle est la différence ?  C'est très simple, mon colonel. Bougnoulisé, c'était avant. Assimilé, c'est déjà le second stade. Ce n'est plus une ontradiction, mais un état définitif. Et puisqu'on les tue, autant les classer réglementairement, sous la bonne rubrique. euf d'un coup, rien qu'aujourd'hui. Sans compter quarante-deux types du Gange. Le reste de la bande a filé en emportant es blessés.  On ne les reverra pas de sitôt, dit le colonel. Du moins, pas avant les avions.  Les avions ? Quels avions ? fit le ministre.  Des avions avec une cocarde bleu blanc rouge, pardi ! À moins qu'ils prennent le temps de changer de cocarde, mais our quoi faire ? je n'ai pas d'avion, moi. Aucun risque pour eux de se tirer les uns sur les autres. Tenez ! Je vous parie u'on verra le premier avant la fin de la semaine... ccroché au dossier d'un vieux banc, sur la place, où le « gouvernement « prenait le frais sous les arbres, le walkie-talkie u colonel grésilla :  Il y a du monde à Fontgembart ! dit la voix du capitaine de commando. Rien que de l'assimilé. Probablement quatre ou inq. Mais je les vois mal. Ils se cachent.  Eh bien ! Qu'est-ce que vous attendez ? Allez donc les débusquer, s'ils ont tellement la trouille. À deux, vous ne me erez pas croire que vous hésitez !  Ce n'est pas ça, mon colonel. Mais ils ne tirent pas un coup de feu. Ils ont même accroché un mouchoir blanc au bout 'un bâton et ils l'agitent depuis dix minutes par le judas du portail.  Criez-leur de sortir les mains en l'air, j'arrive. Mais attention au piège... Vous venez avec moi, monsieur le ministre ? l n'y avait pas de piège. Dès le premier appel, une voix répondit, sortant de la muraille :  Mais avec plaisir ! On n'est venu que pour cela ! ls étaient quatre. Le premier, un vieux monsieur très droit, aux yeux très bleus, les cheveux blancs taillés en brosse ontredisant la moustache qui tombait à la gauloise, tenait sous le bras une antique canardière à un coup, pacifiquement assée, un mouchoir blanc noué autour du canon. De l'autre main, il faisait de grands gestes d'amitié, tout en répétant :  Ce n'est pas trop tôt ! Ce n'est pas trop tôt ! Mais il n'y a qu'un chemin et vous tirez sur tout ce qui bouge, alors, on a ugé prudent de vous attendre... « Il se nomma : « Jules Mâchefer, rédacteur en chef de feu La Pensée nationale, en fuite, mais dans le bon sens ! « Déclaration qui lui valut une ovation, si l'on peut employer un vocable aussi bruyant pour une aussi petite foule : quatre personnes, le colonel, le ministre, le capitaine et son détachement, composé d'un seul soldat. L'aspect du second personnage avait de quoi surprendre. Non pas tant par son anachronisme que par le comique délibéré que provoquait son accoutrement. C'était aussi un vieux monsieur, un peu plus voûté que Mâchefer, mais qui serrait les mains tendues avec beaucoup de vigueur dans le geste et le regard. « M. le duc d'Uras «, présenta le journaliste. Le duc onnait l'impression de s'être habillé à la hâte, avec ce qui lui tombait sous la main. Pantalon de week-end en flanelle et solides chaussures de promenade, ce qui semblait bien choisi et puis, sanglée par une large ceinture de cuir blanc, la tunique de chasse de l'équipage d'Uras, aux boutons d'argent frappés d'une couronne ducale. Bombe de cheval et couteau de chasse lui battant la cuisse complétaient cet étrange uniforme hybride, avec, pour pimenter le cocktail, une écharpe unicipale en sautoir. Notant les regards amusés, il s'expliqua :  Quand M. Mâchefer est venu m'enlever chez moi, rue de Varenne, en m'accordant cinq minutes, j'ai d'abord enfilé ce ue je trouvais de plus commode pour voyager. Après quoi je me suis dit que, quitte à faire une fin, autant que ce fût dans n déguisement qui signifiait quelque chose pour moi. Je suis capitaine de vaisseau, ministre plénipotentiaire de première classe, bailli de l'Ordre de Malte et garde-noble pontifical, au maquis depuis Pie XII. De jolis uniformes, pourtant, auxquels je tenais beaucoup. Mais la tunique de chasse, je crois, remontait encore plus loin dans le passé. Et puis, je suis enu pour chasser. D'ailleurs, je l'ai beaucoup plus portée que le reste, je m'y trouve plus à l'aise. L'écharpe, ma foi, j'y uis attaché. Je n'ai pas voulu l'abandonner. Je suis le maire très républicain d'Uras, quinze feux dans le Vaucluse. Quinze eux éteints, probablement. l ferma les yeux un instant, comme s'il se recueillait devant une tombe et ajouta, toute émotion superflue envolée : -- Et maintenant, si vous voulez vous moquer de moi, ne vous gênez pas ! Maire sans mairie, je crois que nous sommes à galité, monsieur le ministre !  Vous vous trompez, monsieur le duc ! Nous avons ici tous les pouvoirs publics au complet. Il nous manquait encore un aire. Voilà qui est réglé ! Nous vous élisons maire du Village.  Et à quoi cela consiste-t-il ?  À rien du tout, évidemment ! répondit joyeusement le ministre. Mais la légalité, monsieur le duc, la légalité, c'est sacré !  Et nous ? protestèrent deux voix vertueusement indignées. Est-ce qu'on nous oublie dans la distribution ? eux costauds d'une trentaine d'années, habillés de velours côtelé, tous deux noirs de poil et armés de Springfield à trois oups, l'air de s'amuser franchement, comme des copains qu'ils étaient.  Je vous présente Crillon et Romégas, dit le duc. Mon chauffeur et mon valet de chambre. Natifs d'Uras. Servent la amille depuis dix générations. J'ai voulu les affranchir en partant, mais rien à faire ! Ils ont tenu à me suivre et je m'en élicite ! Sans eux, nous ne serions jamais arrivés. Ils savent tout faire, la cuisine et le coup de feu.  J'ai une idée, dit le secrétaire d'État. Nous disposons déjà d'un gouvernement avec plusieurs ministres, d'un état-major, 'une armée fidèle, d'un maire de haute compétence, mais il nous manque encore quelque chose d'essentiel. H nous anque le peuple !  Ça, par exemple ! fit le colonel, je suis impardonnable ! Je n'y avais pas songé. Crillon et Romégas, vous ferez le euple ! Cela vous va ? ls se poussèrent du coude et Crillon répondit :  À nous deux, je crois qu'on s'en tirera. Mais est-ce que nous aurons le droit de grève ? -- Le droit de grève ? Déjà ?  Avec pancartes et défilés, précisa Romégas. Il faudrait savoir ! On est le peuple ou on ne l'est pas ?  Il en est du droit de grève comme de la légalité ! dit le ministre, le geste volontairement faux et la voix emphatique, omme s'il prononçait un quelconque discours à la Chambre. En Occident, tous les deux sont sacrés ! Je vous donne olennellement l'assurance que le gouvernement est prêt à négocier, dans des limites raisonnables et non préjudiciables à 'intérêt de la nation. Évidemment, il vous faudra former un syndicat. Ou mieux, deux syndicats rivaux, puisque vous êtes eux. Vous défilerez à des heures différentes sur des itinéraires différents, voilà tout. Le maire arrangera cela... a phrase finit en bredouillement, car il ne parvenait plus à tenir son sérieux. Le colonel pleurait de rire, le duc maîtrisait ignement gloussements et hoquets qui lui secouaient le dos, Mâchefer et l'armée applaudissaient, criaient bravo, agitaient eurs bérets, tandis que les deux compères, jouant les ahuris, prenaient des mines avantageuses. Incomparable instant de râce, inexplicable pour qui ne se sent pas complice et qui les payait de toutes les cuistreries criminelles. Si l'on songe à eur isolement, au caractère désespéré de leur entreprise, à la précarité de leur sursis, à la conscience que tous avaient d'une in prochaine, on se prend à penser que leur humour avait quelque chose de vertigineux. Un puits sans fond, où les vérités dmises se noyaient après en être trop impudemment sorties. u volant du camion, le colonel mena le retour tambour battant. On chanta le « rien de rien «, et aussi un « tout est au duc, ci, monsieur, tout est au duc «, que Mâchefer pécha en solo dans sa mémoire et qui recueillit un franc succès. Surtout orsque le duc, épaulant un Springfield et visant par la portière du camion en marche, faucha trois grands diables du Gange ui détalaient en contrebas du chemin. Tués net, d'une balle au coeur. Un bon fusil de safari. u vin d'honneur qui célébra, le soir même, à la mairie, la prise de fonction du nouveau maire, le vieux Calguès fit un joli iscours :  J'ai consulté, dit-il notamment, quelques livres d'histoire pour me rafraîchir la mémoire. Car vos noms, messieurs rillon et Romégas, ne m'étaient pas inconnus. Il s'agit d'une coïncidence, comme dans le cas de notre colonel Constantin ragasès, mais vous avouerez qu'elle est de taille. À la bataille de Lépante, deux capitaines français servaient sous Don uan d'Autriche. Ils avaient pour nom Crillon et Romégas. J'ajoute qu'ils y laissèrent leur peau et que l'histoire ne leur onnaît pas de descendance... près quoi l'on dîna, toujours sur la grande terrasse. Dix-huit couverts. En comprenant ceux des sentinelles qui se elayaient entre les plats.

« solides chaussures depromenade, cequi semblait bienchoisi etpuis, sanglée parune large ceinture decuir blanc, la tunique dechasse del’équipage d’Uras,auxboutons d’argent frappésd’unecouronne ducale.Bombe decheval etcouteau de chasse luibattant lacuisse complétaient cetétrange uniforme hybride,avec,pourpimenter lecocktail, uneécharpe municipale ensautoir.

Notantlesregards amusés, ils’expliqua : — Quand M. Mâchefer estvenu m’enlever chezmoi,ruedeVarenne, enm’accordant cinqminutes, j’aid’abord enfiléce que jetrouvais deplus commode pourvoyager.

Aprèsquoijeme suis ditque, quitte àfaire unefin,autant quecefût dans un déguisement quisignifiait quelquechosepourmoi.Jesuis capitaine devaisseau, ministreplénipotentiaire depremière classe, baillidel’Ordre deMalte etgarde-noble pontifical,aumaquis depuisPieXII.

Dejolis uniformes, pourtant, auxquels jetenais beaucoup.

Maislatunique dechasse, jecrois, remontait encoreplusloindans lepassé.

Etpuis, jesuis venu pourchasser.

D’ailleurs, jel’ai beaucoup plusportée quelereste, jem’y trouve plusàl’aise.

L’écharpe, mafoi, j’y suis attaché.

Jen’ai pasvoulu l’abandonner.

Jesuis lemaire trèsrépublicain d’Uras,quinzefeuxdans leVaucluse.

Quinze feux éteints, probablement. Il ferma lesyeux uninstant, comme s’ilserecueillait devantunetombe etajouta, touteémotion superflue envolée :  — Et maintenant, sivous voulez vousmoquer demoi, nevous gênez pas !Maire sansmairie, jecrois quenous sommes à égalité, monsieur leministre ! — Vous voustrompez, monsieur leduc ! Nous avons icitous lespouvoirs publicsaucomplet.

Ilnous manquait encoreun maire.

Voilàquiestréglé ! Nousvousélisons maireduVillage. — Et àquoi celaconsiste-t-il ? — À riendutout, évidemment ! réponditjoyeusement leministre.

Maislalégalité, monsieur leduc, lalégalité, c’estsacré ! — Et nous ? protestèrent deuxvoixvertueusement indignées.Est-cequ’onnousoublie dansladistribution ? Deux costauds d’unetrentaine d’années, habillésdevelours côtelé,tousdeux noirs depoil etarmés deSpringfield àtrois coups, l’airdes’amuser franchement, commedescopains qu’ilsétaient. — Je vousprésente CrillonetRomégas, ditleduc.

Mon chauffeur etmon valet dechambre.

Natifsd’Uras.

Servent la famille depuisdixgénérations.

J’aivoulu lesaffranchir enpartant, maisrienàfaire ! Ilsont tenu àme suivre etjem’en félicite ! Sanseux,nous neserions jamaisarrivés.

Ilssavent toutfaire, lacuisine etle coup defeu. — J’ai uneidée, ditlesecrétaire d’État.Nousdisposons déjàd’un gouvernement avecplusieurs ministres, d’unétat-major, d’une armée fidèle, d’unmaire dehaute compétence, maisilnous manque encorequelque chosed’essentiel.

Hnous manque lepeuple ! — Ça, parexemple ! fitlecolonel, jesuis impardonnable ! Jen’y avais passongé.

Crillon etRomégas, vousferez le peuple ! Celavous va ? Ils sepoussèrent ducoude etCrillon répondit : — À nousdeux, jecrois qu’on s’entirera.

Maisest-ce quenous aurons ledroit degrève ?  — Le droitdegrève ? Déjà ? — Avec pancartes etdéfilés, précisaRomégas.

Ilfaudrait savoir !Onestlepeuple ouon nel’est pas ? — Il enest dudroit degrève comme delalégalité ! ditleministre, legeste volontairement fauxetlavoix emphatique, comme s’ilprononçait unquelconque discoursàla Chambre.

EnOccident, touslesdeux sontsacrés ! Jevous donne solennellement l’assurancequelegouvernement estprêt ànégocier, dansdeslimites raisonnables etnon préjudiciables à l’intérêt delanation.

Évidemment, ilvous faudra former unsyndicat.

Oumieux, deuxsyndicats rivaux,puisque vousêtes deux.

Vousdéfilerez àdes heures différentes surdes itinéraires différents, voilàtout.Lemaire arrangera cela... La phrase finitenbredouillement, carilne parvenait plusàtenir sonsérieux.

Lecolonel pleurait derire, leduc maîtrisait dignement gloussements ethoquets quiluisecouaient ledos, Mâchefer etl’armée applaudissaient, criaientbravo,agitaient leurs bérets, tandisquelesdeux compères, jouantlesahuris, prenaient desmines avantageuses.

Incomparableinstantde grâce, inexplicable pourquinesesent pascomplice etqui lespayait detoutes lescuistreries criminelles.

Sil’on songe à leur isolement, aucaractère désespéré deleur entreprise, àla précarité deleur sursis, àla conscience quetous avaient d’une fin prochaine, onseprend àpenser queleur humour avaitquelque chosedevertigineux.

Unpuits sansfond, oùles vérités admises senoyaient aprèsenêtre trop impudemment sorties. Au volant ducamion, lecolonel menaleretour tambour battant.Onchanta le« rien derien », etaussi un« tout estauduc, ici, monsieur, toutestauduc », queMâchefer péchaensolo dans samémoire etqui recueillit unfranc succès.

Surtout lorsque leduc, épaulant unSpringfield etvisant parlaportière ducamion enmarche, fauchatroisgrands diables duGange qui détalaient encontrebas duchemin.

Tuésnet,d’une balleaucoeur.

Unbon fusil desafari. Au vin d’honneur quicélébra, lesoir même, àla mairie, laprise defonction dunouveau maire,levieux Calguès fitun joli discours : — J’ai consulté, dit-ilnotamment, quelqueslivresd’histoire pourmerafraîchir lamémoire.

Carvosnoms, messieurs Crillon etRomégas, nem’étaient pasinconnus.

Ils’agit d’une coïncidence, commedanslecas denotre colonel Constantin Dragasès, maisvous avouerez qu’elleestdetaille.

Àlabataille deLépante, deuxcapitaines françaisservaient sousDon Juan d’Autriche.

Ilsavaient pournomCrillon etRomégas.

J’ajoutequ’ilsylaissèrent leurpeau etque l’histoire neleur connaît pasdedescendance... Après quoil’ondîna, toujours surlagrande terrasse.

Dix-huit couverts.

Encomprenant ceuxdessentinelles quise relayaient entrelesplats.. »

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