Les origines de l'astrologie.

« core les étoiles fixes du Zo­ diaque et fixèrent enfin l'équinoxe de printemps dans le signe du Bélier.

Le grand départ venait d'être donné! Les anciens Égyptiens Les considérations égyp­ tiennes variaient sur plus d'un point par rapport aux observations sumériennes : seul le Soleil était concerné dans leurs calculs astrolo­ giques, et aucune des autres variations planétaires ne comptait.

L'astrologie égyp­ tienne était pratiquement dépourvue de calculs et seul le schéma solaire était re­ constitué à l'infini, servant aussi de base à la tradition de la survie de l'âme.

Fait qui n'intéressait nullement les Sumériens! Pourtant vers l'an 2800 avant j.-C., ils mettent au point le premier système des décans .

Les Grecs Le berceau de la Sagesse se trouve en Grèce .

Vers l'an 3000 avant notre ère, on y pratique le culte du Taureau, de Minos, autrement dit du Minotaure .

Vers 1200 de la même époque, la religion et la tradition se mettent en place de façon officielle et les douze dieux de la mytholo­ gie et de l'Olympe (qui donnèrent leur nom aux planètes de notre système solaire) triomphent.

Apollon en est le maître puri­ ficateur .

Cet autre dieu solai­ re est un dieu de prophétie qui s'exprime à travers la Py­ thie, cette femme sacrée pro­ nonçant les oracles et les di­ vinations .

De là naissent tous ceux qui surent ensuite don­ ner à la pensée et à l'astrolo­ gie ses lettres de noblesse .

Pythagore, Aristote, Platon et les autres ...

Ils apportent tous, à leur façon, une contribution es­ sentielle à l'évolution de la pensée, et l'astrologie ne peut s'en séparer, faisant fi des querelles qui ont pu écla­ ter autour de leurs principes .

Aristote, par exemple, écar­ tait l'astrologie mais ensei­ gnait pourtant que la vie est dépendante du mouve­ ment.

Cette théorie est au­ jourd'hui le pilier même du principe de l' évolution tel que le défendent les astro­ logues humanistes .

Pythago ­ re et Platon développèrent, chacun à leur tour, les no­ tions de correspondances entre l'homme et le monde céleste, entre le microcosme et le macrocosme .

Nous en sommes toujours là! Plus loin encore ...

Ces grandes dates évo­ quent bien sûr les princi­ pales étapes de l'astro­ logie telle que nous pouvons la connaître et la reconnaître aujour­ d'hui.

Pourtant, il existe des créations humaines encore mystérieuses dans les registres de notre his­ toire.

C'est ainsi que pour certains historiens une astrologie encore plus préhistorique date de 20 000 ans avant ].-C.

: une certaine Vénus de Laussel, en Dordogne, en serait le plus beau témoignage .

Les aligne­ ments de Carnac, en France, et de Stonehen­ ge, en Angleterre, érigés respectivement en 3000 et en 1848 avant notre ère, sont, eux aussi, de merveilleux symboles as­ trologiques.. »