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ABOU SIMBEL

Publié le 02/10/2013

Extrait du document

Les colosses gardent l'entrée principale du grand temple, située au centre de la façade, sous une niche accueillant une statue du dieu Rê-Horakhty, au corps d'homme surmonté d'une tête de faucon et coiffé du disque solaire. Le temple court sur plus de soixante mètres de profondeur au coeur même de la falaise, une succession de couloirs et de chambres menant jusqu'au sanctuaire proprement dit. Les plafonds portent des vautours aux ailes déployées, tandis que les murs ont été recouverts de fresques retraçant les expéditions militaires victorieuses de Ramsès II.

« Une fois ces géants libérés, les archéologues restent saisis par leurs dimensions impressionnantes : juchées sur un socle de quatre mètres, les statues mesurent vingt mètres, de leurs pieds jusqu'à la pointe de leur pschent.

Ramsès Il, car c'est de lui qu'il s'agit, est décliné à quatre reprises, vêtu de ses attri­ buts royaux, assis les mains posées sur les cuisses .

Il regarde droit devant lui, son visage est magnifiquement sculpté : nez droit, lèvres ourlées et paupières parfaitement dessinées.

S i le buste et la tête du deuxième colosse de gauche sont manquants, en revanche, les statues en pied qui se dressent entre chacune des jambes des quatre Ramsès sont quasiment intactes.

Elles représentent la mère et l'une des épouses du roi [Moutouïa et Néfertar i, chacune figurée à deux repr ises).

ainsi que quelques membres de l'innombrable progéniture du souverain : les princes Amenhirkhopchef et Rê-Amsès, et les princesses Bent-Anta, Nebetaoui, Esenefret, Beketemout et Meritamoun.

œ Pour que le temple ne soit pas submer~é par les eaux du lac Nasser a la suite de l'édification du barrage d'Assouan, l'Unesco entreprit, entre 1964 et 1968 , de démonter intégralement le sanctuaire pour le reconstruire, quelques dizaines de mètres plus haut.

Monumental« jeu de construction», le Temple du Roi et le Temple de la Reine furent littéralement découpés, en plus de mille blocs de près de trente tonnes chacun.

Ces blocs, numérotés, furent minutieusement rassemblés .

Le 22 septembre 1968, le « nouvel» Abou Simbel était inauguré en grande pompe.. »

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