ANALYSE OEUVRE : LA NAISSANCE DE VENUS - SANDRO BOTTICELLI

« Vénus en volant.

Ils sont entourés de fleurs.

L'homme souffle sur Vénus.

Sa peau est bronzée par rapport aux autres qui sont très blanches.

Les drapés des vêtements des personnages sont riches.

En arrière plan on voit la mer, bleue, et des vagues, à droite il y a la nature et quelques arbres verts.Les couleurs: -Couleurs majeures: Le bleu occupe une grande partie du tableau, par exemple la mer, le ciel et la cape de l'ange.  -Couleurs mineures: Le vert (les arbres et la nature à droite), le blanc (couleur de peau des personnages, le coquillage, la robe de portée par la femme à droite), le rouge (pour la cape de la femme) ainsi qu'une faible quantité de brun pour les arbres, le coquillage et le bord de la mer... -Tonalité: Il y a, en général, beaucoup plus de couleurs froides que de chaudes. -Lumière: La lumière est de type naturel et artificiel à la fois, car il y a des contrastes dans certaines zones comme les drapés, les bords des corps des personnages.

Le ciel et la mer ont une couleur artificielle, elle est abstraite.

La lumière est logique au premier plan et illogique au deuxième plan. -Facture picturale: Le support utilisé est le bois, le tableau a un aspect lisse, il n'a pas l'air craquelé. -Perspective: Il n'y a pas de profondeur dans le paysage en arrière plan, c'est comme un simple décor.

Plus on s'approche de l'horizon, plus le paysage devient flou.

Mais il n'y a pas vraiment de perspectives, rien ne rejoint un point de fuite, à part quelques éléments du paysage, à droite, qui structurent un éloignement. II.

EFFETS RECHERCHES:  Ce tableau représente l'arrivée de Vénus sur l'Île de Cythère, juste après sa naissance dans les flots.On peut redécouvrir cet épisode de la vie de Vénus dans un texte de Homère, Hymne à Aphrodite, qui a directement inspiré Botticelli.Du ciel tombent des roses dont la naissance aurait coïncidé avec celle de Vénus.

Cela a pour effet une impression de légèreté et de douceur.Une figuration allégorique que Botticelli maîtrise à la perfection. C'est ainsi que Botticelli procède, par exemple, pour représenter le vent, il le personnifie en dieu Zéphyr étreignant la brise Aura et poussant la déesse vers le rivage.La Coquille Saint-Jacques dans laquelle Vénus est juchée, symbolise l'écume marine formée autour du sexe du dieu Ouranos que, pour faire affront à son père, Chronos a jeté dans les flots tumultueux.

Avec son pas à peine entamé, le peintre insinue donc que la déesse est prête à accoster, qu'elle va passer du monde marin originel à la terre ferme.

Ce passage entre deux. »