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ARCHITECTURE: Arcs, voûtes et dômes

Publié le 14/03/2012

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A notre époque, la construction d'un bâtiment, quelle qu'en soit la dimension, ne présente plus de grandes difficultés. Mais il n'en a pas toujours été ainsi, et on a tendance à méconnaître l'ingéniosité, l'art, l'habileté dont les premiers architectes ont dû faire preuve ainsi que les premiers maçons, pour arriver à ériger ces magnifiques édifices que nous admirons encore. Aux époques les plus reculées, les hommes ne disposaient que d'éléments naturels et d'animaux pour les aider à transporter les matériaux et à les mettre en place, alors que nous disposons actuellement d'un choix étendu de matériaux complexes solides et légers, qui sont manipulés par de puissants engins. Comment se fait-il que, malgré tous les atouts dont nous disposons, nous n'arrivions pas à rivaliser en solidité et en beauté avec bon nombre de monuments anciens?

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« voûte et du dôme pour la majeure partie de leurs immeubles.

L'arc se transforma en symbole de leur habileté technique et de la puissance de l'empire.

Ils marquaient une nette prédilection pour un type d'arc assez prolongé, appelé voûte en berceau et servant à relier deux murs parallèles.

Les immenses salles des thermes romains étaient dominées par de telles voûtes, ainsi que par des dômes semi-circulaires.

Des dômes de tailles relativement réduites avaient déjà été utilisés par les Sumériens, ainsi que par les Grecs.

Mais ce furent une fois de plus les Romains qui les développè­ rent en élément architectural de quelque im­ portance.

Un des premiers, mais aussi un des plus grands dômes connus est celui du Pan­ théon de Rome, qui date de 112 ap. J.-C.

De­ puis cette époque, les architectes de toutes les périodes historiques se sont appliqués à la construction de dômes. Les Byzantins créè- A droite: L'intérieur voûté de Notre-Dame de Paris, un merveil­leux spécimen d'architecture ogi­ vale.

La première pierre de la ca­thédrale a été posée en 1168, mais il fallut attendre plus de deux siè­cles l'achèvement complet des tra­vaux.

rent au Vie siècle le dôme de l'église Sainte- Sophie à Constantinople et, environ mille ans plus tard, les dômes des grandes mos­ quées dues à l'architecte turc Sinan Mi'mar (1489-1578).

Le dôme était maintenu, dans sa forme et sa dimension originales, par de lourds contre­ forts, qui le cachaient d'ailleurs partielle­ ment de l'extérieur. Buckminster Fuller, in­ génieur et architecte américain (né en 1895), s'intéressa particulièrement au dôme au cours de ces vingt dernières années. Il conçut des dômes géodésiques, en divisant la sphère en un grand nombre de pentagones et d'hexagones identiques.

Les éléments des dô­ mes sont actuellement produits massivement dans des matériaux légers et modernes, com­ me l'aluminium et la fibre de verre.

Le dôme érigé en 1958 à Bâton Rouge en Louisiane, présente un diamètre de 117 mètres.

Ci-dessus: Détail d'une gravure du XVIIIe siècle représentant la Piazza del Duomo, au centre de Florence, dominée par le dôme de la cathédrale, dû au génie de Bru¬ nelleschi.. »

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