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Architecture et Urbanisme

Publié le 24/08/2012

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Au XIX, on a repensé l'esthétique des villes avec une nouvelle conscience urbanistique liées aux révolutions industrielles. Dorénavant, on prend en compte la circulation moderne : gares, nouveaux édifices, banques, grands magasins (Bon Marché, Samaritaine, etc.). On recompose la ville avec la création de grands boulevards et de carrefours poly-étoilés. Paris est également une ville géométrique.  Grands boulevards : de grandes percées qui permettent de mieux voir la ville. (par exemple, avant, la Cathédrale Notre-Dame était invisible puisque excessivement proche des immeubles en vis-à-vis, ce qui limitait considérablement la vue). Les monuments sont dégagés et le passant bénéficie d'une meilleure perspective.  On veut combiner l'esthétique et le fonctionnel (on note la révolution du XIXe Haussmannien). Il y a création des trottoirs, qui permettent d'exploiter le rez-de-chaussée et d'avoir une perspective de l'autre façade (il n'y avait avant pas d'égouts). La banlieue, sans trottoirs, est criminogène.  Les édifices adoptent un style éclectique qui revendique tous les styles historiques. C'est l'association de l'ancien et du nouveau (et même de l'original). Il s'ait de projeter une nouvelle urbanité.

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« a) Ses origines Lyon, à la fin du XIXe, est une ville dans laquelle il se produit des phénomènes comparables à l'avant-garde américaine (le cinéma des frères Lumière y estoriginaire).

Lyon est aussi la capitale de la chimie (car les Alpes sont à proximité) et de l'automobile (usine Berliet).

Les premiers avions y sont mis au point.

TonyGarnier naît dans les quartiers ouvriers, et est influencé par Zola et par l'industrie. b) Sa formation Classique Il vient à Paris, est admis à 20 ans à la Villa Médicis (Rome) et fait des études d'archéologie, mais parallèlement, il dessine les plans de sa cité industrielle et se voitinitié aux principes de l'urbanisme.

Il repense la ville de Lyon selon 3 principes modernes : le béton armé, la grande industrie et la société socialiste.

Pour lui, le plande la ville doit être en damier avec des rues pour piétons et des passages pour la circulation mécanique.

Il a l'idée de l'utilisation du toit des terrasses et, surtout,propose le zoning (ou zonage) qui sépare les fonctions : les activités industrielles et commerciales, les habitats collectifs, les habitations individuelles.

Il souhaiteaussi la création de centres de santé comme l'héliothérapie.En outre, il pense à une grande usine métallurgique et hydroélectrique pour fournir le chauffage et l'énergie, associée à un tramway au centre de la cité : il est lepremier à penser une ville rationnelle de l'ère industrielle.

Ses idées sont reprises aux Etats-Unis, en URSS et par Le Corbusier (et sa « cité radieuse »).

Son grandprojet de cité industrielle n'a jamais vu le jour (car trop chère et inintéressante pour les politiques).* c) Les réalisations** L'essentiel de sa carrière se déroule à Lyon, grâce au soutien du maire Edouard Herriot.

A partir de 1905, il réalise des fragments de sa cité industrielle, à Lyon.

En1906, il réalise les abattoirs de la Mouche et plusieurs cité-jardin (hospitalières) avec des sous-terrains entre les pavillons.

En 1908, Le Corbusier vient à Lyon pourle rencontrer.

Entre 1919 et 1939, il devient l'architecte quasi-officiel de Lyon en réalisant des hôpitaux, écoles, stades.

Il meurt en 1948.** Son influence a été considérable sur les architectes rationalistes du XXe.

Son urbanisme rêvé est l'idée de la modernité.

Pour lui, la ville du XXe doit faire sarévolution industrielle avec des matériaux nouveaux (acier, béton).

Il a aussi influencé l'école du Bauhaus.

Normalement, la ville doit devenir à la fois une ville-outilet une ville-spectacle (Paris).

Comme Haussmann, les édifices majeurs deviennent des symboles de la fonction muséologique (exemples : Arc de Triomphe, place dela Concorde).** L'architecte compose sa ville à partir de sa planche à dessin à la manière d'un tableau.

Il compose sa future ville à partir des principes du cubisme, à partir du Stijl(mouvement hollandais).

L'architecte du XXe élimine les détails anecdotiques au profit de formes simples.

L'architecte s'intéresse au comportement social et proposeles principes d'une géométrie simple en liaison avec les arts : « La géométrie de l'architecture est aux arts plastiques ce que la grammaire est à l'art des écrivains »,Apollinaire.

L'oeuvre, pour les architectes, est le point de rencontre du beau et du vrai.

Les arts et la pensée modernes sont redevables à la recherche architecturale deTony Garnier et de à ses émules.

Il a ouvert la voie aux principes esthétiques et au rationalisme appliqué à la répartition des édifices dans l'espace.** L'héritage de Tony Garnier et de Le Corbusier est important puisque marqué par une rupture avec le passé et un nouveau modèle culturaliste car « Le monde abesoin d'harmonie et de se faire guider par les harmonistes ».

L'architecte et l'urbaniste deviennent des artistes (au-delà de la technologie).

Les architectes du XXe ontouvert une réflexion sur comment introduire la cité dans une communauté moderne.** Auguste Peret est moins théoricien. L'Avant-Garde Le terme est issu du vocabulaire militant.

Les artistes du XIXe et XXe proposent de nombreuses innovations.

Il s'agit de mener un combat contre l'Art Académique(qui règne en monarque sur les arts depuis la Renaissance).C'est une interpellation de la société, un art qui dérange, une rupture.Avec la révolution industrielle du XIXe, l'art s'enrichit de nouveaux domaines parmi lesquelles la photographie et le cinéma.

Cette révolution dans les arts est uneréflexion sur la nouvelle société issue de la révolution industrielle.Les artistes s'engagent dans une réflexion sur la valeur du sens de l'art.La plupart des artistes d'avant-garde s'engagent dans des œuvres qui provoquent un choc visuel.

Cet ensemble d'innovations vise à bousculer les valeurs bourgeoisesdu XIXe avec Manet (« Olympia », « Le Déjeuner sur l'Herbe », etc.) et Cézanne (« Les Joueurs de Carte », et bon nombre de natures mortes où le bouleversementde la perspective est flagrant) qui ne respectent plus les codes antérieurs. Par opposition au classicisme (principalement caractérisé par un désir de reproduction du réel (exemple : « La Source », « Oedipe et le Sphinx » de Ingres, etc.)), desartistes comme Gauguin (« Arearea ou les Joyeusetés », « Perte de Pucelage » dont la diversité des plans est soulignée par différentes strates de couleurs, ou « Etudede nu », qui s'attache à une période plus « banale » de son activité, avant l'officialisation de son engagement dans un mouvement dit « différent » et impressionniste»), prônent le triomphe de la couleur et l'abandon de la perspective. Plus tard, le futurisme italien (derrière Giacomo Balla « Dynamisme d'un Chien en laisse », Russolo « La Musique », Carlo Carrà « Les Funérailles de l'Anarchiste. »

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