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ARCHITECTURE: La structure et la charpente

Publié le 14/03/2012

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On peut construire des immeubles suivant deux méthodes diamétralement opposées, qui ne sont pas sans rappeler certaines dissemblances du règne animal. En effet, les animaux peuvent être rangés en deux catégories: tout d'abord les vertébrés, qui ont une sorte de support intérieur comme le squelette (mammifères, reptiles et oiseaux), puis les invertébrés, dont le support est extérieur et prend la forme de carapaces ou de coquilles (insectes, crabes). De même, on trouve des immeubles possédant une structure intérieure comparable aux os du squelette (et comprenant des supports verticaux, des poutres horizontales et des étrésillonnements diagonaux), dont les murs jouent le double rôle de cloison et d'enveloppe extérieure...

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« très qui couvrent les supports successifs.

Malheureusement, les poutres se déforment quand elles sont trop longues.

Si on les choi­ sit plus massives, il faudra prévoir des colon­ nes pour les soutenir et, de toute façon, leur dimension est toujours plus ou moins limi­ tée.

Une solution partielle à cet inconvénient consiste en l'aménagement de vides entre les poutres.

On les disposait par exemple en for­ me de V renversé, chaque extrémité reposant sur les murs porteurs.

Ces toits inclinés n'é­ taient pas non plus parfaits, parce que les poutres avaient tendance à glisser de leurs as­ sises et à former une brèche dans le toit.

Pour éviter autant que possible cette poussée latérale, les architectes prévoyaient, soit des murs très épais, soit des contreforts aux points supportant la charge la plus pesante.

Les contreforts des cathédrales gothiques du moyen âge atteignirent un niveau de technici­ té très élevé. Ils consistaient non seulement en massifs de maçonneries accolés au mur, mais prenaient la forme de voûtes de pierres, appelées arcs-boutants.

Les arcs-boutants se terminaient par une poutre de pierre dépas- A droite: Arcs-boutants soute­nant la salle du chapitre de la ca­thédrale de Lincoln.

Ce support supplémentaire était essentiel aux églises médiévales dont la maçon­ nerie était extrêmement lourde.

sant des murs de l'édifice. Les constructeurs préconisaient encore une troisième solution, beaucoup plus économique que les deux au­ tres: elle consistait dans la jonction des deux poutres adossées à une troisième, ce qui des­ sinait un véritable triangle de bois de char­ pente.

Cette troisième poutre supporte une partie du poids de la toiture et empêche les glissements latéraux. On peut la fixer par un système de cordages ou de câbles, ou encore par de petits bois de charpente.

Les architectes devaient aussi tenir compte d'une certaine déformation que subissait l'é- Cfcdessus: Le Crystal Palace dans les jardins de Kensington, Hyde Park, à Londres en ¡851.

Une peinture d'Auguste Butler.

Pax-ton appliqua ses principes archi­tecturaux dans la construction de "serres".

Le Crystal Palace, dé­truit par un incendie en 1936, est le premier bâtiment à armature métallique dont les murs exté­ rieurs sont remplacés par des pa­ rois de verre. C'est également le premier édifice utilisant des élé­ ments structuraux préfabriqués.

difice sous l'effet d'un phénomène de tor­ sion.

Ce phénomène était spécialement sensi­ ble dans les constructions assez hautes et étroites qui n'arrivaient plus à se maintenir par le seul effet de la pesanteur.

Elles sem­ blent alors "s'enrouler" autour de leurs pro­ pres axes.

Ce phénomène de torsion qu'il faut éliminer, est particulièrement important dans les gratte-ciel new yorkais, par exemple.

Dans ce cas précis, on le supprime par l'ad­ jonction de renforts triangulaires en acier, qui jouent le même rôle que les contreforts en pierre des cathédrales médiévales.. »

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