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Auguste Renoir et l'impressionnisme

Publié le 22/02/2012

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auguste
En mars 1875, les impressionnistes organisent une vente à l'Hôtel Drouot pour tenter d'écouler leurs oeuvres. C'est un échec cuisant pour Renoir et ses amis. Mais, à cette occasion, le peintre fait la connaissance de deux amateurs d'art avertis, Victor Chocquet et Georges Charpentier, qui lui commanderont des portraits. D'autres collectionneurs comme Dollfus, Legrand, Poupin et le peintre Manet  lui permettent tout juste de vivre au jour le jour. En 1876, Renoir participe avec La Promenade à la deuxième exposition impressionniste, qui provoque un nouveau tollé. A cette époque, il loue une maison avec un grand jardin rue Cortot, à Montmartre, tout près du Moulin de la Galette. Il en profite pour brosser un des chefs-d'oeuvre de la peinture impressionniste, Le Bal du Moulin de la Galette, qu'il présente à la troisième exposition impressionniste, en 1877. Mais Renoir vit mal son statut de marginal. " Je n'ai jamais voulu jouer au martyr et, si l'on ne m'avait refusé mes toiles au Salon, j'aurais fort bien continué à les y envoyer ", avouera-t-il plus tard.
auguste

« envois - une toile aujourd'hui disparue et Diane chasseresse - sont rejetés en 1866 et en 1867.

Cependant, sa rencontre avec Lise Tréhot atténue légèrement son amertume.

Elle lui inspire notamment un portrait en pied, Lise , qui fait sensation au Salon de 1868, et En été , présenté au Salon de 1869.

La même année, Renoir et Monet révolutionnent la peinture en brossant leurs célèbres Grenouillère sur les bords de la Seine.

C'est le début de la grande aventure impressionniste ! Succès et échecs (1870-1874) L'amitié de Monet soutient Renoir dans les moments difficiles.

"Je n'ai jamais eu un tempérament de lutteur, et j'aurais plusieurs fois lâché la partie si mon vieux Monet, qui, lui, l'avait, le tempérament de lutteur, ne m'avait remonté d'un coup d'épaule", dira-t-il par la suite.

En 1870, Renoir participe de nouveau au Salon avec sa Baigneuse au griffon et La Femme d'Alger .

Mais la guerre franco-prussienne de 1870-1871 bouleverse sa vie et celle de ses amis impressionnistes .

Renoir est enrôlé dans un régiment de chasseurs à Bordeaux, pendant que Monet, Pissarro et Sisley s'exilent à Londres.

Son capitaine, Darras, l'invite à passer quelques mois chez lui, car il redoute qu'il ne soit tué durant la Commune.

A son retour à Paris, en mars 1871, il s'installe chez sa mère, faute d'argent.

Il connaît de nouveaux échecs au Salon, où ses Parisiennes habillées en Algériennes et son Allée cavalière au bois de Boulogne sont rejetées respectivement en 1872 et en 1873.

En septembre 1873, il loue un grand atelier rue Saint-Georges, où défilent modèles et amis.

A cette époque, il fait la connaissance du marchand Paul Durand-Ruel , grand amateur de toiles impressionnistes.

Mais c'est seulement quelques années plus tard que celui-ci lui achètera des toiles en série. Las d'être rejeté par les milieux officiels de la peinture, Renoir participe à la première exposition impressionniste au printemps 1874, à Paris, avec Cézanne, Monet, Degas, Pissarro, Sisley, Berthe Morisot et de nombreux autres artistes .

Ses envois, La Loge , Danseuse et La Parisienne , sont moins vilipendés que les œuvres de ses amis.

Mais la situation financière de Renoir est toujours aussi désastreuse.

Il lui faudra attendre plusieurs années avant de vivre confortablement de son art... L'aventure impressionniste (1875-1880) En mars 1875, les impressionnistes organisent une vente à l'Hôtel Drouot pour tenter d'écouler leurs œuvres. C'est un échec cuisant pour Renoir et ses amis.

Mais, à cette occasion, le peintre fait la connaissance de deux amateurs d'art avertis, Victor Chocquet et Georges Charpentier, qui lui commanderont des portraits .

D'autres collectionneurs comme Dollfus, Legrand, Poupin et le peintre Manet lui permettent tout juste de vivre au jour le jour. En 1876, Renoir participe avec La Promenade à la deuxième exposition impressionniste, qui provoque un nouveau. »

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