Devoir de Philosophie

Barbara : quand celle qui va...

Publié le 04/12/2018

Extrait du document

à sortir autant d’elle-même et à articuler sa

 

révolte. Sans doute passe-t-elle vraiment à ce moment-là « de l’expansion de sa propre vie à l’expansion de la vie de tous », comme l’écrivait Marcel Schwob. La colère lui monte aux

 

mots et au chant ; elle ne retombera pas, resurgira toujours entre deux battements de cœur -Perlimpinpin, Sid’amour à mort, les Enfants de novembre... Plus que jamais à l’écoute, attentive et active, Barbara mènera quelques combats aussi acharnés que secrets, notamment dans les hôpitaux et pour les prisonniers.

 

Artiste fatalement unique, elle n’aura rien tant aimé qu’être entourée. La liste des compagnons de route est longue : Georges Moustaki, qui lui écrit la Dame brune ou Moi je m ’balan-ce, les musiciens Joss Baselli, Roland Romanelli, Gérard Daguerre, Michel Portai, Eddy Louiss, Marcel Azzola, les chefs d’orchestre François Rauber et Michel Colombier... Et aussi Depardieu, avec qui elle monte Lily Passion ; Brel, pour lequel elle

Avec la disparition de Barbara, la chanson française aura perdu l'une de ses voix les plus singulières : menant fermement sa barque pendant plus de quarante ans, exigeante et généreuse, solitaire et entourée, la « femme-piano » laisse une œuvre unique, à la fois intime et universelle, bien moins drapée de noir que rayonnante, en pleine lumière.

Liens utiles