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BONAPARTE, PREMIER CONSUL de INGRES

Publié le 06/08/2012

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bonaparte

En 1806, Ingres part à Rome où il demeurera jusqu'en 1820 avant de séjourner quatre ans à Florence. En Italie, Ingres étudie les oeuvres de la Renaissance. Celles de Raphaël surtout - il voue à cet artiste une admiration inconditionnelle - et celles du Bronzino dont les coloris acides le fascinent ; il n'est pas insensible non plus au « bel idéal « du scuplpteur Canova....

bonaparte

« - , • 1 BONAPARTE, PREMIER CONSUL 1804 Peintre français Biographie '2.) Ingre s n aît en 1780 à Montauban .

li suit un appr enti ss a ge à l'a ca d é mie de Toul ouse où il sera égale ment de uxi ème vio lon d ans l'orchestre du Ca p itole .

Toute sa vie, la musique sera s on «v iolon d 'Ingr es ».

Ingres entre en 1 797 dan s l'at elier par isien de David .

En 1801, il obti ent le Grand Prix de Rome mai s il n e se rendra en It a lie qu 'en 1806.

Au cou rs de cette prem ière périod e de son activité art ist i que, Ingr es ré alise plu ­ sieurs portrait s, notamment les portraits de l a famill e Rivi è re, troi s che fs-d'œu vre con serv és au Lou v re .

En 1806, Ingr es p ar t à Rom e où il dem eu­ rera jus qu'en 1820 ava nt de s é journ er quat re ans à Flo re nce .

En Italie , In gres étudi e l es œuvres de la R e nai ssance.

Celle s de Raph aël s u rtou t - il voue à cet artist e une a dmi ration incond itionn elle -et celle s du Bron zino dont les colori s acides le fas cinen t ; i l n'est pas insensibl e non plu s au «bel id éal » du scu,lpteur Canova .

A son retour à P aris, Ingre s est accu ei!Ji froidem ent, mais le Vœ u de Lou is X III obti ent un vif s ucc ès au salon de 1 824 .

Cependant , en 1 834, la pr ésent ation du Mar ­ tyre de sain t S ymphorie n (cathédr ale Saint­ Laz à re , Autun) est a ccu eillie av ec in diffé­ rence par la critiqu e par is ienn e.

In gres en est tellement contrarié qu 'il retourne à Rom e, où il sera nommé directeur de l'Acad é mie de France peu apr ès.

Quand iJ revient à Paris sa réputat i on est établi e, au po int qu'en 1 862, cinq ans avant sa mort , il est nomm é sén ateur à vie.

A sa ma n iè r e, la p eintur e d'In gres est l'h é ritière du n éo-cl assi cism e.

Elle té mo igne de la mêm e rech erch e de puret é de la f o rme obtenue grâce à un véritable cul te du dessin où se révèlent p ouvo ir d' observation et goût du détail , mai s qu i n'ig nore pas non plus la stylis ation néces sa ire à l 'é quilibr e des com­ position s.

XIXe siècle Huile 22 Analyse • Le tableau re pr ése nt e Bonap art e à l'âge d e t re nte-qu a tre ans en habit de céré moni e ; il est alors consul.

Il désig n e de la main droite le décret par lequel il accorde 300 000 francs pour la r eco n struct io n du faubo urg d'Arn ercœ ur, à L iège , qu e les Au trichien s avaient bo mb ar dé en 1 7 9 4.

D e rrière l u i, une fenêtre nous laisse voir l 'a n c ienn e cat hé drale Sain t-La m ber t ainsi que la c it a d e lle Sainte -W albur ge.

Cette œu vre de jeu­ nesse est u ne des premi ères comma ndes officie l­ les obt e nu es par Ing res apr ès s a n omin ation au Prix de Rome.

Nous conn aisson s deux dessins pr ép ara toi res à cette œuvre : l' un prése nte la comp o sitio n d é fini tive (co llectio n pri vée , P ar is), l'autre montre des études de dé tails ( mu sée Ingr es, M onta uban).

Mais pour les traits du v isage, Ingres dut se cont ent er de l'uniqu e séance de pos e que Bonap arte voulu t bi en lui accorder ! On peut pen ser qu 'i l e mpl oya cette séance de pose, à exéc uter d es dess ins du consul.

Car po ur lui, peintre d' histoire , l'i mpo r tant était de se d éb arrasser des « acci d ent s » de façon à tr a dui re, dans un style simple et fort, le car act ère ind ivi­ duel.

En consé quenc e, il ne réalisait pas directe ­ ment sa toile d'a pr ès le modèle , mais d 'après les croquis prép ara toir es.

L ' œuvre C Le portrait de B onap arte en premie r consul a été command é à Ingres le 17 juille t 1803 par Bona parte lui-mê me, en souve n ir de la sign atur e du décret .

Sous l'emp i re, la direction du mus é e r é pon ­ dait au désir de l'emp ere ur en invitant la p op ul ation de la ville belg e à venir rendr e hommage à l'effigi e de l'hom m e le plus admiré de son temps.

Le tableau est toujo urs conserv é au mus ée de Lièg e dont il consti­ tue un des chefs-d'œuvre.

Du même peintre : PIC TO 639 à 647 Photo Bridgeman- Giraudon.

Paris © N ardini Ed itore, 1 991 .

VPC Larousse- Laffont pour l'éd ition française , 199 1.

R1-06-22. »

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