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Cameron, Julia Margaret - photographes et photographie.

Publié le 18/05/2013

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Cameron, Julia Margaret - photographes et photographie. 1 PRÉSENTATION Cameron, Julia Margaret (1815-1879), photographe britannique. Photographe célèbre pour ses portraits et ses allégories, Julia Margaret Cameron a proposé à la société victorienne une oeuvre marginale et novatrice, empreinte de l'esthétique des peintres préraphaélites et annonciatrice du pictorialisme. 2 UNE PASSION TARDIVE Née à Calcutta (Inde), dans une famille aristocratique, Julia Margaret Cameron est élevée à Paris et en Grande-Bretagne. En 1834, elle retourne en Inde où elle rencontre Charles Hay Cameron, un diplomate britannique avec lequel elle se marie en 1838. Ils rentrent dix ans plus tard en métropole. En Angleterre, Julia Margaret côtoie la communauté artistique londonienne, notamment le peintre George Frederic Watts (qui lui transmet son admiration pour l'art de la Renaissance) et le poète Alfred Tennyson (dont elle apprécie particulièrement la production). En 1860, la famille Cameron s'installe dans l'île de Wight -- dans la propriété voisine de celle de Tennyson -- et Julia Margaret crée son ...
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« Cameron (Julia Margaret), la Mort d'Arthur Comme son titre l'indique (la Mort d'Arthur, 1875), cette composition allégorique met en scène le roi Arthur, dont la légende raconte qu'après avoir été grièvement blessé au combat par sonneveu Mordred, qui avait tenté de lui usurper le trône de Bretagne, il fut emmené par sa demi-sœur, la fée Morgain, et ses huit compagnes sur l'île d'Avalon afin d'y être soigné.Hulton-Deutsch Collection/Corbis Marquée par l’esthétique de l’école britannique des préraphaélites — Dante G.

Rossetti, John E.

Millais, William H.

Hunt, Burne-Jones, etc.

(inspirés par l’art des primitifs italiens) —, Julia M.

Cameron réalise à partir de 1865 nombre de compositions mettant en scène des épisodes historiques ou des allégories symboliques, d’inspiration mystique ( Lumière et Amour, 1865) ou religieuse ( A Holy Family, 1872), faisant intervenir des personnages mythiques ou légendaires (Vénus, Cupidon, Circé, etc.).

Dans I Wait (1872) apparaît un petit ange, la tête posée sur ses bras, ses ailes entourant délicatement ses épaules. Julia M.

Cameron réalise également des illustrations de livres, notamment du recueil de poèmes d’Alfred Tennyson The Idylls of the King (1875).

Parmi les autres poèmes et pièces de théâtre qu’elle choisit d’illustrer, plein de rêves chevaleresques et de beautés féminines, figurent Paul and Virginia (1864), King Arthur (1874) ou Sir Lancelot and Queen Guinevere (1874). En 1875, Julia M.

Cameron part pour Ceylan (aujourd’hui le Sri Lanka).

Là-bas, elle réalise des images proches du travail documentaire et ethnologique, telles que Woman (v.

1875-1879, une femme indienne aux longs cheveux noirs en costume traditionnel), ou A Group of Kalutara Peasants (1878). 5 UN ART PRÉCURSEUR Le travail de Julia M.

Cameron, très novateur, a été redécouvert à la fin du XIXe siècle par les pictorialistes, dont les travaux portent également sur le rendu artistique de la photographie.

Ceux-ci ont présenté ses photographies aux expositions du Camera Club à Londres (1890), et du Photo Club à Paris (1894).

Une grande rétrospective de son œuvre a été organisée à Londres en 1927.

La Royal Photographic Society conserve une partie de ses archives, et son journal a été édité dix ans après sa mort ( Annals of My Glass House, 1889). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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