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Camille Saint-Saëns

Publié le 22/02/2012

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Né à Paris, dans l'aisance, et très tôt encouragé dans ses dons naturels étonnants, Saint-Saëns, qui étudia auprès de Benoist, Halévy et Gounod fut vite considéré comme un enfant prodige, dans l'exécution ou l'improvisation. A dix-huit ans, alors qu'il avait déjà écrit sa première symphonie, il fut nommé organiste à Saint-Merri et passa ensuite à la Madeleine (1857-1877). A l'abri des contraintes matérielles, il enseigna pourtant quatre ans à l'école Niedermeyer, où il eut parmi ses élèves Fauré et Messager. Tout en composant des musiques de scène, des opéras ou des poèmes symphoniques, Saint-Saëns alternait les représentations de chef d'orchestre ou de pianiste, affichant une constante exigence de rigueur, de précision et de dépouillement qui allait parfois jusqu'à l'austérité. Avec d'autres compositeurs (Bizet, Franck, Massenet, Lalo) et d'anciens élèves, il fonda en 1871 la Société nationale de musique qui devait représenter les tendances musicales de l'époque et combattre la grandiloquence exacerbée de Wagner et de ses disciples. En 1877, grâce à Liszt, son oeuvre lyrique majeure, Samson et Dalila fut représentée à Weimar. Bien que très ouvert aux autres arts, Saint-Saëns faisait preuve parfois d'un chauvinisme et d'une étroitesse d'esprit qui firent tort à ses talents de compositeur. Passée la période très créatrice de la maturité, Saint-Saëns voyagea, écrivit des pages de musique religieuse, avant de s'éteindre à Alger, en 1921.

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