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CAZIN jean-Charles : L'Orage à Equihen

Publié le 22/09/2011

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Fils d'un médecin de Boulogne-sur-Mer, jean-Charles Cazin, marqué par le paysage de son enfance, reste l'interprète privilégié du pays...

« CAZIN jean-Charles L'Orage à Equihen Né à Samer, 1841 Mort au Lavandou, 1901 Fils d'un médecin de Boulogne-sur-Mer, jean­ Charles Cazin, marqué par le paysage de son enfance, reste l'interprète privilégié du pays picard et de sa côte.

Après avoir été professeur de dessin et céramiste en Angleterre, conser­ vateur du musée de Tours, il se fixe à Paris et passe l'été dans le Pas-de-Calais, dans sa maison d'Equihen où il vit avec sa femme, elle-même peintre et sculpteur.

Cazin saisit parfaitement la lumière de la mer du Nord, les dunes battues par le vent, les plages mélancoliques.

Il aime les études de ciel aux heures indécises de l'aube et du crépuscule ; les effets qui lui sont chers sont les instants fugaces où le temps va changer, ce que le conservateur du musée du Luxembourg appelait "l'heure Cazin".

Dans L'Orage à Equihen, un ciel fauve, me­ naçant, pèse sur la mer pâle, le hameau de pêcheurs à droite se détache sur l'horizon bru­ meux et les maisons accrochées à la dune sem­ blent se rapprocher dans l'attente d'un grain imminent.

Sa sensibilité de paysagiste vaut à Cazin une réputation internationale et, à la fin de sa vie, nombre de ses confrères viennent lui rendre visite à Equihen.

1876 Huile sur toile, 89 x 166 cm Paris, Musée d'Orsay. »

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