CHASSÉRIAU Théodore: Portrait de Lacordaire

« CHASSÉRIAU Théodore Portrait Né à Sainte-Barbe-de-Samana, Saint-Domingue, 1819 de Lacordaire Mort à Paris, 1856 Peintre de scènes exotiques et mythologiques , Chassériau a laissé quelques portraits qui ont fait date dans le genre au siècle passé.

Par la sobriété du coloris , par la rigueur du dessin , par l'expression de recueillement et de volon­ té persuasive du personnage, celui-ci soutient la comparaison avec les jansénistes de Philippe de Champaigne et les moines en prière de Zurbanin.

Henri Lacordaire (1802-1861) , que Chassériau a placé devant le cloître Sainte-Sabine à Rome, se destinait au barreau.

Il avait perdu la foi au cours de ses études .

Une lecture en­ thousiaste du "Génie du christianisme" , de Chateaubriand , la lui rendit et provoqua une crise de conscience au terme de laquelle il se fit prêtre , avant d'entrer dans l'ordre des dominicains (il en porte la robe pour poser elevant Chassériau).

Ses prédications enflam­ mées à Notre-Dame attiraient les foules.

Prenant une part active aux événements de la révolution en 1848 , il siégea à la Constituante et contribua beaucoup au renouveau du catholicisme.

Il acheva son existence exem­ plaire dans le collège de Sorèze, qu'il avait fondé.

1840 Huile sur toile, 146 x 107 cm Paris, M u sée du Lo uvre. »