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Chostakovitch Dmitri Dmitrievitch

Publié le 01/04/2019

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Chostakovitch Dmitri Dmitrievitch Compositeur russe

 

* 25.9.1906, Saint Petersbourg

 

+ 9.8.1975, Moscou

 

Chostakovitch se distingue d'abord en tant que pianiste. Il passe à la composition avec une musique qui mêle diverses influences, trouvant un langage mélodique facile à retenir, étayé par une perfection artisanale : alors que sa première symphonie (1925) est encore totalement liée à l'école nationale russe, il s'inspire des modernes d'Europe de l'Ouest pour composer sans respecter la tonalité et se placer ainsi à la tête de l'avant-garde musicale soviétique de l'époque. Il produit ainsi les opéras \"Le Nez\" (1928) et \" Lady Macbeth de Mtsensk\" (1932), ainsi que deux symphonies avec choeur. En 1936, sous la pression des autorités culturelles staliniennes, Chostakovitch, accepte de retirer sa quatrième symphonie audacieuse avant même sa première audition. Sa cinquième symphonie, la plus célèbre, témoigne d'un retour à des expériences antérieures. Les symphonies composées durant la Deuxième Guerre mondiale ont une coloration fortement patriotique. Episodiquement limité dans sa liberté de création, il obtient le titre de \"héros du mouvement des travailleurs socialistes\" en tant que premier compositeur de l'URSS en 1966, année où il tombe malade. Outre 15 symphonies, on lui doit de la musique de chambre, 15 quatuors à cordes, ainsi que des musiques de films, des pièces pour piano et des chants.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Dmitri Chostakovitch 1906-1975 Né à Saint-Pétersbourg, Chostakovitch suivit dans sa jeunesse l’enseignement de Steinberg, de Glazounov et forgea son style musical en puisant dans la mouvance dodécaphoniste, dans l’univers du Hongrois Bartók, ou de Hindemith, des notions de formes, d’harmonies et de tonalités résolument modernes.

D’une inspiration précoce et éclectique, il aborda d’abord les pièces pour piano, la musique de ballet, puis l’écriture symphonique dans laquelle il trouva une expression privilégiée de son talent.

Impliqué par sa popularité naissante dans les tumultes de l’histoire soviétique, il dut faire face, dans les années 30, à de vives critiques sur son formalisme.

Cédant malgré lui aux pressions, il évolua vers un style plus épuré, accordé aux tendances du réalisme socialiste omniprésent mais garda toutefois pendant sa vie une distance prudente vis-à-vis des régimes en place. Avec sa musique de chambre, axée sur le quatuor à cordes, mais surtout ses quinze symphonies, il fit preuve d’un raffinement mélodique et d’une richesse de construction orchestrale qui le placent encore aujourd’hui parmi les grands compositeurs du siècle. Dans la dernière partie de sa vie, il participa à de nombreuses entreprises cinématographiques en créant des musiques de films où il laissa libre cours à son lyrisme. Il s’éteignit à Moscou à l’aube de ses soixante-dix ans. Œ uvres : Lady Macbeth de Mtsensk, Dédicace à octobre, Quatuors à cordes, Symphonies n° 5, 7 et 10.. »

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