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Des lauriers pour Gérard Depardieu

Publié le 27/03/2019

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Avec 18 films tournés dans la décennie dont des succès majeurs et de nombreuses récompenses, Gérard Depardieu crève les écrans français des années 80. Du comique des Compères avec Pierre Richard, au tragique du Retour de Martin Guerre avec Nathalie Baye, en passant par les évocations historiques (Danton

Gérard Depardieu interprète un Danton légèrement surprenant.

d'Andrzej Wajda), les rôles de policier, gangster ou travesti, toutes les facettes de son talent sont exploitées. Comme cefut le cas avec Gabin dans les années 30, chaque nouvelle affiche arborant son nom est une garantie de succès.

 

Déjà, dans la décennie précédente, depuis Les Valseuses de Bertrand Blier, son premier grand rôle avec Patrick Dewaere et Miou-Miou, il apparaît comme une étoile montante du cinéma. Mais, la première à voir en lui une grande vedette est Marguerite Duras, qui, entre 1971 et 1977, lui fait tourner quatre films dont Vera Baxter et Le Camion.

 

En dix ans, son palmarès est éloquent. Avec Le Dernier métro, Truffaut lui offre un César quand la presse américaine voit en lui, grâce à Martin Guerre, le meilleur acteur étranger. Récompensé au festival de

Venise pour Police, il tient le rôle principal dans Sous le soleil de Satan (palme d'or à Cannes) de Maurice Pialat. Cyrano de Bergerac lui apporte encore untriomphe.

1980

« Lelouch avec Les Uns et les autres res tent fidèle s au grand public, les films se font plus intimis tes et s'adap tent aux petites salle s.

Ce qui n'emp êche pas Mau rice Pialat, Éric Rohmer et Alain Resnais de donner le meilleur de leur art.

Dans ce con texte difficile , de jeu nes réalisateurs se lancent et font conna issance avec le succès.

Ils se nommen t Annaud, Beineix, Doil lon, Be sson et le public enthousi aste les plébis cite.

Coline Serreau, avec Trois hommes et un couffin, montre que les femme s des anné es 80 tien nent la ved ette .

Ca theri ne Dene uve assure quand Fanny Ardant est de tous les succès.

Isabelle Adjani , Sabine Azema et Sandrine Bonnaire sont les gloir es mo nta ntes.

Chez les hom mes, Colu­ che fait pleur er dans Tchao Pantin quand la Bande du Splendid amène son délire avec Le Père Noël est une ordure, et que Daniel Auteuil se révè le dans Manon des Sources et Jean de Flor ette aupr ès d'Yves Mont and.

Là encore, Gérard Depar ­ dieu est à l'affiche.

Grands réalisateurs des anné es 80 Né en 1943 Jean-Jacques Annaud La Guerre du feu, dès sa sortie en 1981, consacre le jeune cinéa ste déjà remarqué pour La Victoire en chant ant.

Il récidive ensuite avec des films s'inspirant d'œuvres littéraires.

En 1986, Le Nom de la rose d'apr ès Um berto Eco, est un grand succès, suivi par L'Ou r.; (1 988) et L'Amant (1991) d'après Marguerite Duras.

Né en 1925 Maur ice Pialat Sandrine Bonnaire est révélée en 1983 par A nos amours, film culte dont le réalisateur se fait connaitre dès 1968 avec L'Enfance nue, puis en 1972 avec Nous ne vieillirons pas ensemble.

Dans les années 80, il fait la par t belle à Gérard Depar dieu dans Loulou et Sous Je soleil de Satan (Palme d'or à Cannes) d'après Berna­ nos.

Cinéas te inclassable et 19 80 Jean- Jacques Annaud sensible, il affec tionne les Maurice Pialat sujets déchirants et les senti- et Sandrine Bonnaire ments exacerbés.

Né en 1922 Alain Resnais L'Amour à mort est, en 1984, un grand moment du cinéma dans une décennie qu'il marque avec La Vie est un roman (1983) et Mélo (1986).

Déjà consacré depuis 1955 par Nuit et broui/lard, Hiroshima mon amour , L'Année dernière à Marienbad, ce pilier de la Nouvelle Vague garde intactes toutes ses capacités créatrices.

Né en 1959 Luc Besson Après Subway en 1985, Besson renoue avec le succès en 1988.

Le Grand bleu est un triomphe et le jeune public est conquis.

Atlantis suit, dans le même registre, mais Besson s'oriente ensuit e ver s l'a ction avec Nikita (1989) et Léon (1994).

Né en 1 944 Jacques Doillon Tr agiq ue, tend re, épur é, La Fille de quinze ans, interpré­ tée par Judi th Godr èche en 19 89 est un des films qui comp tent dans l'œuvre de Doi llon, un cinéma non conform iste, souvent réalisé à moindre coût, parfois avec des amateurs.

C'est cependant un cinéma audacieux qui étonne par le ton, depuis Un sac de biffes en 1975 jusqu'au Jeune Werther en 1990.

Alain Resnais Luc Besson 47. »

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