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DIDON ET ENEE de Henry PURCELL

Publié le 14/10/2010

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opéra anglais du XVII éme siècle de Henry PURCELL (1659-1695)

  • opéra en un prologue et trois actes

  • titre original : Dido and Aeneas

  • livret anglais de Nahum Tate (d'après le livre IV de L'Enéide de Virgile)

  • créé en 1689 à Londres

 

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« D'autres odes furent composées par Purcell pour la fête patronale de sainte Cécile, pour le jour de naissance de lareine Mary ainsi que pour diverses festivités de la Cour ou de la Ville. Enfin, Purcell fut également le compositeur d'une musique instrumentale qui est, plus que toute autre, à l'origine desa réputation.

Ce sont surtout ses deux recueils de Sonates pour Deux violons et basse, dans lesquelles il le dit lui-même il s'est efforcé d'imiter les maîtres italiens.

Il est aussi l'auteur de nombreuses pièces pour clavecin, orgue etensembles de violes, notamment d'admirables fantaisies de trois à huit voix. Le tableau ne serait pas complet si l'on passait sous silence les chants profanes à deux ou trois voix, les rondes etles catches destinés à la table de Charles II, Jacques II ou Guillaume III, pièces d'une grande jovialité, parfois mêmeun brin licencieuses. Bien que fervent admirateur des tenants de la réforme mélodramatique italienne, dont il s'appropria les formes et lesprocédés d'une manière conforme à son génie particulier, Purcell sut ne pas rompre pour autant avec le glorieuxpassé des polyphonistes anglais.

Conscient des immenses ressources que ces deux grands styles le monodique et lepolyphonique offraient au musicien de son époque, il opéra, dans son Oeuvre, la réconciliation de ces deux principeségalement féconds. Purcell mort, la période nationale anglaise est close pour deux siècles.

Elle avait débuté avec l'invention des formesprimitives de la polyphonie, au début du deuxième millénaire, et avait duré, à travers Dunstable et les maîtres duXVIe siècle, jusqu'à la fin du XVIIe siècle.

Ce n'est qu'au seuil du XXe siècle que se dessinera un véritable renouveaumusical anglais dont nous pouvons aujourd'hui apprécier les fruits. le plus grand musicien anglais Ce compositeur prodige, disparu prématurément à trente-six ans, a laissé une oeuvre aussi abondante qu'originale :d'innombrables odes de circonstance, cantates, hymnes (Hymnes à Sainte-Cécile), des oeuvres instrumentales, et d'admirables musiques de scène qui s'apparentent d'assez loin à l'opéra (King Arthur, The Fairy Queen, The Indian Queen, The Tempest).

Son unique opéra, Didon et Enée, est considéré comme son chef-d'oeuvre.

Purcell est le plus grand musicien anglais : créateur de sublimes mélodies, il a aussi renouvelé l'écriture polyphonique.

Même samusique religieuse est vivante et expressive.

Ce génie, que l'on compare parfois à Mozart, exerça une grandeinfluence sur ses successeurs, notamment Haendel, mais quand il mourut, la musique anglaise s'éteignit pendantdeux siècles.

Au dix-huitième siècle, elle fut dominée par Haendel ; au dix-neuvième, par Mendelssohn.

Il fautattendre le vingtième siècle pour voir surgir un compositeur anglais digne de Purcell : Benjamin Britten (Peter Grimes). ORIGINE ET ACCUEIL En 1660, le roi Charles II remet à l'honneur un genre très particulier et spécifiquement anglais, le «masque », sortede comédie musicale avant la lettre, qui mêlait théâtre, danse et chanson.

Mais Purcell, exceptionnellement,s'écarte de cette tradition : il s'inspire ici de l'opéra italien, et plus particulièrement vénitien.

Loin d'être réduite à undivertissement gratuit, la musique sert l'action dramatique et traduit les sentiments des personnages.

Didon et Enée ne fut pas représenté en public du vivant du compositeur.

Cet opéra au sujet brûlant, plein de drame et de passion,fut créé par un pensionnat de demoiselles ! Les jeunes filles interprétaient tous les rôles, à l'exception de celuid'Enée.

Après la mort de Purcell, on transforma cet opéra en masque : tel quel, il ne correspondait pas aux goûtsdes Anglais, qui à cette époque n'appréciaient guère l'opéra. RESUME tragédie légendaire A Carthage, après la guerre de Troie Acte I : Didon (ms), reine de Carthage, est amoureuse du héros troyen Enée (t ou bar), mais se demande s'il partage ses sentiments.

Sa soeur Belinda (sop), accompagnée par le Choeur, essaie de la distraire et de la rassurer. Acte II : La Magicienne convoque ses soeurs les sorcières : elle veut perdre Didon et ruiner Carthage.

Après avoir entonné un chant ricanant et triomphal, les.

sorcières provoquent un orage qui gâche la partie de chasse de laReine et du héros troyen.

Sous l'apparence de Mercure, la Magicienne apparaît à Enée et lui rappelle l'ordre de Jupiter : il lui faut quitter Carthage et partir pourl'Italie, afin de fonder Rome.

Enée souffre de devoir se séparer de Didon. Acte III: Tandis qu'Enée et ses compagnons préparent leur départ, les sorcières se réjouissent du malheur de Didon. Elles projettent de couler la flotte troyenne puis de brûler Carthage.

La Reine apparaît, et accuse son amantd'hypocrisie.

Enée décide alors de rester, mais Didon, humiliée, lui ordonne de quitter Carthage.

Elle fait ses adieux àla vie, et meurt.

Le choeur des Amours lui rend hommage.. »

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