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Édith Piaf, le « moineau de Paris », triomphe dans les cabarets parisiens

Publié le 23/03/2019

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La vie mouvementée d'Édith Piaf se lit comme un véritable roman. Au-delà de toutes les modes musicales, elle chante, sa vie entière, l'amour malheureux, son thème de prédilection. En 1937, elle crée l'événement à Paris.

Des chanteurs français célèbres

Édith Piaf est pour beaucoup le symbole de la chanson française.

Piaf naît le 19 décembre 1915 dans la rue de Belleville, à Paris ; son nom est Édith Giovanna Gassion. Fille d'un acrobate forain, sa mère la quitte très tôt. A l'âge de 3 ans, elle devient aveugle pendant quelque temps. Lorsque son père part à la guerre, il laisse Édith chez sa grand-mère qui tient une maison de passe en Normandie. Les dames de la maison s'occupent de la petite avec beaucoup d'amour. Quand son père la ramène à Paris, elle l'assiste dans ses représentations.

 

A 15 ans, Édith quitte son père. Elle chante dans les rues et les casernes, et vit à la limite de la pauvreté. C'est Louis Leplée, patron de cabaret, qui lui donne le surnom de << Môme Piaf >> - le moineau en argot. Il l'entend chanter pour la première fois en 1935 et la fait entrer dans son cabaret. Mais il est assassiné et Édith Piaf manque de retomber dans la misère. Les difficultés semblent s'aplanir lorsqu'elle fait la connaissance de Maurice Chevalier. Malheureuse en amour, suspectée d'avoir participé à l'assassinat de Leplée ... Les épreuves rongent ses forces. Un jour elle rencontre Raymond Asse, qui devient le premier grand auteur de ses chansons et travaille dès lors à la carrière de Piaf.

 

A partir de 1937, elle remporte ses premiers triomphes dans les cabarets parisiens, l'ABC et Bobine. Son capital est sa voix puissante; le lyrisme intellectuel ou les chansons protestataires ne sont pas son affaire. Elle reprend sans cesse le thème de la recherche de l'amour, l'attente de la relation amoureuse parfaite. Dans sa petite robe noire, qui devient son signe distinctif, elle se tient maladroitement sur scène, fait peu de gestes, mais fascine le public.

 

Asse, son amant, part à la guerre, et leur relation se termine. Suivront des amours instables et de courte durée. Marcel Cerdan et Yves

« É dith Piaf est pour beaucoup le symbole de la chanson française.

Édith Piaf, le « moineau de Paris », trio mphe dans les cabarets parisiens La vie mouvementée d'�di th Piaf se lit comme un véritable roman.

Au-delà de toutes les modes music ales, elle chante, sa vie enti ère, l'amour malheureux, son thème de prédilection.

En 1937, elle crée l'événement à Paris.

P iaf naît le 19 décembre 1915 dans la rue de Bell eville, a Paris ; son nom est Édi th Gio vanna Gassion.

Fille d'un acrobate forain, sa mère la quitte très tôt.

A l'âge de 3 ans, elle devient av eugle pendan t quelque temps.

Lorsque son père part à la gu erre, il lais se Édith chez sa grand-mère qui tient une maison de passe en Normandie.

Les dames de la maison s'occupent de la petite avec beaucoup d'amour.

Quand son père la ramène à Paris, elle l'assis te dans ses représenta tions.

A 15 ans, Édith quitte son père.

Elle chante dans les rues et les caserne s, et vit à la limite de la pauv reté.

C'est Louis Leplée, patron de cabaret, qui lui donne le surnom de > - le moineau en argot.

Il l'entend chanter pour la premi ère fois en 1935 et la fait entrer dans son cabaret.

Mais il est assassiné et Édith Piaf manque de reto mber dans la misère.

Les difficu ltés semblent s'aplanir lorsqu'elle fait la conna issance de Maurice Chevalier.

Malheur euse en amour , suspectée d'avoir participé à l'a ss ass in at de Leplée ...

Les épreuves rongent ses forces.

Un jour elle rencontre Ray­ mond Asse, qui devient le premier gr and auteur de ses chans ons et trava ille dès lors à la carrière de Piaf.

A partir de 1937, elle remporte ses premiers triomphes dans les cabarets parisiens, l'ABC et Bobine.

Son capi­ ta l est sa voix puissante ; le lyrisme intel lectuel ou les chansons protes­ tataires ne sont pas son affaire.

Elle reprend sans cesse le thème de la recher che de l'amour, l'attente de la relation amoureuse parfaite.

Dans sa petite robe noire, qui devient son signe distinctif, elle se tient mala­ droitement sur scène, fait peu de gestes, mais fascine le public.

Asse, son ama nt, part à la guerre, et leur relation se termine.

Suivront des amour s instables et de courte durée.

Marcel Cerdan et Yves Montand comp tent parmi ses amants.

C'est seulement avec Henri Contet qu'elle trouve un compa­ gnon affectueux qui donne une nouvelle dimension à ses chansons.

Elle trava ille beaucoup à ses in terprétations : elle étudie chaque ge ste, chaque sanglot dans le moindre détail.

Piaf estime que pour le public, elle est l'amour : elle doit donc crier, bouleverser.

le Paris des années 30 : un café sur les Champs- Élysées Après la Sec onde Guerre mon­ dia le, Piaf part aux États-U nis.

Elle débute sans succès à Broadway ; puis elle enchaîne au Versa illes, le premier cabaret de New York, le rende z-vous des personnal ités d'Hol lywood ; tous ceux qui possèdent un rang et un nom s'y retrouvent pour encenser la reine en robe de Cendrillon -Henry Fonda, Orson Welles, Judy Garland et surtout Marlène Dietrich, qui sera le témoin d'Édi th Piaf lors de son mariage avec Jacques Pi lis.

Les dix dernières années de sa vie sont marquées par la consommation de drog ues, de dop ants, par des cur es de dési ntoxicat ion et de nombr eux retours sur scène dont le plu s triomphal a lieu en 1956 au Carnegie Hall à New York.

Son dernier compagnon, Charles Dumont.

compose la chanson qui prend une dimension de testament : « Non, rien de rien, non, je ne regrette rien, ni le bien ( ...

), ni le mal ( ...

), c'est payé, bal ayé, oublié ! >> Le 11 octobre 1963 prend fin la vie de la femme la plus in croyable du monde, selon les mots de son public.

Des chanteurs français célèbres 1888-1972 Maurice Chevalier Avec sa « panoplie >> - canotier, canne, fleur à la boutonnière - il est au sommet de sa gloire pendant l'entre-deux-guerres.

A l'issue de la Seconde Guerre mondiale, Chevalier poursuit sa carrière à la télévision.

Il joue dans des films comme Le silence est d'or (1945), L'Amour l'après-midi (1957) et Gigi (1 958).

1906-1997 Mireille la cc grande dame de la chan­ son »est d'abord compositrice et chan teuse.

Avec Jean Nohain pour les paroles, elle compose de nom breuses chansons que de grandes vedettes interpréteront.

En 19 54, elle fonde le Petit Conservatoire de la chanson où elle forme des générations de jeunes chanteurs.

1921-19 91 Yves Montand Cet Italien de naissance fait ses premièr es apparitions dans un numéro de cow-boy.

Grâce au soutien d'Édith Piaf, il devient l'un des repré­ sentants les plus importants de la chanson française.

A partir de 1946, il tourne dans de nombreux films, notam­ ment Le Salaire de la peur (1 952) et L'Aveu (1970).

19 21-1981 Georges Brassens Ce fils de maçon prône dans ses chansons, souvent très poé tiques, l'anticonformism e, la tend resse et l'amitié.

En 19 67, il reçoit le Grand Prix de poésie de l'Académie française.

Né en 1924 Charles Aznavour Après des études de théâtre, il écrit en 1942 ses premières chansons, entre autres pour Jul iette Gréco, Gilbert Bécaud (M.

100 000 volts) et Yves Montand.

Dans les années 60, il enthousiasme le public par sa voix feutrée et ses chansons mélodramatiques.

Née en 1927 Jul iette Gréco la muse de l'existentialisme chante des textes de Prévert, de Queneau, de Ferré.

Sa voix pénétrante, ses gestes rares et son talent pour inter­ préter des textes intellectuels font le succès de Gréco.

19 3 7. »

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