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Emile Bernard

Publié le 11/01/2015

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Sérusier fonde le mouvement des nabis. Émile Bernard tente de gagner sa vie en dessinant des motifs pour tissus, en gra¬vant des dessins destinés à illustrer des billets de loterie ou des recueils de poésie, comme Les Fleurs du mal de Baudelaire. En 1892, il retour¬ne encore à Pont-Aven, avant d'entreprendre un voyage en Orient, vers Constantinople, puis vers l'Égypte grâce à l'ai¬de financière du comte de La Rochefoucauld. Retour au classicisme S on voyage le mène d'abord en Italie, puis à Constanti¬nople. De là, Émile Bernard gagne la vallée du Nil, où il vi¬vra jusqu'en 1904. Son oeuvre devient plus conventionnelle. En 1894, il se représente en costume traditionnel dans Autoportrait en Égypte, avec à ses pieds sa première fem-me, Hanenah Saari, qu'il vient d'épouser. Un autre autopor¬trait dit « au turban rouge » est aujourd'hui au musée des Beaux-Arts de Quimper. En 1901, Ambroise Vollard ex¬pose les oeuvres égyptiennes d'Émile Bernard dans sa gale¬rie, et l'accrochage est bien accueilli par la critique. Dans une salle contiguë sont pré¬sentées les oeuvres d'un jeune artiste catalan, un certain Pa-blo Picasso, qui reconnaîtra sa dette envers Émile Bernard quand il peindra Autoportrait bleu à la fin de cette même année 1901. Ami de Toulouse-Lautrec et de Paul Gauguin, avec qui il fonde l'École de Pont-Aven, Émile Ber¬nard fut au coeur de la peinture de son temps, non seulement par son oeuvre et sa fréquenta¬tion des plus grands ar¬tistes, mais aussi comme théoricien du postim¬pressionnisme. Peu après le départ de Gauguin pour Tahiti, Bernard va effectuer un séjour de plusieurs années en Orient.

« Sérusier fonde le mouvement des nabis.

Émile Bernard tente de gagner sa vie en dessinant des motifs pour tissus, en gra­ vant des dessins destinés à illustrer des billets de loterie ou des recueils de poésie, comme Les Fleurs du mal de Baudelaire .

En 1892, il retour­ ne encore à Pont -Aven, avant d'entreprendre un voyage en Orient, vers Constantinople , puis vers l'Égypte grâce à l'ai­ de financière du comte de La Rochefoucauld.

Retour au classicisme S on voyage le mène d'abord en Italie , puis à Constanti­ nople .

De là, Émile Bernard gagne la vallée du Nil, où il vi­ vra jusqu'en 1904 .

Son œuvre devient plus conventionnelle.

En 1894, il se représente en costume traditionnel dans Autoportrait en Égypte, avec à ses pieds sa première fem­ me, Hanenah Saari, qu 'il vient d'épouser .

Un autre autopor­ trait dit « au turban rouge » est aujourd'hui au musée des Beaux-Arts de Quimper.

En 1901, Ambroise Vollard ex­ pose les œuvres égyptiennes d'Émile Bernard dans sa gale­ rie, et l'accrochage est bien accueilli par la critique.

Dans une salle contiguë sont pré­ sentées les œuvres d'un jeune artiste catalan, un certain Pa­ blo Picasso, qui reconnaîtra sa dette envers Émile Bernard quand il peindra Autoportrait bleu à la fin de cette même année 1901 .

Le théoricien D e retour en France en 1904, Émile Bernard rend visite à Paul Cézanne à Aix-en­ Provence, où il passe plusieurs semaines auprès du maître de la Sainte-Victoire.

De leurs dis­ cussions passionnées il tirera un livre d'entretiens, paru en 1905.

Dès 1893, il avait publié sa correspondance avec Van Gogh .

Créateur du « symbolisme syn­ thétique », Émile Bernard avait évolué vers un retour à l'art classique, après avoir joué un rôle d'initiateur pour Gau­ guin et tout le groupe de Pont-Aven .

De 1910 à 1913, Jacques Doucet lui achète la plupart de ses gravures et es­ tampes, qui appartiennent. »

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