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ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (L’) de Wolfgang Amadeus Mozart (résumé)

Publié le 07/05/2016

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ENLÈVEMENT AU SÉRAIL (L’)

 

Opéra bouffe en trois actes de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), représenté en 1782, sur un livret tiré du Bel monte und Constanze de Bretzner. Le succès fut immédiat ; pour la première fois le public trouvait, dans une œuvre écrite en langue allemande, la vivacité de l’opéra-comique italien qui, seul, paraissait s’être approprié le secret de la vie scénique. D’autre part, c’était la première fois que, dans une « opérette », on trouvait tant de noblesse musicale, tant de richesse et de propriété dans l’emploi des instruments, de consistance dans le langage mélodique. En effet, VEnlèvement an sérail est, à proprement parler, un « Singspiel », c’est-à-dire un spectacle musical où se mêlent chant et récitation en prose, sur un sujet généralement bouffon. De médiocres, mais agréables compositeurs (parmi lesquels Dittersdorf, contemporain de Mozart) en fournissaient les mélodies sans trop se soucier de leur exacte convenance à la scène et à l’action. Mozart, comme un aigle, bouleversa ces habitudes tranquilles et cette médiocrité. La musique de son « Singspiel » fut écrite d’un bout à l’autre : rien ne fut laissé au hasard, depuis les notes d’agrément jusqu’aux fioritures vocales ; complexe du point de vue technique, la partition. est semée de motifs en contrepoint aussi élégants que difficiles à exécuter. Ce qui détermina son triomphe, c’est qu’elle était toujours appropriée à la situation scénique et à aucun moment ne s’en allait pour son compte, charmante mais distraite, comme il arrivait quelquefois aux Italiens.

 

La trame est des plus simples : sur la plage, devant le palais du Pacha, un ténor à la voix suave, Belmonte, recherche en se lamentant sa fiancée. Constance, tombée aux mains des Turcs. Grâce à l’aide de son astucieux domestique, Pedrille, qui est entré au service du Pacha afin de suivre dans la mesure du possible sa propre amie, Blondine, elle aussi faite prisonnière, Belmonte réussit à tromper la vigilance du terrible Osmin, gardien du sérail et actuel propriétaire de Blondine : ainsi il peut revoir sa Constance. Heureusement, rien n’est encore perdu : Blondine,

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