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Félicien David : la longue traversée du désert

Publié le 04/10/2013

Extrait du document

Aucun musicien français
n'avait avant lui osé tenté
de transcrire en musique
les paysages et le
quotidien des Égyptiens
de la rue au XIXe siècle.
Avec « Le Désert «, une
« ode-symphonie « qu'il
écrit en quelques semaines
au retour d'un périple
dans la terre des
pharaons, Félicien David
connaît son premier
grand succès auprès du
public. Ce sera malheureusement
le seul.
La vie de Félicien David
ressemble à celle d'un artiste
maudit. Condamné à vivoter
grâce au soutien de
quelques amis, il s'escrime
toute sa vie composer des
mélodies dont l'impact auprès
du public dépasse rarement
le petit succès d'estime.
Né le 13 avril 1810 à Cadenet,
dans le Vaucluse, Félicien
est le fils d'un riche violoniste,
né à Saint-Domingue,
qui lui fait partager sa
passion pour la musique.

« L'Égypte, source inépuisable d'inspiration A rpentant à ses heures perdues les ruelles de la capitale égyptienne, Féli­ cien David découvre tout un univers qui lui est inconnu.

Dans des maisons closes mais aussi dans le palais de Soliman Pacha, qui a pris les saint-simoniens sous sa pro­ tection, il tombe sous le charme des mélopées en­ ivrantes des danses dites « de l'almée ».

Interprétées par des chanteuses-dan­ seuses professionnelles ap­ pelées alawim, ces danses traditionnelles sont à l'époque totalement incon­ nues des Français.

Il se laisse aussi bercer par le tumulte des souks, par la lente pro­ gression des caravanes dans le désert et les magnifiques chants rituels des mos­ quées .

Autant de sensations qu'il grave à tout jamais dans son esprit et qui vont nourrir ses compositions fu ­ tures.

Contraint de quitter l'Égyp­ te frappée par une épidé­ mie de peste, le musicien est de retour à Marseille le 19 juin 1835.

La vie a chan­ gé, et l'Orient est devenu l'un des thèmes favoris des artistes.

Félicien David pen­ se que son heure est arri ­ vée.

En vain ...

En 1836, il compose Mélodies orien­ tales, mais une fois de plus l'œuvre reçoit un accueil cinglant.

S'étant retiré chez un ami à Igny, près de Ver­ sailles, il passera près de dix ans à travailler dans l'ombre.

Sans argent, sans autre soutien que celui qu'il reçoit de son hôte, il traver ­ se de longues périodes de découragement.

Il écrit ce ­ pendant sans relâche d'au­ tres pièces musicales, dans lesquelles il se sert de tous les matériaux mélodiques qu'il a ramenés de son sé­ jour dans la vallée du Nil.

Mais ses compositions, com­ me La Pensée des morts, L'Océan de Nonetto ou L'ɭ gyptienne, ne rencontrent pas plus de succès que les précédentes.

Une vie pour un seul petit chef-d' œuvre ...

D 'avril à juillet 1844, il s'attelle à la composi­ tion, d'après un livret d'Au ­ guste Colin, d'une ode-sym­ phonie qu'il baptise Le Dé­ sert.

Lors de la première re­ présentation, donnée au théâtre du Conservatoire à Paris le 8 décembre 1844, le. »

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