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FEMME DOUCE de Jean Fautrier

Publié le 12/09/2012

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Jean Fautrier est né à Paris en 1898. Il s'installe rapidement à Londres, où il fréquente l'Académie des Beaux-Arts. De retour à Paris, il essuie une série d'échecs ; découragé, il abandonne la peinture et séjourne plusieurs années à la montagne où il devient successivement hôtelier et professeur de ski. Il reprend son activité artistique lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale.

« FEMME DOUCE 1946 Peintre français Biographie () Jean Fautrier est né à Paris en 1898.

Il s'installe rapidement à Londres, où il fré­ quente l'Académie des Beaux-Arts.

De retour à Paris, il essuie une série d'échecs ; découragé , il abandonne la peinture et séjourne plusieurs années à la montagne où il devient successivement hôtelier et professeur de ski.

Il reprend son activité artistique lors­ qu'éclate la Première Guerre mondiale.

Très puissantes , les œuvres réalisées dans les années 1920-1929 révèlent une orienta­ tion fortement réaliste.

Les thèmes en sont particulièrement macabres : Fautrier peint beaucoup d'a nimaux morts , suspendus et écorchés, comme ce Sanglier dépecé de 1927 (Paris, Musée national d'Ar t moderne) .

Vers 1930 , sa recherche devient plus expérimen­ tale : l'a rtiste utilise de nouvelles techniques expressives et abandonne la peinture à l'huile.

Il se préoccupe désormais surtout de la matière, dont il veut faire le premier protagoniste de l'action artistique.

Il se rap­ proche alors, dans les années 1940 , du mou­ vement informel et réalise trois séries de tableaux ; les Otages, les Originaux multiple s et les Constructions.

Ses œuvres inspirées de sujets plus traditionnels , comme les paysages, les nus et les objets, sont tout aussi intenses et profondes.

Le succès du peintre ne cesse de grandir jusqu ' en 1960 , année où Fautrier remporte le prix de la Biennale de Venise.

L'artiste s'éteint quatre ans plus tard en France, à Châtenay-Malabry.

xxe siècle Enduit sur toile 97 x 145 cm Analyse . La Femme douce appartient au courant de l'« art informel », dénomination proposée par le critique Michel Tapié.

En 1930, Jean Fautrier rejoint ce mouvement, qui compte des artistes comme Dubuffet et Wols .

Tous ces peintres remplacent dans leurs tableaux le langage abs ­ trait et figuratif par un langage plastique nou­ vea u, basé sur la spécificité de la matière utilisée.

Le temps, les moyens traditionnels d'expression, la ligne , la couleur et le personnage, sont vidés de leur sens formel.

Cette œuvre montre bien comment l'a rtiste joue avec le pouvoir expressif de la matière qui, dotée d'une véritable valeur plastique , émerge de l'empâtement chromatique à la manière d'une île.

Fautrier travaille cette matière comme un véri table objet d'art.

Quant aux signes et aux couleurs , ils vivent et coexistent au sein des différents procédés.

L'a bandon des formes et des images devient, dans cette perspective infor­ melle , non plus signifiante mais expressive, grâce à la remarquable diversité des chemins proposés.

L'œ uvre C La Femme douce date de 1946 , qui est aussi l'époque des Otages.

L'œuvre se trouve actuelle­ ment au Musée national d'Art moderne de Paris, qui possède également le Sanglier dépecé, achevé en 1927.

Le musée abrite de nombreuses autres œuvres appartenant au courant de l'art informel.

Parmi elles, Le Métafisyx de Dubuffet, de 1960, Aware II de Degottex, réalisé e n 1961 , et une toile d'Hartung dat ée de 1964 .

Photo musée national d'Art moderne.

© Nardini Editore , 1994 .

VPC Larou sse-Laffont pour l'édition française 1994 s, J.

Fautrier by S.I.A.E 26 -36. »

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