FERDINAND IV, ROI DE NAPLES de MENGS

« -- .

- " ' FE RD INAND Iv, ROI DE NAPLES 1760 - .

XVIIf siècle Peintre allemand Huile sur toile 179 x 130 cm ------------------------------------------------~ Bi og raphi e Q:; Ce célèbre peintre et théoricien alle­ mand naît en 1728, à Aussig, en Bohême.

Son apprentissage aux côtés de son père, grand connaisseur de la culture italienne, se ter­ mine, en 1741, par un voyage d'études et de formation à, Rome qui se prolonge durant trois ans.

A son retour à Dresde, il est nommé peintre de la Chambre (1745) et rem­ porte un grand succès par la qualité de ses pastels et de ses portraits dont celui d'Au­ guste III de Saxe est un exemple.

Dès 1746, il rep art en Italie, visite Venise, Parme, Ferrare et Bologne avant de rejoindre Rome.

Membre de l'académie de Saint-Luc à Rome en 1752, il fréquente un groupe d'artis ­ tes recherchant des formes neuves.

Mengs s'oriente alors vers le néo-classicisme.

ll tra­ vaille à la décoration de la Sala dei Papiri (sa lle des Papyrus) de la Bibliothèque vati­ cane pour Clément XIV et peint, en 1761, la fresque du Parnasse pour la villa du cardinal Albani où l'influence de Raphaël est évidente mais aussi celle des récentes découvertes d'Herculanum.

Reconnu comme artiste de talent, il devient peintre de la cour du roi de Naples, Charles III de Bourbon, qu'il suit en 1761 à Madrid où il reste une dizaine d'an· nées.

Il y exécute des fresques pour le Palais roya l et des portraits.

Par ses peintures et ses fonctions de directeur honoraire à l'académie de San -Fernando, il exercera une influence certaine sur les jeunes peintres espagnols.

Des œuvres comme Le Triomphe d'Hercule et L'Apothéose de Trajan (1774, Palais royal) deviennent des manifestes du néo-classicisme dont Mengs diffuse les principes dans de nombreux traités en plusieurs langues.

Il meurt à Rome en 1779.

Du même peintre : PICTO 559 © Nardini Editore, 1994.

Liriade pour !"édition française.

1994.

Anal ys e ......, Le jeune Ferd inand est peint en pied et en gran deur nature.

Placé de tro is q u arts, il po rte les i nsig nes royaux et une partie de son armure.

Coiffé d'une perruq u e blanche et vêtu d'un gile t jaune brodé de fils d 'argent sur lequel s e détac hent le ruban et la croix de San Genn aro, Fe rdin an d tient de sa main droite, app uyée sur la console en bronze doré, le sceptre royal.

La couronne est p rés e n té e sur un coussin de velours.

Le roi pose fière ment au premier plan, son grand manteau rouge bordé d 'h er min e étendu sur le trône richeme nt sculpté.

Dan s le fond de la com­ positio n un haut sou b a sseme n t soutient une large colonne en partie cachée par une tenture.

F ils de Charles III, né à Na ples en 1751, F e rdin and obtint le roya um e des D e ux-Sic iles q uand son père le q uitta pour occuper le trône d'Es p agne.

E n 1809, lors des g uerres nap oléoniennes, il abdi­ qua en faveur de son fils.

Ferdin and reprit le pou­ voir en 1812 et mourut à Na ples en 1825.

L'œuvre C Ce portra it est signé et daté par une phrase insérée dans le pavement: « Esq ues Anto 0 Raph ael Mengs/Saxo fecit/176 0 ».

Exécuté à Na ples avant le séjour espagnol de l'artiste, ce tableau fait partie, avec Cha rles IV, encore prince, éga lement au Prado, du groupe de portraits officiels, alors très pri­ sés dans les cours européennes, qui montrent ses grandes qua lités de portraitiste et l'estime dans laquelle le tenaient les rois.

Photo LARA Jose Martin, Madrid.

30-21. »