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Fernand Léger 1881-1955 Composition aux deux perroquets

Publié le 09/08/2014

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« Un paysage traversé et rompu par une auto ou un rapide, perd en valeur descriptive, mais gagne en valeur synthétique; la portière des wagons ou la glace de l'auto, jointes à la vitesse acquise, ont changé l'aspect habituel des choses. L'homme moderne enregistre cent fois plus d'impressions que l'artiste du XVIlle siècle... «

«Je prends l'effet visuel des fumées courbes et rondes s'élevant entre des maisons et dont vous voulez traduire la valeur plasti­que. Vous avez là le meilleur des exemples pour appliquer cette recherche des contrastes multiplicatifs. Concentrez vos courbes avec le plus de variété possible, mais sans les désunir; encadrez-les par le rapport dur et sec des surfaces des maisons, surfaces mortes qui prendront de la mobilité par le fait qu'elles seront coloriées contrairement à la masse centrale et qu'elles s'opposent à des formes vives; vous obtenez un effet maxi­mum. «

« en Corse, peint des paysages, et en 1906 fait un portrait de son oncle; peintures solidement bâties.

De retour à Paris, il s'installe à la Ruche, à Vaugirard, où de nombreux artistes ont leur atelier.

Il y fait la connaissance de Chagall, Modi­ gliani, Delaunay*, et se lie plus particulièrement avec Apolli­ naire, Max Jacob, Reverdy (poètes surréalistes, ces deux derniers).

Un style Certes Léger, comme la plupart des artistes, passe par le cubisme; des œuvres de 1909 et 1910, telles que les Nus dans la forêt et La Couseuse, témoignent de sa participation aux recherches de ce mouvement.

Mais, ce faisant, un style per­ sonnel s'affirme immédiatement dans son travail; et si les Nus ...

·sont faits de quantité de tubes et de polyèdres, c'est un univers fantasmagorique qui émane de ce tableau.

Bref, on sent bien que si Léger est intéressé par la construction géo­ métrique, ce n'est pas dans le sens du découpage analytique, mais par une attirance très forte pour la construction en volumes ou par plans massifs; dans Les Toits de Paris (1912), des pans de murs, des sphères pour les arbres, des parallé­ lépipèdes dressés, entrent dans une composition pleine, archi­ tecturée et précise, mais où le pinceau, attentif à ce qu'il fait paraître, hésite sur la rugosité de la toile.

«Je prends l'effet visuel des fumées courbes et rondes s'élevant entre des maisons et dont vous voulez traduire la valeur plasti­ que.

Vous avez là le meilleur des exemples pour appliquer cette recherche des contrastes multiplicatifs.

Concentrez vos courbes avec le plus de variété possible, mais sans les désunir; encadrez-les par le rapport dur et sec des surfaces des maisons, surfaces mortes qui prendront de la mobilité par le fait qu'elles seront coloriées contrairement à la masse centrale et qu'elles s'opposent à des formes vives; vous obtenez un effet maxi­ mum.». »

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