Devoir de Philosophie

François Gérard, peintre officiel de Louis XVIII

Publié le 22/08/2013

Extrait du document

louis xviii

 

En 1814, alors qu'il a peint les portraits de tous les membres de la famille Bonaparte et connu un grand succès sous l'Empire, François Gérard est présenté à Louis XVIII par le prince Charles Maurice de Talleyrand-Périgord.

louis xviii

« LE PORTRAIT DE MADAME RÉCAMIER La brillante carrière officielle de François Gérard ne l'empêche pas de répondre à de nombreuses commandes privées, parmi lesquelles celle de Jeanne Récamier, célèbre par sa beauté et son salon réunissant les esprits les plus brillants de son époque.

Ce magnifique portrait, peint en 1805 et conservé au musée Carnavalet, est le chef-d'œuvre de Gérard qui réussit à rendre tout le charme du modèle, ses qualités de douceur et de bonté.

Un critique de 1808 remarque que « le premier mérite des portraits de monsieur Gérard, c'est de qu 'ils retracent ordinairement l'esprit, le caractère, les affections habituelles des personnes.

)) C'est dans ce genre de créations, plus que dans les représentations officielles, que l'artiste peut donner Libre cours à une certaine langueur sensuelle qui en fait l'un des plus brillants portraitistes de sa génération .

l 'année suivante, mais la mort de son père bouleverse ses projets et, renonçant au con­ cours , il repart avec sa mère et ses frères pour l'Italie .

Juge révolutionnaire Gérard s'aperçoit vite que sa carrière ne peut s'épanouir qu 'à Paris, où il revient en 179 3, malgré la dramatique situation politique .

Il est vrai qu'il a un protecteur en la personne de son maître David, révolution­ naire convaincu, qui parvient à le faire échapper à l'enrôle­ ment dans l'armée et à le faire nommer membre du tribunal révolutionnaire .

Las de ses fonctions de juge, Gérard déci­ de de revenir à la peinture et se fait remarquer au Salon de 1795 avec Bélisaire, tableau exé­ cuté en à peine dix-huit jours.

Il commence à se faire un nom comme portraitiste, en grande partie grâce au magnifique por­ trait de son ami le peintre miniaturiste Jean-Baptiste Isa­ bey, aujourd 'hui conservé au musée du Louvre .

En 1798, après avoir été obligé pour sur­ vivre de faire des illustrations pour des éditions de Virgile et de Racine , il présente au Salon le merveilleu x tableau L.:Amour et Psych é , qui connaît un succès retentissant .

Bénéficiant désormais d'une réputation bien établie , Gé­ rard reçoit en 1800 des com ­ mandes de Bonaparte pour des port raits officiels et des décors destinés au ch âteau de La Malmaison .

En 1805 , il peint le portrait de l'Empe ­ reur en costume de sacre , dont il fera de nombreuses répliques .

Son succè s en tant que portraitiste ne lui laisse que peu de temps pour les aut res genre s, mai s il re ç oit néanmoins en 18 10 la com­ mande de L a Ba taill e d'Aus terlit z, œuvre conserv ée au musée de Versailles.

Premier peintre du roi Malgré ses succès auprè s de l'Empereur et de sa famille , Gérard , qui sent le vent tour­ ner, se rallie aux Bourbons en 181 4.

Protégé du prince Mau ­ rice de Talleyrand -Périgord , il n'est absolument pas inquié­ té.

Il ex pose au Salon de 1814 un grand portrait en pied du roi Louis XVIII et obtient la commande royale de l'Entr ée d'H enri IV à Paris, toile monu­ mentale présentée au Salon de 1817 , année de sa nomina ­ tion comme premier peintre ifi:œE DITI ONS llœ ATLAS du roi.

Il continue également à réaliser les portraits de grands personnages, tels le roi de Prusse Frédéric - Guillaume Il, le tsar Alex andre 1• • ou le géné­ ral anglais Wellington .

En 1827, il entreprend l'exécution du Sacr e de Charl es X, vaste compo ­ sition conservée à Versailles, qu 'il n'achève qu 'en 1 829.

Tout comme La Re s tauration ne l 'a pas inquiété, l'avènement de la monarchie de Juillet ne perturbe pas sa carrière .

Il peint le roi Louis-Philippe en 183 1 et livre des décors gigan­ tesques pour la galerie histo­ rique de Versailles : Le Courag e guerrier, La Constan ce et La Clé ­ m en ce.

En 183 6 , un an avant sa mort , à l'âge de soixante - sept ans, il termine enfin une déco ­ ration qu i lui a été comman­ dée en 1820 , celle des quatre pendentifs de la coupole du Panthéon .

Couvert d'honneurs, en particulier sous l'Empire, Fran çois Gérard a été successi­ vement fait chevali er de la Légion d'honneur, premier peintre de l'impératrice José ­ phine, il a été nommé profes­ seur à l'école des Beaux -Arts , membre de l'Institut, premier peintre de Louis XVIII et a reçu le titre de baron .

"' M ..; "' u 0: ~ ~ :;;: ui :s .,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles