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Frank Stella 1936 Mas o menos

Publié le 09/08/2014

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A New York, en 1958, je vivais entre Pollock et de Kooning, dans le foyer d'art le plus actif et le plus remuant, sauf peut-être celui de Paris un siècle auparavant. Je me croyais entouré de grandes peintures. Il semblait y avoir partout des peintures expressionnistes abstraites passionnantes. J'allais de galerie en galerie, de musée en musée, de vernissage en vernissage, et puis je rentrais à mon atelier pour regarder ma peinture... L'activité des peintres qui m'entouraient me soutenait physi­quement et affectivement. La peinture qui s'épanouissait par­tout était très ouverte et accessible. D'une certaine manière, l'arrogance supposée de ses créateurs ne pouvait se maintenir dans l'oeuvre publique. J'ai peut-être connu la solitude à New York, mais jamais je ne me suis senti exclu. 

« la singularité de l'artiste.

Ce n'est plus que le travail presque insensible, quasi mécanisé de l'application de la peinture; la donnée minimale de la peinture faisant du tableau un objet.

Stella est né en 1936 à Malden, faubourg de Boston dans le Massachussets.

Son père est gynécologue et sa mère, Aida Santonelli, suit des cours dans une école d'art.

Entre 1950 et 1954, donc dès l'âge de quatorze ans, il étudie à la Phillips Academy avec le peintre abstrait Patrick Morgan, qui lui fait connaître les œuvres de deux pionniers de l'art abstrait améri­ cain, Arthur Dove et Hans Hofmann.

Il se lie également d'amitié avec Carl Andre, un sculpteur du Minimal art au­ jourd'hui parmi les plus marquants.

Stella est donc très tôt en contact avec l'émulation artistique.

A partir de 1954, et pour quatre ans, il entre à l'université de Princeton où il étudie l'histoire, puis la peinture.

Aussi abstrait qu'ait été Stella, et même dans cette réduction au minimum où il conduira la peinture, il a toujours été extrê­ mement intéressé par l'art du passé, notamment par Cara­ vage et Rubens sur lequel il a écrit, comme sur d'autres artistes; son mémoire de fin d'études est un travail sur les enluminures des manuscrits médiévaux irlandais.

Il fréquente par ailleurs l'atelier libre de W.

Seitz, qui lui fait découvrir l'expressionnisme abstrait.

Il visite les musées et les galeries d'art de New York et fait connaissance avec les «A New York, en 1958, je vivais entre Pollock et de Kooning, dans le foyer d'art le plus actif et le plus remuant, sauf peut­ être celui de Paris un siècle auparavant.

Je me croyais entouré de grandes peintures.

Il semblait y avoir partout des peintures expressionnistes abstraites passionnantes.

J'allais de galerie en galerie, de musée en musée, de vernissage en vernissage, et puis je rentrais à mon atelier pour regarder ma peinture ...

L'activité des peintres qui m'entouraient me soutenait physi­ quement et affectivement.

La peinture qui s'épanouissait par­ tout était très ouverte et accessible.

D'une certaine manière, l'arrogance supposée de ses créateurs ne pouvait se maintenir dans l'œuvre publique.

J'ai peut-être connu la solitude à New York, mais jamais je ne me suis senti exclu.». »

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