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GUILLAUME TELL de ROSSINI

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

rossini

opéra français du XIXème siècle de Gioacchino ROSSINI (1792-1868)

  • opéra en quatre actes

  • livret français d'Etienne de Jouy et Hippolyte Bis (d'après la tragédie de Schiller)

  • créé en 1829 à Paris

 

rossini

« chanteuse, qui se moquait de lui toute la journée, et par conséquent le menait parfaitement.

Mlle Colbrand,aujourd'hui Mme Rossini, a été, de 1806 à 1815, une des premières chanteuses de l'Europe. Toujours heureux, Rossini débuta à Naples de la manière la plus brillante ; ce fut par Elisabetta Regina d'Inghilterra(1815).

Je me souviendrai toujours de cette première soirée.

Les Napolitains étaient ivres de bonheur ; mais ce beaumoment dura peu ; la voix de Mlle Colbrand faiblit ; on attendait les premières mesures et, voyait-on qu'elle eût prisson parti de chanter faux, on prenait aussi le sien, et l'on faisait la conversation ou l'on allait au café prendre uneglace.

Au bout de quelques mois, le public, ennuyé de ces promenades, avoua tout haut que la pauvre Colbrandavait vieilli, et attendait qu'on l'en débarrassât.

En 1820, pour procurer une vraie joie aux habitants de Naples, cen'est pas la Constitution d'Espagne qu'il fallait leur donner, c'est Mlle Colbrand qu'il fallait leur ôter. Après l'éclatant succès de l'Elisabeth, Rossini fut appelé à Rome pour le Carnaval de 1816 ; il composa au ThéâtreArgentina son chef-d'Oeuvre du Barbier de Séville, mis jadis en musique par Paesiello.

En treize jours, la musique duBarbier fut achevée.

Rossini, croyant travailler pour les Romains, venait de créer le chef-d'Oeuvre de la musiquefrançaise. La gazza ladra est un des chefs-d'Oeuvre de Rossini.

Il l'écrivit à Milan en 1817 ; j'étais à la première représentation; l'opéra et le succès ne furent qu'une scène d'enthousiasme ; les spectateurs du parterre étaient montés sur lesbanquettes ; je n'ai jamais vu une telle fureur et un tel succès ; c'étaient des cOeurs inondés de plaisir quiremercient le Dieu qui vient de leur verser le bonheur à pleines mains. Rossini, dit-on, va passer à Paris en décembre 1823, pour aller écrire un opéra nouveau à Londres ; il serait beau del'arrêter au passage... Note de l'éditeur :En octobre 1823, Rossini prit la direction de la musique du Théâtre Italien à Paris.

Il fit représenter en 1825 IIviaggio à Reims.

En 1826, il arrangea pour l'Opéra français son Maometto secondo sous le titre : Le siège deCorinthe.

Moïse suivit en 1827, Le Comte Ory en 1828 ; enfin en 1829, parut Guillaume Tell, son chef-d'Oeuvre.Pendant les trente-huit années qui séparent la première représentation de cet ouvrage, de sa mort, Rossini n'écrivitplus que le Stabat Mater (1832, remanié en 1841).

Retiré en Italie en 1836, il fut atteint de la nostalgie de Paris, yretourna en 1853 et y vécut dans un dolce farniente, plus jaloux, semble-t-il, de la paternité du tournedos que desa gloire de compositeur : "J'étais doué pour la musique, disait-il, j'aurais pu faire quelque chose".

Il mourut à Ruelleen 1868. le maître de l'opéra bouffe italien et du bel canto ORIGINE ET ACCUEIL Guillaume Tell est le dernier opéra de Rossini, et le plus ambitieux.

Présenté à Paris, dans un livret français, il reçut un accueil mitigé.

Le public ne reconnut pas l'auteur populaire du Barbier de Séville.

Rossini, profondément blessé, se retira de la vie musicale, cédant la place à son rival Meyerbeer.

Il avait trente-sept ans, et il avait déjà écrit trente-sept opéras... RESUMEUn village suisse, en 1307 Acte I: Arnold (t) est déchiré entre la passion qu'il voue à la belle Mathilde (sop) et le sentiment de trahir sa patrie. Mathilde est en effet la soeur de l'oppresseur autrichien Gessler (b), haï par tous les Suisses.

Guillaume Tell (bar), lehéros légendaire, exhorte Arnold à combattre l'envahisseur.

Surviennent les soldats de Gessler qui prennent enotage le vieux Melcthal (b), père d'Arnold. Acte II : Arnold et Mathilde chantent leur amour.

Guillaume les surprend et convainc Arnold de prendre les armes en lui annonçant que Melcthal a été assassiné par les Autrichiens. Acte III: Désespérés, Arnold et Mathilde se séparent.

Gessler, pour affirmer sa domination, oblige tous les villageois à s'incliner devant son drapeau hissé en haut d'un mât.

Guillaume le défie en refusant.

Gessler le soumet alors à uneterrible épreuve : tirer une flèche dans une pomme posée sur la tête du propre fils du héros, Jemmy.

Guillaumeréussit, mais il est fait prisonnier. Acte IV: Tous les villageois, Arnold en tête, se préparent à la révolte.

Mathilde se rallie à leur cause.

Guillaume en réchappe et tue Gessler d'une flèche en plein coeur, annonçant ainsi la libération de l'Helvétie. ANALYSE une fresque romantique dans l'esprit du Grand Opéra. »

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