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Haring Keith Artiste américain

Publié le 01/04/2019

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Haring Keith

Artiste américain

 

* 4.5.1958, Kutztown, Pennsylvanie + 17.2.1990, New York

 

Haring est sans doute le plus important des créateurs de graffiti dans populaire cet \"barbouillage à l'École des années quatre-vingt, artistiques américains. énergiques, témoignent d'un esprit très imaginatif. Elles représentent des petits personnages stylisés, visiblement actifs, et comme figés en plein mouvement. Son art s'inspire de la bande dessinée tout en empruntant aux graphismes utilisés en informatique et en publicité, ainsi qu'à la richesse ornementale des cultures orientales. En 1986, Haring ouvre à New York sa propre boutique baptisée \"Pop Shop\". Il a notamment participé à la peinture du mur de Berlin. Atteint du sida en 1988, il s'engage, jusqu'à sa mort, dans des campagnes de lutte contre la maladie.

« TD : HISTOIRE DE L'ART SUJET : KEITH HARING « THE LAST RAINFOREST » 1989 [pic] Peinture acrylique sur toile, 183x244 cm New York, Collection David LaChapelle Keith Haring artiste américain né à la fin des années cinquante, montre dès son plus jeune âge un intérêt pour le dessin.

Lors d'une visite au Hirshhorn Museum, il vaavoir un coup de cœur pour la Marilyn de Warhol.

Après quelques années d'études dans le dessin publicitaire, il décide de se consacrer à son art avec pour inspirationpremière la vie quotidienne.

Au début de sa carrière ses artistes de référence vont être : Robert Henri, Jean-Michel Basquiat, Jean Dubuffet ou encore Christo.

KeithHaring développera très vite le motif de la ligne dans son œuvre, qu'il mettra en pratique dans les métros de New-York.

En effet, il recouvre de papier noir, lesaffiches publicitaires du métro puis dessine à la craie dessus, il intitule ces œuvres : les subway drawings.

Dans cette œuvre, l'idée principale de Keith Haring est departager, de communiquer avec la population de New York qui déambule dans les couloirs du métro en leur délivrant des messages.

Comme il le dit lui-même, lemétro devient son « laboratoire » où il expérimente divers sujets.

C'est dans ce contexte que né le motif du « radiant baby » qui devient, en quelque sorte, sonemblème.

Cette « griffe Haring » lui a été inspirée par le mouvement Bad Painting aux Etats-Unis : l'art de la rue en réaction à l'art intellectuel.

Il s'intéressait àl'iconographie populaire des tagueurs et graffiteurs, ainsi qu'au mouvement qu'ils engendraient : enfants de la cité exposant leurs malaises sur les murs de la ville.Haring utilisait principalement des couleurs vives et primaires : le jaune, le rouge et le bleu, mais aussi leur complémentaire : le violet, le vert, le orange ainsi que lerose et le noir.Haring est de plus en plus connu et apprécié, il organise de nombreuses expositions personnelles ou collectives et rencontre Warhol avec lequel il se lie d'amitié.Haring est un artiste de son temps, ses références sont contemporaines et/ou intéressent ses contemporains : les ordinateurs, les robots miniatures japonais, les médias,le sexe, les maladies, les catastrophes écologiques… De cette manière, il voulait s'adresser à sa génération, comme si il parlait à leur place à travers ses œuvres.

Pourcela il créa donc des symboles, un langage de signes à la fois abstrait et facile à saisir et les plaça dans des lieux d'affluence.

A la fin des années 70 il commença àexécuter des « dessins performance » où il remplissait l'espace de la toile au crayon en considérant l'œuvre terminée quand il n'y avait plus de place.

Haring disait deses motifs qu'ils se « suffisaient à eux-mêmes » pour être comprit « mais leurs associations et la manière dont ils sont disposés et juxtaposés les font parfois secontredirent »[1], comme un découpage et un collage qu'il faudrait comprendre l'œuvre de Heith Haring se lit comme un puzzle.

Dans les années 80 il approfonditson engagement politique et social, qu'il retranscrit dans ses œuvres plastiques ; le sida est par exemple, un des sujets qui le préoccupe le plus.

Sa popularité s'accroîtet Haring tente une nouvelle expérience : l'ouverture de magasin vendant ses produits dérivés (affiches, aimants, vêtements…).

Il intitule cet espace le Pop SoHo et leconsidère comme un prolongement de son œuvre : il pensait que le commerce était la conséquence logique de l'art.

Cela lui permettait aussi d'interagir d'autant plusavec son public.

A la fin des années 80 il apprend qu'il est séropositif et sait qu'il ne lui reste plus beaucoup de temps devant lui, il continue néanmoins de créer desœuvres mais celles-ci semblent plus dures (Untitled 1988 ; Silence = Death 1988) ou au contraire, comme pour conjurer ses craintes, pleine de gaieté (Untitled1989).

Son activité artistique ne baisse pas pour autant, tout comme son côté militant, Haring se bat contre la maladie et continue de se préoccuper de son prochain.En effet, il créera une fondation qui a pour but de venir en aide aux enfants et de militer pour la prévention du sida.

Haring meurt à l'âge de 31 ans en laissant uneœuvre à la fois simple et complexe, composée de différents messages : espoir, simplicité, partage, mise en garde des divers danger planant au dessus de la population,… Keith Haring trouve comme réponse pour diffuser ses idées un motif simple et compréhensible de tous, des personnages, humains ou non, fait d'un simple contour.Cette ligne à main levée, faite le plus souvent d'un large trait de peinture noire (mais aussi de craie, d'encre…) conjugue la simplicité à la sobriété pour faire passerun message clair et précis, qui ne se perdrait pas dans une représentation complexe.

Au fil de son œuvre sa dextérité s'accroît ainsi que sa complexité lorsqu'il se saitatteint d'une maladie incurable.

En effet après cette découverte il crée des œuvres plus rigoureuses au niveau de leur contenu.

Il commence alors à travailler avec desaplats de couleurs disposés sans parcimonie sur la toile : les coulures ainsi que des morceaux de toiles laissées en réserve apparaissent alors sur la toile.

Le sens desœuvres perd un peu en compréhension, l'iconographie est gênée par les coulures, mais gagne en dynamisme car les aplats de couleurs sont remplacés par le gestepictural.

Ce dynamisme engendre alors un enchevêtrement dense à la place de figures mises les une à la suite des autres.

C'est bien ce que l'on retrouve ici dans TheLast Rainforest de 1989.

Le fond de la toile est peint en rouge-orangé, il est recouvert d'un réseau saturé de lettres, de signes et d'abréviations jaunes, écrit en« langage graffiti » (c'est au niveau de celui-ci que sont visibles les coulures).

Sur ce fond de couleur « flamme » un entrelacs de scénettes est dessiné sur la totalité dela toile, ne laissant ainsi pas de place à une figure centrale.

Cet entrelacs, représentant des créatures étranges, des êtres humains, des animaux et différents types devégétations, donne un effet de all-over.

On a l'impression que les êtres humains sont en train d'assouvir, avec la végétation, leur penchant excessif pour les plaisirscharnels.

La figure du serpent revient assez souvent au sein de cette œuvre, elle fait référence à la fois au vice de la luxure et au péché originel de Eve donnant lapomme à Adam, les faisant ainsi chassés du Paradis.

En employant cette figure, Haring symbolise le péché actuel que la population est en train d'accomplir enprivilégiant les nouvelles technologies, l'industrie, à la préservation de la planète.

Cette scène, insensée, représentant la forêt tropicale n'est pas une excentricité del'artiste, cette interconnexion entre tous les êtres vivants représente de façon spirituelle, la perpétuelle menace que subissent les différentes forêts d'Amérique du Sud.Haring veut interpeller la population sur le risque encouru, il le signifie en premier lieu avec la couleur : le rouge orangé, la couleur du feu nous évoque le dangeravant même de comprendre les figures qui sont représentées.

Haring suggère ensuite la menace de l'avancé de la technologie en dessinant des écrans de télévision, desexplosion nucléaires, … Cette technologie prend peut-être selon Haring, une place tellement importante qu'il choisit de la représenter (à l'aide de téléviseur) prennantla place de la tête des personnages humains.

Grâce à son langage iconique singulier Haring communique avec tous, enfants, adultes, artistes ou gens du peuple etc'est ce qu'il recherche avant tout car cette œuvre, comme toutes les autres, est un message pour les générations qu'il va laisser derrière lui.

On peut retrouver uneinfluence Boschienne dans cette œuvre d'Haring avec les êtres humains en pleine lubricité, enlacés à la végétation, dans des postures étranges. Haring était un artiste passionné qui croyait à l'art et surtout en son pouvoir de transformer la société et de stimuler les esprits.

Il créa un art basé sur l'amour,l'énergie, la tolérance et le partage pour lutter contre toutes formes d'intolérances ainsi que pour apaiser les angoisses d'une génération condamnée à vivre dans unchaos montant.

Son style graphique et son recours à des figures simplifiées, donnent à ses images un caractère immédiat de compréhension plongeant le spectateurdans un autre univers où l'art « noble » et l'art « populaire » sont réunit. Dans un premier temps, ce qui nous a amené à étudier Keith Haring c'est l'originilatité de son graphisme.

En effet, son trait d'une simplicité enfantine, offre un styleunique en son genre et ancré dans le XXème siècle.Cet artiste nous a interpellé car aucune distance ne s'est créée entre son œuvre et nous, nous avions la sensation de comprendre ses motifs et son message.Plus particulièrement, The Last Rainforest a attirée notre attention, tout d'abord par sa couleur, son titre intriguant et ensuite par la densité de sa composition.Les multiples actions et leur lien difficile à établir nous a encouragé à choisir cette œuvre.Après une étude plus approfondie, cette toile nous a révélé toute sa complexité que le trait enfantin cachait. Bibliographie :. »

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